Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 31

Votre recherche : *

Entre aides et entraides. Enquête sur les expédients alimentaires de trois personnes immigrées sans-domicile

Article de Paolo Renoux

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 109-130.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Immigré, Aide alimentaire, Budget, Conditions de vie, Alimentation, Autonomie, Émancipation, Accueil d'urgence, Ethnographie, Bien-être

Cet article s’appuie sur une enquête de l’Observatoire du Samusocial de Paris, « Hors-Service », portant sur les manifestations socio-économiques de la crise sanitaire de Covid-19 sur les personnels du secteur de l’hôtellerie-restauration, et menée en 2020 et 2021. Les budgets de trois personnes sans domicile y sont étudiés dans une perspective ethnocomptable sous l’angle spécifique de l’alimentation. La description des économies domestiques met en lumière tout un panel d’activités, de ressources et de relations sociales qui s’articulent pour former un équilibre budgétaire. Au sein de ces portefeuilles de subsistance, le recours à l’aide alimentaire côtoie de multiples façons de se nourrir à moindre coût. L’aide d’urgence ne remplit pas toujours le même rôle, pouvant paradoxalement devenir vectrice d’indépendance et d’émancipation alimentaire. L’enquête met en évidence les usages et les enjeux multiples de l’alimentation qui, loin de se réduire à son intérêt nutritionnel et à ses implications économiques, s’inscrit dans la recherche d’une vie, sociale et domestique, qui vaut la peine d’être vécue. L’étude des budgets, ici ceux de l’alimentation, déborde largement la question économique pour permettre une compréhension fine du vécu des personnes sans domicile, de leurs évaluations quotidiennes et de leurs horizons biographiques.

Accès à la version en ligne

Prendre en compte la santé des accueillis : entretien avec une secrétaire générale du Secours populaire

Article de Alizé Cavé

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 82-87.

Mots clés : Santé-Santé publique, Aide alimentaire, Santé, Précarité, Épidémie, Pratique professionnelle, Association caritative, Témoignage, Bien-être, Qualité, Alimentation, Accès aux soins, Secours populaire, Covid-19

Dans cet entretien, la secrétaire générale d’une fédération du Secours populaire expose le défi que constitue l’amélioration de la qualité des produits de l’aide alimentaire et insiste sur la nécessité d’entendre la santé au sens large, en l’intégrant au sein de chacune des activités développées par l’association. À ce titre, la période de confinement a permis aux bénévoles et salariés d’avoir un retour réflexif sur leurs pratiques.

Accès à la version en ligne

Le droit à l’alimentation durable en démocratie

Article de Dominique Paturelle

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 163-167.

Mots clés : Lien social-Précarité, Droit, Alimentation, Aide alimentaire, Précarité, Recherche sociale, Non-recours, Modèle, Droit de la sécurité sociale

Ce texte rend compte d’une des dimensions des travaux engagés sur l’accès à l’alimentation durable des familles et des personnes à petits budgets : celle de la non-effectivité du droit à l’alimentation en France. Ces réflexions en partie issue d’un séminaire de recherche débouchent sur la proposition d’une sécurité sociale de l’alimentation appuyée, d’une part, sur un droit à l’alimentation durable et, d’autre part, sur le modèle du régime général de la sécurité sociale.

Accès à la version en ligne

Coordination et coopération territoriales, des outils essentiels pour agir collectivement en faveur de l’accès à une alimentation de qualité

Article de Marc Alphandéry, Florian Laboulais, Dominique Picard

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 143-157.

Mots clés : Lien social-Précarité, Alimentation, Qualité, Coordination, Territoire, Coopération, Aide alimentaire, Changement, Participation, Bénéficiaire, Inégalité

L’alimentation de qualité est au cœur d’enjeux majeurs pour la résilience de nos sociétés mais reste pourtant inaccessible au plus grand nombre, une fracture encore renforcée par la crise sanitaire et économique actuelle. Favoriser un accès universel à l’alimentation de qualité doit donc plus que jamais être une priorité.
Cet objectif appelle une réponse systémique mêlant une profonde transformation des politiques nationales et internationales et le développement de multiples solutions locales inclusives et solidaires. La coordination territoriale joue un rôle fondamental dans cette approche systémique en permettant une action cohérente pour répondre au mieux aux diverses situations. Mais, au-delà de cette nécessaire coordination, les acteurs locaux doivent engager de véritables coopérations pour faire émerger des projets collectifs renforçant l’accès à une alimentation de qualité à travers la mutualisation de moyens, de savoirs et de compétences et permettant la participation (sous différentes formes) des personnes en situation de précarité à la conception et à la mise en œuvre des initiatives.
À partir de plusieurs exemples inspirants de coordinations et de coopérations territoriales, cet article analyse les principaux enjeux de la construction de la gouvernance territoriale autour de l’accès à une alimentation de qualité.

Accès à la version en ligne

Quelles orientations et quelles stratégies d’intervention auprès des populations en situation de pauvreté pour la prévention de l’obésité ?

Article de John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 111-123.

Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Obésité, Précarité, Pauvreté, Diététique, Atelier, Cuisine, Restauration collective, Prévention, Etats Unis

Cet article fait le point sur un problème majeur de santé publique : l’augmentation constante depuis trente ans du surpoids et de l’obésité. Si ce phénomène s’avère bien plus inquiétant encore dans le monde anglo-saxon, les stratégies de prévention et de traitement sont à certains égards plus développées. À travers deux exemples, la restauration scolaire et les ateliers cuisine proposés aux personnes en situation de grande pauvreté, l’auteur fait ressortir quelques traits saillants de ces différentes approches.

Accès à la version en ligne

Les pratiques d’aide alimentaire : quel accompagnement social pour quelle forme de distribution ?

Article de Henriette Steinberg

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 99-110.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Aide alimentaire, Pauvreté, Solidarité, Alimentation, Relation interpersonnelle, Épidémie, Jeune, Innovation, Secours populaire français

Plus de 10 millions de personnes dans notre pays ne peuvent subvenir, par leurs propres moyens, à leurs besoins essentiels. Le Secours populaire français, depuis des décennies, mobilise toutes les énergies possibles, de toutes origines et tous milieux pour que la dénutrition, l’insuffisance alimentaire, l’angoisse de la faim ne soient plus la hantise des familles pauvres. Des dizaines de milliers de personnes inventent toutes les formes imaginables de collectes pour acquérir le nécessaire et le mettre à disposition de celles et ceux qui en ont impérieusement besoin. La puissance publique en France, comme en Europe, y contribue sous les formes qui lui sont propres. Mais rien ne remplace la relation chaleureuse d’humain à humain, que la solidarité inconditionnelle cimente et qui rend fier de faire reculer l’angoisse et le malheur. Cette démarche d’égal à égal est depuis toujours celle du Secours populaire français. L’article présenté ici en calibre la mise en œuvre.

Accès à la version en ligne

Banques Alimentaires : une aide alimentaire structurée autour d’un écosystème circulaire solidaire

Article de Barbara Mauvilain, Suzanne Evain

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 65-79.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Accompagnement social, Alimentation, Économie sociale et solidaire, Lien social, Bénéficiaire, Insertion sociale, Don, Autonomie, Crise, Fédération française des Banques Alimentaires, Loi 2016-138 du 11 février 2016, Loi 2020-105 du 10 février 2020

Depuis sa création en 1984, le réseau des Banques Alimentaires s’est développé, structuré, professionnalisé et constamment adapté. En 2020, les Banques Alimentaires ont accompagné plus de 2 millions de bénéficiaires. Ce travail est accompli au quotidien par les 79 Banques Alimentaires et leurs 31 antennes. Il s’appuie sur les quelque 7 000 bénévoles et plus de 500 salariés qui assurent un maillage au plus près des territoires en France métropolitaine, aux Antilles et à la Réunion. Les Banques Alimentaires distribuent leurs produits à plus de 6 000 associations et CCAS partenaires. Depuis mars 2020, la crise sanitaire et sociale a remis en avant l’importance de l’aide alimentaire. Elle a marqué la grande capacité d’adaptation et d’innovation de ce réseau, amplifiant souvent des transformations déjà engagées : distribution directe, achats de produits alimentaires locaux diversifiés et de qualité, distribution de produits d’hygiène, prévention santé, dispositifs pour les étudiants, etc. Ancrées sur un modèle non lucratif qui s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire, les Banques Alimentaires ont pour projet d’inscrire leur action dans les grands défis auxquels notre société est confrontée : la lutte contre le gaspillage, le lien entre nutrition et santé, le changement climatique, la construction de systèmes alimentaires locaux, la réduction des inégalités sociales.

Accès à la version en ligne

État des lieux des inégalités de santé liées à l’alimentation : analyse quantitative

Article de Chantal Julia, Julia Baudry, Mathilde Touvier, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 37-48.

Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Inégalité, Santé, Population, Vulnérabilité, Comportement alimentaire, Activité physique, Prévention sanitaire, Statut social, Aide alimentaire, Précarité

Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».

Accès à la version en ligne

Arrangements autour des stigmates de la maladie chronique chez les adolescent·e·s

Article de Séverine Dessajan

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 87-106.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Adolescent, Stigmatisation, Sociologie, Différence, Image du corps, Alimentation, Intimité, Adaptation

À partir d’une recherche en sociologie compréhensive, menée en partenariat avec le service de gastro-entérologie de l’Hôpital Necker–Enfants malades, nous avons rencontré vingt-quatre adolescent·e·s atteint·e·s de maladie chronique digestive, recueilli leur expérience de la maladie, leur quotidien. Le statut de malade donne une étiquette à l’adolescent·e, qui n’en veut pas forcément, qui ne veut pas être stigmatisé·e, d’autant plus qu’il ou elle se trouve dans ce cycle de vie, synonyme de construction individuelle. Nous avons cherché à comprendre les variations de comportements de ces adolescent·e·s. Or ces variations peuvent être de trois types : selon que l’expérience de la maladie remonte à la naissance ou qu’elle se soit déclarée au moment de l’entrée au collège, selon que la maladie est visible que ce soit par les symptômes ou par le traitement, enfin selon qu’on soit fille ou garçon, le rapport au corps, à la maladie et au traitement est différencié. Quels arrangements mettent-ils ou elles en place pour accepter les stigmates associés à ces pathologies ?

Accès à la version en ligne