PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 64-67.
Mots clés : Travail social : Métiers, Lien social, Pair aidant, Relation d'aide, Travail social, Reconnaissance, Expérience, Établissement social et médicosocial, Rencontre, Soutien psychologique, Enfant handicapé, Conseil de la vie sociale
L’expérience de l’autre, le fait de pouvoir partager un vécu peut devenir un soutien, une aide. C’est en partant de ce postulat que des structures médico-sociales développent des temps de rencontre entre les aidants mais aussi entre pairs. La relation à l’autre ayant partagé ce vécu fait alors écho. C’est au travers de rencontres de parents ou encore de temps d’échanges entre jeunes accompagnés dans les structures et « anciens dehors » que l’on observe l’expérience qui devient aidante.
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 102-110.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Prévention spécialisée, Travail social, Approche globale, Jeune, Reconnaissance, Identité sociale, Quartier
À partir de récits d’expériences professionnelles menées dans le cadre de la prévention spécialisée, ce texte défend l’intérêt d’une approche éducative globale prenant en compte la singularité des parcours des jeunes ainsi que leur histoire de vie, celle de leur famille et de leur quartier. Il s’agit ainsi de replacer dans un contexte social et historique la radicalité qu’ils expriment sous diverses formes, en mettant leur vie et celle d’autrui en danger.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance
La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 45-52.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Reconnaissance, Savoir, Expérience, Addiction, Pair aidant, Rôle, Risque, Travail social, ASUD (Auto-support des usagers de drogue)
Dans cet article, les auteurs cherchent à développer de quelle façon Asud peut œuvrer à la véritable reconnaissance des savoirs expérientiels liés aux addictions et à l’intégration du travail-pair en addictologie.
Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 127-136.
Mots clés : Travail social : Métiers, Centre social, Travail social, Épidémie, Reconnaissance, Équipe soignante, Coopération, Accompagnement social, Crise, Travailleur social, Intervention sociale
La Covid-19 a déclenché une mobilisation collective sans précédent. Cependant, l’urgence sanitaire a conduit à mettre en avant les soignants et à ne prendre en considération le travail social qu’au titre d’une deuxième ligne. Or, l’ampleur des problèmes sociaux et la nécessité de toujours lier la prévention, l’action sociale, les soins, la réhabilitation et les objectifs d’inclusion supposent de souligner la solidarité indispensable de tous les acteurs. Au minimum, les coopérations entre travailleurs sociaux et soignants doivent être renforcées. Elles appellent enfin une reconnaissance sociale partagée.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 45-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Recherche universitaire, Diplôme, Reconnaissance, Professionnalisation, Légitimité, Savoir
La question de savoir si le travail social est une profession peut être abordée à travers le prisme du doctorat en travail social. En effet, ce diplôme n’existe pas partout (comme en France, en Suisse et en Belgique par exemple) et, quand il existe, il souffre toujours d’un manque de légitimité, notamment par rapport à la sociologie. Si l’on considère que la reconnaissance d’une expertise scientifique est un gage d’existence en tant que profession, alors le travail social souffre en la matière d’un processus de reconnaissance fragile et partiel, tant que ce champ n’aura pas la légitimité pleine et entière de produire scientifiquement un savoir pour son usage professionnel. Nous proposerons de dresser un panorama des enjeux de professionnalisation du travail social, à travers l’analyse des freins et des intérêts qui se situent au cœur de la création et du développement d’un doctorat au service de ce champ professionnel.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 34-44.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social : Formation, Travail social, Travailleur social, Hôpital, Médecine, Professionnalisation, Reconnaissance, Identité professionnelle
Qu’en est-il aujourd’hui du travail social en milieu hospitalier ? Quelles sont ses spécificités ? Pour aborder ces questions, il importe d’abord de montrer ce que ces spécificités doivent à celles qui se posent plus globalement dans et pour l’univers du travail social. Une des sources les plus prégnantes dans la professionnalisation et la reconnaissance du travail social est sans nul doute celle de la médecine. À cette domination par le champ médical s’en ajoutent d’autres, issues des champs économique, politique et juridique. Comment dès lors donner de la consistance à ce « groupe professionnel » au sein de cet univers tellement dépendant ? C’est aujourd’hui un défi essentiel pour le travail social hospitalier.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 109-114.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Conduite à risque, Délinquance juvénile, Activité physique, Plein air, PJJ, Sport, Intégration, Morale, Projet éducatif, Protection de l'enfance, AEMO, Éducation spécialisée, Travail social, Reconnaissance
Une étude sur les effets des activités physiques de pleine nature (APPN) sur la modification des prises de risques chez des jeunes en difficultés. Une méthodologie qualitative alliant récits de vie et entretiens semi-directifs auprès de jeunes pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Les participants ayant connu un suivi par les APPN (Trophée sport aventure) affichent un changement positif dans leurs conduites. Elles sont transformées de conduites ordaliques et destructrices en conduites structurantes et maîtrisées.