Article de Claire Metz, Daria Silhan, Anne Thevenot
Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 69-88.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Épidémie, Relation enfant-mère, AEMO, Test, Enfant, Santé, Santé mentale, Prise en charge, Symbiose, Insécurité, Covid-19
Les violences conjugales affectent durablement la santé psychique et physique des enfants qui y sont exposés. Dans le contexte de la covid-19, les auteures explorent, selon une étude longitudinale d’un an, le monde psychique interne de mères et de leurs enfants en repérant les enjeux qui relèvent de la crise sanitaire. La méthodologie est constituée d’entretiens semi-directifs, d’épreuves projectives (test-retest Thematic Apperception Test, Children’s Apperception Test ; dessins de famille) afin d’apprécier l’évolution des enfants et de leur mère dans le cadre d’une mesure d’action éducative en milieu ouvert. Parmi les premiers résultats, les protocoles de Jérémy et de sa mère résonnent en écho, révélant en particulier l’éviction du père. L’exploration croisée montre une symbiose anxiogène entre mère et fils renforcée par le confinement, les privant de tiers familial et de tiers social. Ces résultats indiquent la nécessité d’une prise en charge éducative et thérapeutique.
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Article de Sophie Rouay Lambert
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 353, janvier 2022, pp. 12-17.
Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Précarité, Enfant, Souffrance psychique, Logement, Logement insalubre, Puéricultrice, Psychologie du développement, Témoignage, Vie quotidienne, Prise en charge, Prévention
Loin d’être un phénomène marginal, les conséquences du mal-logement sur le devenir des enfants sont peu étudiées. La reconstitution de parcours institutionnels, à travers la parole de leurs “publics cibles”, contextualise le propos. La connaissance empirique de puéricultrices témoigne de la diversité des maux. Ces constats obligent à une réelle mobilisation politique de prévention des risques avérés d’une construction identitaire dans la souffrance et d’une reproduction sociale dans la précarité.
Article de Michel Silvestre
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 3, 2020, pp. 237-253.
Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Enfant, Prise en charge, Psychothérapie, Théorie, Récit de vie
Dans cet article nous présenterons une prise en charge intégrative du traumatisme chez l’enfant, prise en charge s’appuyant sur une articulation de la clinique individuelle et de la clinique relationnelle. Nous rappellerons quelques notions sur le psychotraumatisme et sur la thérapie EMDR. Deux cas cliniques illustreront nos propos et interrogeront le lecteur : Entretiens familiaux systémiques au service de la thérapie EMDR, ou thérapie familiale articulée avec une prise en charge EMDR ?
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Article de Morgan kitzmann
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 187-206.
Mots clés : Enfance-Famille, Garde des enfants, Grands-parents, Classe sociale, Norme, Prise en charge, Enfant
En marge des structures formelles de garde, certains parents ont recours à l’aide informelle des grands-parents pour la prise en charge des jeunes enfants. Cet article s’attelle à montrer que l’aide des grands-parents n’est pas homogène. Elle prend des formes diverses. En s’appuyant sur des entretiens qualitatifs, cette analyse permet de dégager différents types de garde, leurs modalités et leurs déterminants : la garde intensive, la garde de dépannage, la garde de routine et enfin la garde de loisirs. D’une part, selon l’appartenance sociale, les individus vont plus ou moins mobiliser certains types de garde. D’autre part, ils peuvent mobiliser un même type de garde de différentes façons, selon la façon qu’ils ont d’adopter la norme de bonne grand-parentalité. La prise en compte du milieu social d’origine et de la structure familiale met en lumière des ressources grands-parentales inégales selon les individus ; ceci mène alors à penser des grands-parentalités et non une image uniforme de la grand-parentalité.
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Article de A. Condat, F. Bekhaled, N. Mendes, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 7-15.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Identité sexuelle, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Genre
La dysphorie de genre est un trouble rare et en l’absence de centre dédié, chaque pédopsychiatre français aura rencontré environ 2 à 4 cas au cours de sa carrière. Aussi, en l’absence d’expérience clinique partagée ni de réflexion intégrée, chacun est-il tenté de se faire son idée à partir de quelques observations, dans un contexte où ces questions cliniques sont traversées par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Alors que des consultations spécialisées dans l’évaluation clinique et la prise en charge des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent se sont développées depuis les années 1970 à l’étranger, l’accès à une information et à des soins spécialisés n’est pas encore bien établi en France. C’est dans ce contexte qu’une consultation spécialisée identité sexuée a été créée au sein d’un service hospitalo-universitaire parisien.