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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

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Radicalisation au féminin, le djihadisme comme symptôme du mal de transmission psychique

Article de Aziz Essadek, Tamara Guénoun

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge

À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.

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L’enfant face aux violences conjugales, survivre malgré tout

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 352, décembre 2021, pp. 25-28.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Agression, Maltraitance, Prise en charge, Protection de l'enfance, Traumatisme, Maltraitance psychologique, Filiation, Trouble du comportement, Attachement, Insécurité, Droit de visite

Si les deux plans triennaux interministériels de lutte contre les violences conjugales, de 2017 et 2019, ont permis une meilleure reconnaissance de la réalité de ces faits, l’impact sur les enfants exposés reste trop peu pris en compte, alors que les conséquences peuvent être considérables. Une analyse des enjeux de ces violences sur les enfants permet d’envisager des perspectives de prises en charge.

L’histoire de la protection de l’enfance

Article de Michèle Taflin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 332, décembre 2019, pp. 12-13.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Approche historique, Protection de l'enfance, Accompagnement, Filiation, ASE, Prise en charge

Cet article présente l'évolution de la protection de l'enfance au fil des siècles.

Accueil et accompagnements socio-éducatifs des mineurs non accompagnés au foyer de l’enfance : bouleversements des prises en charge, adaptation des pratiques et complexité des mesures de protection

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 66-73.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Protection de l'enfance, Travail social, ASE, Mineur non accompagné, Vulnérabilité, Enfance en danger, Prise en charge, Pratique professionnelle, Accueil

Depuis peu, les réalités des structures chargées de l’accueil et de la prise en charge de l’enfance en danger, placée en foyer de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), ont été « bouleversées » par l’arrivée parfois massive des mna. En effet, deux types de publics coexistent dans ces structures. Les premiers, classiquement accueillis par ces services, sont des enfants victimes de carences éducatives ou de mauvais traitements obligeant à une rupture familiale. Les seconds, relativement récents dans ces dispositifs, sont des mineurs isolés non accompagnés sur le territoire français (MNA). Si tous ont besoin de protection, leurs accueils puis leurs accompagnements socio-éducatifs doivent prendre en compte leurs réalités quotidiennes et leurs trajectoires antérieures, ce qui s’avère complexe, voire paradoxal, pour les mineurs étrangers.
Dans la société contemporaine, et au-delà des nécessaires adaptations de pratiques professionnelles, c’est aussi un élargissement et un changement de conceptualisation de la prise en charge de l’enfance en danger qui se réalise : de la protection rapprochée à la protection distanciée.

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Récit de la prise en charge d’un enfant par une auxiliaire de puériculture référente

Article de Fahamia Aboudou

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 325, mars 2019, pp. 30-32.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pouponnière, Protection de l'enfance, Auxiliaire de puériculture, Réfèrent, Affectivité, Relation adulte-enfant, Confiance, Sécurité, Prise en charge

L’histoire de l’accompagnement du jeune Willid, arrivé à l’âge de 9 mois en pouponnière, illustre les facettes complexes du rôle de l’auxiliaire de puériculture référente. Pendant près d’un an, depuis leur rencontre, jusqu’à ce qu’il soit de nouveau confié à sa mère, la professionnelle a réussi peu à peu à gagner sa confiance, l’aider à grandir, le faire s’ouvrir à l’autre et prendre en assurance, sans jamais se substituer à ses parents.

Jeunes autochtones et protection de la jeunesse : leur point de vue sur leur prise en charge

Article de Marie Hélène Gagnon Dion, Jacinthe Rivard, Céline Bellot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Parole, Communauté, Perception, Prise en charge, Famille en difficulté, Québec (Province du)

La surreprésentation des jeunes autochtones dans les systèmes de protection de l’enfance au Canada est une réalité préoccupante. Cet article vise à partager le point de vue de jeunes autochtones quant à leur prise en charge par le système québécois de protection de la jeunesse. L’article s’appuie sur les données d’une recherche sur la judiciarisation de la pauvreté dont l’un des volets s’est tenu à Val-d’Or, au Québec, auprès de jeunes autochtones vivant en milieu urbain. L’étude s’inspire de la perspective de l’interactionnisme symbolique et aborde sous un nouvel angle la surreprésentation des jeunes autochtones dans le système de protection de l’enfance, en questionnant la signification qu’ils donnent à l’intervention de la protection de la jeunesse dans leur vie. Les jeunes autochtones rencontrés voient leur prise en charge comme une mesure de protection qui leur a permis de se soustraire à des conditions de vie difficiles. Ces résultats mettent en évidence qu’une action au niveau des conditions de vie des familles autochtones devrait être privilégiée pour éviter la surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance.

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Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.