PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 103-121.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Deuil, Perte, Famille, Enfant, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Culpabilité, Thérapie familiale, Traumatisme
Cet article aborde la question du deuil et plus particulièrement du deuil d’un enfant dans une famille. Ce deuil traumatique vient bouleverser l’ordre générationnel. Il confronte l’ensemble du groupe familial à un impensable. Comment peut-on accompagner au mieux une famille frappée par un tel drame ? Est-il pertinent de prendre en charge l’ensemble de la famille ? La plupart des auteurs qui ont travaillé ces questions sont d’orientation systémique. Les auteures, psychologues et thérapeutes familiales psychanalytiques, se proposent ici d’aborder cette thématique sous l’angle de la théorie psychanalytique individuelle et groupale. Elles illustrent leurs propos au travers d’une situation clinique afin de montrer l’évolution du travail de deuil au sein d’une famille confrontée à la perte d’un enfant.
Bien que leurs chemins se soient croisés régulièrement, les métiers d’aide au couple et à la famille ont des structurations professionnelles différentes. Le conseil conjugal et familial, la médiation familiale ou encore la thérapie conjugale et familiale, qui n’entrent pas nécessairement en contact avec les individus, les couples et les familles de la même manière, sont soumis à des tensions externes et internes révélatrices des rapports contemporains entre institutions et familles. Dans le présent article exploratoire, l’auteur, sociologue, propose de dessiner les frontières interprofessionnelles de ces métiers, pouvant être envisagés comme des supports thérapeutiques ou d’autonomisation, mais aussi comme composant de manière hétéroclite, voire contradictoire, une police des familles, faisant office d’entrepreneurs d’un nouvel ordre normatif familial, entre collaboration et douce imposition.
Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 107-124.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Psychanalyse, Formation professionnelle, Thérapeute, Famille, Transmission, Conscience de soi, Approche historique, Médiation familiale
Pour présenter la thérapie familiale psychanalytique, l’auteure en évoque la genèse en France, en explicite les visées, puis s’attache à en décrire le processus. En appui sur le cas clinique d’une famille suivie, sont mis en évidence les points délicats depuis la demande de la famille jusqu’à l’arrêt de la thérapie. La technique est décrite ainsi que les différentes étapes qui tentent d’amener chacun à gagner en individuation. L’auteure insiste sur les prérequis nécessaires de la formation dispensée aux thérapeutes qui s’engagent dans cette pratique.
Après une évocation des travaux de quelques cliniciens qui se servent du génogramme comme médiation, l’article s’attache à présenter cet outil dans le cadre de la formation des thérapeutes familiaux de l’association psyfa (Psychanalyse et Famille). Sont envisagés en particulier sa finalité et les modalités de son utilisation. Le but de cet exercice en groupe est de permettre à chacun de réfléchir à la place qu’il occupe dans sa famille actuelle, de repérer les legs des générations précédentes, de s’intéresser aux phénomènes de répétition qui impactent les différents membres du groupe familial ainsi que les relations traduites en termes d’alliances. Les particularités de la situation groupale sont aussi évoquées, comme les nécessités du cadre contenant, les résonances induites chez les participants et la créativité du groupe qui s’exprime. Les témoignages de thérapeutes en formation jalonnent cet écrit et illustrent les propos.
Paru dans la revue Dialogue, n° 181, septembre 2008, pp. 65-73.
Mots clés : Argent, Famille, Thérapie familiale, Intergénérationnel
symbole abstrait de la loi économique reconnue ou acceptée par l'ensemble de la société, l'argent relie aussi la famille, comme unité sociale, à cet ensemble. les problèmes qui se posent autour de l'argent vont donc recouper à plusieurs titres ceux qui sont posés dans les relations entre les générations. ils prennent une acuité particulière aux moments clés de l'adolescence et de l'entrée à l'âge adulte, quand le processus d'autonomisation des enfants vient perturber l'équilibre trouvé jusque-là entre les membres du groupe familial.
Paru dans la revue Dialogue, n° 172, juin 2006, pp. 73-87.
Mots clés : Thérapie familiale, Psychanalyse, Famille, REPRESENTATION, Inconscient
L'auteur situe dans une perspective historique les apports d'E. Pichon Rivière à la psychanalyse. Les liens et leurs aires d'expression, les groupes internes, le porte-voix, la question du dépôt et celle de la transmission seront pour cet auteur les bases permettant de définir la famille. La famille comme groupe se structure à travers des liens inconscients. Les représentations inconscientes prennent forme dans les habitudes et croyances familiales qui correspondent au groupe d'appartenance d'origine
Paru dans la revue Dialogue, n° 172, juin 2006, pp. 5-21.
Mots clés : Généalogie, Famille, Thérapie familiale, Espace
Dans cet article, l'auteur définit sa notion de spaciogramme comme une représentation projective groupale de l'espace familial vécu. Il traduit dans le transfert et la régression, une représentation des mécanismes de défense groupaux, du maillage des liens de filiation et d'affiliation, de la transmission généalogique de l'héritage psychique de la famille