PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
De la rencontre avec des personnes en situation de grande précarité dans différents dispositifs du secteur de l’urgence sociale, et plus particulièrement dans un CHRS, est née une réflexion d’abord engagée comme éducatrice spécialisée, puis dans le cadre d’études en psychanalyse. Le phénomène caractéristique de l’errance et de la grande marginalité, désigné ici comme celui de « l’incarnation de l’étranger », consiste dans la « reprise », en tant que signifiants identitaires, des stigmates produits par le discours de l’exclusion.
Article de Marcelo Ricardo Pereira, Sébastien Ponnou
Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 127-135.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Formation, Travail social, Formation, Psychanalyse, Université, Intervention sociale, Éthique, Écoute, Brésil
Depuis ses fondations contemporaines dans les années 1940 en France, le travail social est traversé par une tradition clinique et psychanalytique qui irrigue les pratiques, les dispositifs institutionnels et les dynamiques de formation du secteur.
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 61-69.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Accompagnement, Transfert, Jouissance, Sujet, Handicap psychique, Foyer d'accueil médicalisé, Psychanalyse, Psychologue clinicien, Rentabilité, Usager, Médiation, Vie institutionnelle
Pour les éducateurs et pour les thérapeutes, les petits riens ne raisonnent pas de la même manière. En revanche, pour les uns comme pour les autres, les mêmes « petits riens » ont pour vocation de border l’existence et aider la personne à advenir en tant que Sujet.
Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 135-139.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sujet, Souffrance psychique, Psychanalyse, Société, Enfant placé, Colère, Psychothérapie, Travail social
Deux textes réunis dans un même article par les affects que le travail dans un cadre thérapeutique malléable a suscités en moi. Il y est question de la paroi étanche qui semble assourdir l’écoute entre des intervenants institutionnels face aux personnes en difficulté sociale. Deux langues, semble-t-il. Deux mondes qui ne semblent plus pouvoir communiquer, qui s’ignorent. Confrontation avec une souffrance impensable qui en devient inaudible. Ces écrits témoignent de ma colère et de l’urgence de penser l’humain.
Inspirée par la psychanalyse groupale et familiale, je centre mon écoute sur ce qui se répète de l’histoire du sujet dans sa rencontre avec ce siècle.
"La loi de cohésion sociale et la mise en ouvre des politiques de santé publique et des politiques locales d'insertion amènent professionnels du social et de la santé à articuler les interventions et rôles de chacun. Par ailleurs la situation socio économique française révèle des situations précaires de plus en plus nombreuses, ce sont des indicateurs
criants à la fois dans le domaine de l'économie et du travail mais également dans les systèmes de soins, d'éducation, de la vie sociale et culturelle. Ainsi, les questions sociales interpellent, plus directement les fonctionnements et les pratiques de tous les membres de la société. [...] A l'heure du passage de la psychiatrie à la santé mentale, les équipes spécialisées sur les secteurs territoriaux ont un rôle d'articulation du sanitaire et du social autour de l'approche globale du patient. Comment se réalise ce travail? Quelles pratiques modifie-il ? Quelles conséquences entraine t-il sur le service rendu au public ? Quels dispositifs complémentaires les professionnels et/ou les politiques pourraient-ils insuffler ? [Présentation de l'éditeur].
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 95, septembre 2014, pp. 138-144.
Mots clés : Travail social, Santé mentale, ITEP, Psychanalyse, Lien social, Discours, Symptôme, Éthique
"La dialogie entre travail social et santé mentale, telle qu'elle se déploie au sein des Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques, nous permet d'interroger à nouveaux frais les fondements de la fonction éducative, à l'appui d'une conception psychanalytique du lien social. La référence au discours du maître s'en trouve confortée mais déplacée : de l'effet à l'usage, de la loi au désir, de l'autorité à l'incomplétude, du nom-du-père à la nomination, au semblant, à l'invention ... La clinique de la psychose et l'étoffe contemporaine du discours portent contribution au débat en soutenant, dans le champ du travail social, la nécessité d'une politique du symptôme corrélée à une éthique de la conviction, du réel et de la responsabilité."
Paru dans la revue La Revue canadienne de psycho-éducation, vol. 25, n° 1, janvier-juin 1996, pp. 1-24.
Mots clés : Intervention psychosociologique, Éducation spécialisée, Déontologie, Travail social, Évaluation, Compétence, Psychanalyse, Psychothérapie, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL