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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les comités éthiques au chevet du travail social ?

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 74-80.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Travail social, Organisation, Pratique professionnelle

« L’éthique est élastique ». Elle peut être un argument vide de sens qui, à l’image de certains produits « verts », sert à la valorisation d’entreprises dont l’objectif est de vendre à n’importe quel prix. Des exemples nous sont donnés dans le domaine de la consommation où l’éthique vient au secours des crises et scandales sanitaires pour redonner confiance aux consommateurs. Qu’en est-il pour notre secteur ? La demande d’éthique est forte. Elle est actuellement mise en valeur par le Haut Conseil du travail social (HCTS) qui préconise la création de comités éthiques au sein des institutions et collectifs de professionnels. Mais faut-il pour autant se décréter comité éthique si l’on ne respecte pas une certaine organisation et philosophie de l’action ? L’auteur donne à voir, à titre d’exemple, le fonctionnement d’un espace éthique départemental. Il rappelle en conclusion que la réflexion éthique, loin de venir au chevet du travail social, en est une composante majeure qui l’accompagne.

Les transactions partenariales dans le travail social : des institutions incertaines

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Partenariat, Institution, Organisation, Socialisation, Action collective

Une recherche menée au début des années 2000 en France sur deux partenariats dans l’insertion sociale et professionnelle montre que les tensions entre les logiques des acteurs créent un contexte local fait d’incertitudes diverses et construisent une situation semi-structurée, caractéristiques des transactions sociales. Dans les deux cas, une forme d’institution de l’action marquée par la précarité et l’incertitude a émergé. Les acteurs, de manière visible ou officielle ou de manière plus clandestine, ont procédé à des arbitrages pour construire une « organisation » locale qui les a rassemblés. Les transactions sociales qui en ont résulté manquaient de la garantie de durée et du monopole du pouvoir légitime qui font la force de l’institution. Mais elles se sont développées parce qu’elles ont laissé aux acteurs des marges de manoeuvre pour transiger.

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