Article de Pierre Benghozi
Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 133-150.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Supervision, Recherche-action, Réseau, Radicalisation, Transfert, Contre-transfert, Psychanalyse, Cadre thérapeutique
La notion de supervision est polysémique. C’est plus dans le rapport à la demande qu’elle se différencie de l’analyse des pratiques. À la suite d’expériences plurielles, l’auteur témoigne de sa pratique de superviseur en l’illustrant à partir d’une supervision individuelle d’une pratique institutionnelle et d’une supervision groupale d’un réseau concernant les problématiques de radicalisation islamiste. Le lien-supervision permet de déconstruire les enjeux transféro-conretransférentiels qui peuvent participer à parasiter le professionnel dans sa pratique clinique. Une approche originale de la supervision est envisagée avec la notion de supervision-action-recherche. Elle ouvre un champ intersubjectif créatif. L’auteur définit la notion de métagarance dans la supervision comme la protection d’une contenance suffisamment sécure pour contenir le travail de supervision.
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Article de Jean Pierre Vidal
Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 77-94.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Inconscient, Supervision, Analyse de la pratique, Épistémologie, Fantasme, Groupe, Approche clinique, Transfert, Contre-transfert
Convoqué pour faire un travail 1) qui n’est pas psychanalytique 2) qui ne s’inscrit ni dans une psychanalyse, ni dans une psychothérapie 3) dont le prétexte professionnel porte essentiellement sur des faits, des événements 4) s’effectue en groupe et 5) dont le dispositif groupal est considéré comme déterminant, comment être et rester psychanalyste ?
Si « c’est la théorie qui décide de ce qu’on observe » (A. Einstein), la clinique des situations plurielles et plurisubjectives oblige le psychanalyste à penser son travail dans la perspective de « l’extension de la psychanalyse » et des conséquences d’une « métapsychologie de troisième type » (R. Kaës). Mais le travail sur le fantasme – objet essentiel du psychanalyste – requiert de changer d’épistémologie et de quitter le paradigme de la psychologie, fondée sur une relecture en amont du concept freudien d’Inconscient. Dans ces situations, que peut être un travail de psychanalyste groupal, qu’est-ce qui le légitime ?
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Article de Régine Waintrater
Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 21-38.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Supervision, Contre-transfert, Relation soignant-soigné, Formation
Dans cet article, l’auteur, psychanalyste et thérapeute de couple et famille, se propose d’examiner les différentes conceptions de la supervision, en se centrant sur la façon dont chacune facilite ou entrave la relation thérapeutique. La prise en compte des aspects inconscients de la relation superviseur/supervisé peut permettre d’instaurer une sécurité de base et de minimiser le potentiel négatif d'une telle relation, notamment en repérant les alliances inconscientes qui œuvrent dans ce sens.
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