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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Penser en autiste

Article de Jean Marc Cantau

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 101-110.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Handicap-Situations de handicap, Image, Autisme, Concept, Lien social, Pensée, Accompagnement, Image mentale, Symbolique

On travaille beaucoup actuellement à l’accompagnement des personnes autistes. Au-delà de pratiques adaptives, ne doit-on pas s’imprégner d’une logique du fonctionnement autistique ? Le mode de pensée en images des autistes, que Temple Grandin nous décrit dans ses livres, est exemplaire. C’est un appui pour penser l’autiste, au-delà de ses difficultés ou de ses habiletés, parfois prodigieuses.
C’est en tout cas un tremplin pour nous vers le mode de pensée autistique. Il nous permet d’installer des passerelles entre sa logique et la nôtre.

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Du "radical" au "radicalisé". Les usages médiatiques et politiques de la notion de "déradicalisation" en France (2014-2017)

Article de Clément Beunas

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 3-39.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Radicalisation, Vocabulaire, Concept, Analyse de contenu, Discours, Média, Vie politique, Idéologie, Sociologie

Cet article a pour objectif de retracer l’itinéraire de la notion de « déradicalisation » dans les champs médiatique et politique français. En examinant les usages de la notion à travers l’analyse de deux corpus, il montre comment la « déradicalisation » est brusquement apparue, s’est imposée comme une prérogative de l’État, puis a disparu pour se réfugier sous des formes euphémisées. En observant les publics faisant l’objet de discours quant à la nécessité de leur « déradicalisation », cet article montre comment la figure du « radical », traditionnellement utilisée pour désigner des militants d’extrême-gauche ou d’extrême-droite volontairement engagés dans la violence armée, a progressivement laissé place à celle du « radicalisé », qui désigne les individus suspectés de « djihadisme », présentés comme les véhicules passifs d’une idéologie qu’il appartient à l’État d’extraire.

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