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Clinique des groupes et des institutions : perspectives ouvertes par l'oeuvre de Jean Claude Rouchy

Article de Jean Pierre Pinel, Claudio Neri, Anne Lise Diet, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 108, juillet-décembre 2017, pp. 9-152.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Immigration-Interculturalité, Psychosociologie, Psychanalyse, Psychanalyste, Interculturel, Groupe d'appartenance, Thérapie de groupe, Ethnopsychanalyse, Association, Approche clinique, Analyse institutionnelle, Intergénérationnel, Traumatisme, Rouchy (Jean Claude)

Psychologue, psychosociologue, psychanalyste, analyste de groupe et d’institution, Jean-Claude Rouchy a contribué à fonder et à développer la clinique des groupes et des institutions. Ce numéro de Connexions met en perspective ses engagements de clinicien et ses théorisations. Pour soutenir et transmettre ses différentes pratiques, il a déployé une intense activité de publication, personnelle et collective, et assuré les fonctions de rédacteur en chef de la revue Connexions ainsi que de la Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe avec Jacqueline Falguière. Il s’est engagé dans des activités associatives destinées à offrir un espace d’élaboration partagée pour ses membres et proposer des formations aux praticiens, en créant l’ARIP avec Eugène Enriquez et Guy Palmade notamment, l’Association européenne d’analyse transculturelle de groupe et l’Association européenne d’analyse de groupe et d’institution Transition. L’activité clinique et institutionnelle foisonnante de Jean-Claude Rouchy a donné lieu à des propositions méthodologiques et conceptuelles novatrices qui ont à être revisitées. Ce numéro restitue les théorisations originales qui ont été les siennes et en dégage les prolongements au travers de quatre axes princeps : l’analyse de groupe, les interventions dans les institutions, les rapports entre inter- et transculturel, et le transgénérationnel. Des témoignages de praticiens et de responsables d’institutions qui ont bénéficié de son accompagnement, des contributions sur les dynamiques associatives, les enjeux de transmission et le devenir des associations ayant pour objet l’analyse de groupe et d’institution complètent ce numéro.

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De l’informalité à la « transparence » : institutionnalisation et statut de la critique dans les réformes de la rétention administrative des étrangers en France

Article de Nicolas Fischer

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 4, décembre 2015, pp. 455-476.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfermement, Centre de rétention administrative, Étranger, Immigration, Illégalité, Sociologie, HISTOIRE, Association, Droits de l'homme, Réforme, 1975-2010

En mobilisant des sources de presse et archivistiques, cette contribution propose un retour socio-historique sur trois séquences « critiques » de réforme de la rétention des étrangers en France. Le rapprochement de ces trois périodes – les années 1975-1984, le seuil des années 2000, et enfin la période 2007-2010 – révèle en premier lieu l’institutionnalisation de la rétention, pratique policière informelle progressivement codifiée et amplifiée. Elle souligne surtout la configuration particulière dans laquelle s’inscrit l’institution à chacune de ses réformes : dès les années 1980, chaque centre accueille en effet des militants associatifs officiellement mandatés pour assister les étrangers, mais qui conservent également la faculté de dénoncer publiquement certaines situations observées sur le terrain. Chaque réforme de l’organisation des centres de rétention est alors simultanément l’occasion de réexaminer les conditions de l’expression légitime de cette critique et les formats qu’elle peut adopter. Mais l’existence de cette critique associative « instituée » tend également à modifier les conditions dans lesquelles ces réformes mêmes sont débattues, en élargissant l’arène de discussion à de nouveaux acteurs ou de nouvelles thématiques.

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