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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Toxicomanies et parentalité

Article de Coralie Cadène, Elsa Lorphelin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 328, juin-juillet 2019, pp. 22-24.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Petite enfance-Périnatalité, Observation, Soutien à la parentalité, Toxicomanie, Sevrage, Prise en charge, Puéricultrice, Attachement, Relation enfant-mère, Nourrisson

Dans les services de maternité ou de néonatologie, il existe une recrudescence d’accueil de parents toxicomanes et/ou polydépendants. Le syndrome de sevrage néonatal est difficile, tant pour les parents que pour les soignants qui les accompagnent. De plus, il s’agit d’une pathologie taboue pour laquelle les équipes ne sont pas assez formées. La puéricultrice a un rôle primordial à jouer dans la prise en soins de ces familles.

Maternité et toxicomanie : influence des problématiques maternelles et du syndrome de sevrage néonatal sur l'investissement de l'enfant

Article de Anaëlle Bazire

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 2, 2018, pp. 73-99.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Grossesse, Mère, Maternité, Addiction, Toxicomanie, Sevrage, Nourrisson, Traitement de substitution, Relation enfant-mère

Les processus psychiques en jeu dans le devenir mère sont porteurs d’une potentialité transformatrice de la problématique addictive. Ceux-ci peuvent notamment favoriser un réaménagement des relations objectales permettant une décentration de l’objet-drogue et l’investissement de l’enfant réel progressivement reconnu dans son altérité. Nos observations, issues de notre clinique en CSAPA et d’un travail de recherche auprès de femmes enceintes et jeunes mères consommatrices d’opiacés et/ou sous traitement de substitution aux opiacés, mettent en évidence que les possibilités d’un tel investissement ne sont pas équivalentes pour toutes les femmes et reposent sur leur capacité à progressivement intégrer et élaborer, d’abord, les changements psychiques et corporels induits par l’état de grossesse et la présence de l’autre en soi, puis les problématiques remobilisées par la régression induite par les soins au bébé. Cela reste toujours fragile et est bien souvent influencé par le syndrome de sevrage néonatal et la dynamique conjugale, pouvant conduire à une reprise des consommations de toxiques.

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