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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La Belgique face à la crise migratoire : analyse critique de l’accueil

Article de Elsa Mescoli

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 95-106.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Crise, Migration, Réfugié, Accueil, Politique, Belgique

Le discours sur la « crise migratoire » apparu depuis 2015 décrit un double processus : d’une part, l’augmentation progressive du nombre de demandeurs d’asile cherchant refuge en Europe ; d’autre part, une crise de l’accueil questionnant les politiques de gestion de ces nouveaux migrants. Ce chapitre vise à interroger plus particulièrement ce deuxième aspect depuis l’expérience et le vécu des acteurs concernés. Sur base des résultats d’un projet de recherche mené en Belgique, il s’agira d’étudier à la fois les formes de mobilisation émergeant auprès de la société civile pour faire face aux effets de la « crise » et au défaut de prise en charge des institutions, et les actions et pratiques des migrants eux-mêmes dans ce contexte. L’analyse critique de ces matériaux permettra de démontrer la complexité des enjeux de l’accueil.

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L’accueil des réfugiés en République tchèque

Article de Markéta Seidlova

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 79-94.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Statistiques, Droit d'asile, Réfugié, Politique, Accueil, Intégration, Travail social, République tchèque

Avec une population immigrée de 660 000 personnes, la République tchèque est la principale cible des migrants économiques parmi les pays d’Europe centrale. Cependant, le pays reste encore assez omis par la population des demandeurs d’asile, à la fois en nombre de demandeurs de protection internationale et en nombre de personnes y résidant avec un statut de réfugié accordé. Cela pourrait s’expliquer partiellement par le fait que le pays applique une politique très restrictive dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Sur un total de 99 352 personnes ayant demandé la protection entre 1993 et 2021, seulement 3 499 (soit 3,52 %) ont obtenu le statut de réfugié (l’asile). En ce qui concerne les pays d’origine des demandeurs d’asile, traditionnellement la plus grande partie (environ 50 %) des demandeurs d’asile sont les citoyens ukrainiens, qui font aussi le groupe immigré le plus nombreux. Côté juridique, les demandes de protection internationale sont régies par la loi n° 325/1999 Coll. sur l’asile qui définit la procédure complète, y compris le séjour dans différents types d’établissements pendant que le demandeur d’asile suit le processus. Le travail social dans ces structures consiste alors principalement en diagnostic, information, médiation, conseil ; et l’intervention de crise peut également être fournie.

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L'intervention sociale face à l'impératif sécuritaire. Système de défiance et colonisation du monde vécu

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 41-56.

Mots clés : Travail social : Métiers, Radicalisation, Travail social, Politique, Sécurité, Pratique professionnelle, Prévention, Confiance

L’auteur interroge les effets de la politique publique de lutte et de prévention contre la radicalisation dans le secteur de l’intervention sociale. Suite au discours d’Emmanuel Macron appelant à lutter contre le « séparatisme islamiste », l’auteur s’attache à comprendre les difficultés d’une politique faisant dialoguer grammaire sécuritaire et grammaire sociale. À partir d’une enquête de terrain de quatre ans s’appuyant sur la méthode de la participation observante et sur des entretiens semi-directifs, l’auteur propose une analyse du système de défiance généralisée générée par cette politique. La colonisation du travail social par la grammaire sécuritaire empêche les professionnels de l’intervention sociale d’accomplir leur mission. Pour conclure, l’auteur propose un changement de paradigme à partir du concept de « prévention des polarisations ».

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Ségrégation résidentielle et mixité sociale dans les quartiers pauvres et stigmatisés en Allemagne, France et Suisse

Article de Maurice Blanc, Jutta Guhl

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 153-170.

Mots clés : Lien social-Précarité, Quartier, Ghetto, Milieu urbain, Logement social, Mixité sociale, Sociologue, Théorie, Immigré, Pauvreté, Politique, DSU, Allemagne, France, Suisse

Le Rhin supérieur est une région européenne à cheval sur l’ Allemagne, la France et la Suisse. Dans le cadre du projet MARGE (2017-2019), financé par le programme de coopération transfrontalière INTERREG V de l’Union européenne, les auteurs ont comparé les politiques de logement des pauvres et des étrangers. Ils soulignent de grandes ambiguïtés qui sont présentes sous des formes un peu différentes : 1. L’accès au logement social est difficile pour les pauvres et les étrangers. Au début, ils passent souvent par le logement privé dégradé. « Le marché de l’insalubre » est très lucratif. 2. Il faut éviter deux types de confusions : d’abord entre mixité sociale (riches et pauvres) et mixité ethnique (nationaux et étrangers) ; ensuite entre mixité spatiale (on réside au même endroit) et mixité sociale (on échange) : la première ne débouche pas toujours sur la seconde et elles peuvent produire des violences, tant institutionnelles qu’interpersonnelles.

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La lutte contre les discriminations en France : construction et usages d'un espace public

Article de Ewa Bogalska Martin, Aline Prévert

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 101-118.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Politique, Approche historique, Droit, État, Vie politique, Analyse comparative, Modèle, Expérience, Victime, Reconnaissance

Après avoir longtemps constitué un « impensé » politique, la lutte contre les discriminations (LCD) constitue depuis les années 1990 un espace public, avec un dispositif d’ actions et un réseau d’ acteurs. Ce long chemin de traverse suivi par l’ évolution actuelle de sa prise en charge politique toujours inachevée est révélateur de la complexité de cet objet et de la difficulté de son traitement. Le texte présente les principaux résultats d’ une étude conduite en partenariat avec les grandes institutions de LCD, qui permettent de mieux comprendre la nature des relations qui se tissent entre l’ État, les acteurs impliqués sur ce champ et les « citoyens-victimes » qui cherchent à valider les normes juridiques et sociales prohibant la discrimination.

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Les coopérations, de nouvelles transactions dans le travail social ?

Article de Marc Fourdrignier

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération

Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.

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Au fondement des politiques d'immigration et de l'asile en Europe

Article de Emilie Duvivier

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 23-39.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Nation, Nationalité, État, HISTORIQUE, Immigration, Droit d'asile, Contrôle, Étranger, Politique, Europe

Les discours sécuritaires sur les migrants, les tentatives toujours croissantes d’identification et de contrôle, s’inscrivent dans un long passé historique dont les traces demeurent visibles dès le XIXe siècle. Alors que les États européens se sont progressivement attachés à protéger leurs frontières, garantissant des droits particuliers aux membres de leur communauté, sont peu à peu apparues des lignes de clivage entre nationaux et étrangers. Interroger l’évolution de la gestion politique de l’immigration et de l’asile en Europe amène à réfléchir au processus de construction des frontières entre les in et les out, entre ceux qui font partie de la communauté et ceux qui en sont exclus ; et donc par voie de conséquence, au processus de nationalisation des sociétés européennes. Cet article s’intéressera donc à l’histoire européenne du tracé des frontières en interrogeant l’évolution du droit et des pratiques des gouvernements en matière d’immigration et d’asile. L’analyse sociologique et historique proposée s’attachera à réfléchir aux modalités d’encadrement et de gestion des migrations par les États, en replaçant cette question dans le temps long, pour observer l’évolution des tensions à l’œuvre, ses invariants et ses métamorphoses.

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L'immigration en France : variations politiques et invariants représentationnels

Article de Sophie Mathieu

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 41-54.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, HISTORIQUE, Représentation sociale, Politique, Droit d'asile, Étranger

Le contexte migratoire en France aujourd’hui est relaté dans les médias et les discours politiques sous un angle peu objectif. On entend souvent parler d’une « crise des migrants » et du danger pour l’économie, les valeurs françaises et à plus forte raison la sécurité, que représenteraient les réfugiés syriens arrivant « en masse » vers l’Europe. Cette situation semble former un problème moderne sans précédent. Pourtant, elle est, dans une certaine mesure, l’actualisation de formes représentationnelles anciennes et jalonnant l’histoire de la France. Quelles sont les évolutions dans le rapport que la France entretient avec ses étrangers ? Et quelles sont au contraire les continuités logiques et intégrées qui déterminent en partie les politiques en matière d’immigration aujourd’hui ?

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On en parle peu, pourtant ils existent : les demandeurs d'asile et les réfugiés en Roumanie

Article de Cristina Teodorescu

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 67-77.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Droit d'asile, Immigration, Politique, Intégration, Roumanie

Le phénomène migratoire dans l’Europe centrale et de l’Est est peu connu et médiatisé au niveau international et même local. En mettant en évidence le cas de la Roumanie, cet article se focalise sur la problématique des demandeurs d’asile. La place et le rôle de ce pays dans le contexte actuel de la migration sont expliqués par sa position géographique, son historique et l’impact des réglementations communautaires. L’expérience récente de la mise en œuvre des programmes d’accueil et d’intégration pour les migrants illustre l’effort considérable que l’État roumain déploie en vue de la création et de la gestion des politiques efficaces et durables dans ce domaine. Cependant, de multiples réformes concernant les aides et les services sociaux, la formation des professionnels, l’implication des institutions locales, etc., restent encore à développer et à considérer.

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L'immigration en Bulgarie : entre ingénierie sociale, libre circulation et rétablissement des clôtures aux frontières

Article de Radoslav Gruev

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 79-91.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Migration, HISTORIQUE, Politique, Réfugié, Bulgarie

Le profil migratoire de la Bulgarie est en train de changer depuis quelques années. Une perspective socio-historique nous permet de suivre les tendances depuis le début du XXe siècle, en partant d’une période de préférence ethnique et de secours aux réfugiés, passant par une politique stricte de gestion étatique de toute forme de mobilité durant le régime communiste et en arrivant à une période contemporaine pluridimensionnelle. Dans les années 1990, la Bulgarie se transforme progressivement autour des mouvements migratoires, d’abord d’« un pays d’émigration » vers l’Occident, ensuite en devenant « un pays de transit » et se profilant actuellement comme un « pays d’immigration » en perspective. Cette tendance est reflétée par les politiques publiques adoptées dans le domaine depuis l’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne et reste très présente dans les débats quotidiens depuis la « crise des réfugiés syriens » de l’été 2013.

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