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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Inclusion, bien-être et APA thérapeutique

Article de Aurélien Nosal, Ludwig Lecouëdic

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 54-61.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intégration, GEM, Sport, Activité physique, Sport adapté, Association, Adaptation, Handicap psychique, Santé

À l’heure où les cliniques psychiatriques ne se désemplissent pas, le rôle des GEM est primordial, pour « l’avenir du handicap psychique » notamment, mais également pour les personnes avec des troubles du spectre autistique ou vieillissantes. En effet, les groupes d’entraide mutuelle permettent d’apporter un autre regard : vierge et non médical. Certes, la distinction entre soin et accompagnement n’est pas toujours clarifiée correctement auprès de tous, ce qui ne donne pas encore une entière légitimité aux bienfaits des GEM. Il est vrai que pour le moment il n’y a pas assez de recul sur ces pratiques. Toutefois, Patrick Gohet, délégué interministériel aux Personnes handicapées, déclarait en 2004 dans une interview à Sport adapté magazine : « Il est indispensable que, dans les structures de vie et de travail où il y a des activités d’accompagnement, les activités physiques et sportives trouvent toute leur place. » C’est pourquoi l’association sportive Actiphypsy vise un accompagnement exigeant des usagers des GEM à partir d’une pratique raisonnée des activités physiques adaptées (APA) et accompagnés par des professionnels APA.

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Une démarche communautaire innovante : les Groupes d’entraide mutuelle

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 48-61.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Groupe thérapeutique, Insertion sociale, Association, GEM

Parmi les actions innovantes contribuant depuis une dizaine d’années aux alternatives à l’hospitalisation psychiatrique, les Groupes d’entraide mutuelle (GEM), en France, sont des collectifs d’usagers, devant avoir un statut juridique pour se faire reconnaître et financer par les pouvoirs publics. Ils interviennent sur la santé et sur la participation à la vie en société de personnes en situation de handicap psychique, avec une méthodologie particulière conçue par et pour les usagers. La spécificité des GEM est un exemple de la créativité associative. En même temps, elle interroge les orientations prises par les politiques sociales, à la croisée de deux options : la désinstitutionalisation favorisant l’inclusion sociale ou l’abandon de formules institutionnelles au nom de la réduction des coûts de l’aide à autrui.

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Psychothérapie et institutions

Article de Patrice HORTONEDA, Blandine PONET

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 96, novembre 2014, pp. 9-119.

Mots clés : Psychothérapie institutionnelle, Institution, Soin, Accompagnement, Travail social, Psychiatrie, Souffrance psychique, Culture, Transmission, Association, Psychose, Poésie, Accueil de jour, Atelier, Transversalité, Temps, Gestalt thérapie, Hospitalisation d'office, Transfert, Contre-transfert, SDF, Handicap psychique, Hospitalisation, Réinsertion sociale, Radio, Éthique, Enseignement spécialisé, Hôpital de jour, Psychiatrie infantile, Scolarisation, Pédagogie institutionnelle, ITEP, Antipsychiatrie, TOSQUELLES (François), GEM (GROUPE D'ENTRAIDE MUTUELLE), DELIGNY (Fernand), OURY (Fernand)

"La psychothérapie institutionnelle a contribué à refonder la psychiatrie en France après la Seconde Guerre mondiale, en sortant de l'asile, en investissant la cité. Ce mouvement s'est nourri de la psychanalyse, du surréalisme, de l'art, de politique et ainsi, a dépassé ses frontières. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Alors que le chômage et les autres formes de relégation, la planification bureaucratique envahissante exilent l'homme de son monde, de son tissu, de ses ouvertures, de tout ce qui permet le fragile processus de son humanisation, il semble résister (même isolé) dans ses savoir-faire. Il s'indigne, trouve à renouer des alliances, regagne plaisir, responsabilité et efficacité socialisante. Au cour du soin et du social, du plus singulier au plus collectif, ce savoir-faire est encore et encore à réinterroger afin d'y puiser l'enseignement dont il est la mesure."

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