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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’ISIC, pour redonner du sens au travail social

Article de Sylvie Kowalczuk

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 148-153.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Travail social, Accompagnement social, Empowerment, ISIC, Éthique, Estime de soi, Citoyenneté

L’accompagnement social est bousculé par la dureté des situations, les problématiques extrêmes, les précarités multiples, avec en toile de fond des injonctions, procédures et dispositifs allant parfois à l’encontre du travail social dans son acceptation originelle : « Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement. » L’ISIC est le lieu qui réunit tous ces principes qui donnent corps au travail social. Et pourtant, c’est une pratique encore trop peu utilisée.

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Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

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L’action communautaire des biffins, un défi pour le travail social

Article de Olivia Mercier, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 137-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Commerce, Empowerment, Pauvreté, Solidarité, Groupe, Émancipation, Précarité, Insertion sociale, Économie

Le travail social fait l’objet de critiques qui soulignent ses carences et le besoin de repenser l’action sociale dans la mesure où elle est susceptible de priver les personnes de leur force de proposition et d’initiative. Un ensemble de pratiques citoyennes propose un changement de paradigme et s’inscrit dans le sillage de l’action communautaire. Il s’agit de démarches d’action collective qui relèvent d’une logique d’empowerment par la valorisation des ressources des personnes, des groupes, des communautés. C’est une action politique, levier pour le pouvoir d’agir des plus pauvres et des exclus, capable d’appuyer le déploiement de formes inédites d’organisation et de solidarité issues de collectifs citoyens qui viennent questionner le travail social. Cependant, l’action communautaire reste difficile à cerner car elle agit dans plusieurs domaines et s’exprime sous différentes formes. Pour cette raison, nous nous sommes intéressées à une pratique spécifique, celle des biffins en Île-de-France, de l’Association de marché écologique individuel organisé de la récupération (AMELIOR). Elle favorise une forme d’insertion renouvelée, ainsi non seulement les biffins s’auto-organisent mais ils revendiquent des droits dans une visée d’émancipation par l’occupation d’espaces socio-économiques dont ils sont généralement exclus. Nous questionnerons ainsi l’impact de l’action communautaire des biffins sur les pratiques et le cadre du travail social.

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L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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Les marches exploratoires de femmes : quand un dispositif à visée participative renforce le pouvoir d’agir des professionnels de l’action sociale

Article de Laure Ferrand

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 97-109.

Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Espace, Milieu urbain, Innovation sociale, Médiateur, Participation, Partenariat, Citoyenneté, Autonomie, Travail social, Empowerment

Lorsque le gouvernement français lance, en 2013, l’expérimentation des marches exploratoires de femmes dans 12 villes, l’objectif est double : favoriser la participation citoyenne des femmes des quartiers prioritaires et leur permettre de réinvestir l’espace public. Cet article interroge l’impact de ce dispositif auprès du public auquel il s’adresse et auprès des professionnels de l’action sociale qui l’ont porté sur les territoires. Si la participation est l’objectif premier, une triple injonction opère auprès des habitantes : de participation, d’autonomie et d’émancipation. De plus, ce dispositif renforce le pouvoir d’agir des professionnels qui ont été formés à la méthodologie des marches exploratoires, accroissant leur légitimité et leur assise sur le territoire.

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Les capacités d’agir des travailleurs sociaux

Article de Carolyne Grimard, Martine Zwick Monney

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 85-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Usure professionnelle, Négociation, Récit de vie, Institution, Temps, Relation d'aide, Partenariat, SDF, Chômage de longue durée, Empowerment

L’empowerment étant souvent approché sous l’angle des destinataires des prestations sociales, cet article l’aborde sous celui des travailleurs sociaux. Au travers d’exemples tirés de nos recherches sur l’aide à
l’insertion socioprofessionnelle (Zwick Monney, 2015) et l’aide aux sans-abri (Grimard, 2011, 2016), nous montrerons comment les professionnels, afin de construire la relation face à des situations paraissant sans solution, développent un ensemble de capacités et de stratégies reposant sur différentes formes de transactions sociales. Les professionnels font en effet face à un processus permanent d’arrangements, d’ajustements, de recherche de compromis, qui se concrétisent notamment sous la forme de coproduction des récits de vie et de mobilisation de ressources privées. Ces capacités d’agir étant aujourd’hui terminantes dans l’intervention sociale, la question de leur développement est également abordée.

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