PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Maribel Pino, Souad Damnée, Hermine Lenoir, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 26-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Déficience cognitive, Développement, Étude de cas, Évaluation, Hôpital, Indicateur, Innovation, Méthodologie, Personne âgée, Recherche, Soin, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Vieillissement
Le living lab est une approche qui encourage la conception et le développement de solutions technologiques innovantes dans un processus de coconstruction impliquant les utilisateurs et les autres acteurs clés. Sa méthodologie développe les technologies du Broca living lab, dédié aux soins des personnes âgées ayant des troubles cognitifs et de leurs aidants.
Article de A. Franceschini Mandel, J. Brunelle, S. Soriano, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 1, janvier 2018, pp. 22-30.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Décrochage scolaire, Hôpital, École, Étude de cas, Soin
Bien que le décrochage scolaire ne soit pas un diagnostic psychiatrique, il est une préoccupation fréquente pour le pédopsychiatre, et recouvre des situations psychopathologiques variées. En outre, les psychopathologies sévères de l’adolescence sont aussi à risque de décrochage scolaire, grevant par là-même le pronostic. Intégrer le soin dans la problématique du décrochage scolaire paraît être une piste intéressante. Nous avons depuis 2008 réorganisé le partenariat entre le dispositif de soins spécialisé hospitalier, et le groupe scolaire détaché dans notre hôpital pour répondre à ces demandes en augmentation. Nous proposons ici de reprendre les 50 premiers patients qui ont bénéficiés de ce dispositif, d’évaluer leur situation clinique à leur sortie (t1) et à 30 mois (t2) et d’explorer les facteurs potentiellement associés à leur réinsertion.
Cet article a pour objet les relations de travail à l'hôpital et pour thèse que la mobilisation collective n'est pas que contestataire mais peut être aussi consensuelle. Pour étayer ce propos, les formes de mobilisation contestataire sont d'abord recensées dans l'univers soignant et différents facteurs sont examinés pour expliquer leur rareté empirique. La soumission (de classe, de genre, etc.) ne peut à elle seule rendre compte de la modération des conflits à l'hôpital. La dimension symbolique du service public et la dimension pratique du care, pertinentes dans ce cadre, jouent un rôle ambivalent. L'examen des contextes organisationnels permet alors de développer une argumentation pour expliquer le « silence » des infirmières, en identifiant des modalités et des conditions d'une dynamique de mobilisation que nous appelons consensuelle : la coopération intense dans certains services, les campagnes participatives pour la qualité des soins, la coordination interprofessionnelle autour de projets ad hoc et l'effet d'entraînement de représentations pratiques nées de mobilisations (consensuelles) antérieures. Autant d'éléments au coeur du travail soignant qui participent à créer une adhésion à une activité professionnelle pénible et utile, même si ces responsabilités locales ne font que reposer au plan général la question du périmètre d'action des soignantes à l'hôpital.