Infirmière puéricultrice, Cécile Garcia a un parcours professionnel très riche. Elle a exercé en qualité de directrice d’établissement d’accueil du jeune enfant, en service de protection maternelle et infantile et en pédopsychiatrie. Aujourd’hui musicothérapeute certifiée, elle a lancé une activité indépendante. L’occasion de livrer ici ses observations sur les effets de la musique sur les émotions, le bien-être et le lien parent-enfant.

En établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE), l’éveil culturel du tout-petit fait partie du quotidien. Plusieurs domaines permettent de le favoriser, dont l’accès au livre, la musique, l’art, les langues et l’interculturalité, ou encore la découverte de la nature. Répondre aux besoins d’éveil culturel et artistique de l’enfant est ainsi une préoccupation des professionnelles de la petite enfance, qui mettent en œuvre des propositions en ce sens.

Qu’elle soit basée sur l’écoute de morceaux ou qu’elle fasse participer le patient à produire des sons avec son corps, un instrument ou sa voix, la musicothérapie fait partie des méthodes thérapeutiques complémentaires à disposition des soignants. Au-delà du bien-être et de la détente, elle contribue à apaiser les maux liés à une pathologie ou à un état dans un contexte pluridisciplinaire. Ses bienfaits sont nombreux pour les enfants, dès le plus jeune âge, et même in utero. Entretien avec Cécile Garcia, infirmière puéricultrice et musicothérapeute certifiée.

L’éveil sonore et musical est un outil de médiation éducative qui implique plusieurs enjeux. Quels en sont les bénéfices sur le développement du jeune enfant ? Dans notre société en demande de stimulations précoces, des éléments de réflexion et de compréhension sont livrés pour aider les professionnels de la petite enfance à mettre en place une activité musicale de qualité sans être forcément musicien.