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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Travail bénévole dans l'aide sociale et juridique aux demandeurs d'asile

Article de Lucie Lepoutre

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 125-136.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Administration, Aide sociale, Association, Bénévolat, Droit d'asile, Droit des étrangers, Enquête, État, Intervention sociale, Recherche, Reconnaissance, Réfugié, Sociologie, Solidarité, Travail

Des associations sont mandatées par l’État pour réaliser un accompagnement social et juridique des demandeurs d’asile en recrutant des intervenants salariés. En parallèle, de nombreuses associations de bénévoles en France assurent la réalisation de missions similaires. À partir d’une enquête sociologique, cet article interroge la place des bénévoles dans l’aide sociale et juridique apportée aux personnes en demande d’asile. Ce travail gratuit est porteur d’un message de solidarité et d’engagement citoyen auprès des personnes migrantes. Il est aussi révélateur d’un système d’accueil sous-dimensionné qui ne parvient pas à répondre à l’ensemble des besoins. Pour les associations militantes, la gratuité est alors mobilisée comme un argument permettant de dénoncer le manque de moyens que l’État attribue à cette cause.

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Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Figures adolescentes en exil. De l'adolescence suspendue à l'adolescence contestée

Article de Marina Aznar Berko

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 65-80.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Analyse de la pratique, Approche clinique, Émotion, Estime de soi, Étude de cas, Exil, Groupe, Histoire familiale, Identité, Image de soi, Isolement, Lien social, Maltraitance, MECS, Médiation, Migration, Mineur non accompagné, Narcissisme, Parole, Photographie, Recherche, Réfugié, Représentation sociale, Souffrance psychique, Traumatisme, Violence

Exposés à des violences extrêmes au cours de leur parcours migratoire, les adolescents exilés ont dû affronter une position de solitude, parfois associée à un saut dans le vide, au risque de se retrouver hors du monde. Ces expériences ont engendré une effraction des contenants intrapsychique, intersubjectif et transsubjectif et une panne du travail d’historisation. Le temps psychique de l’adolescence est alors suspendu, écrasé, laissant comme un trou entre l’enfance et l’âge adulte, empêchant le sujet d’occuper des positions identificatoires dans une dialectique entre permanence et changement. Le groupe à médiation photolangage est envisagé comme un dispositif favorisant la figuration des traumatismes et la réhumanisation du lien à l’Autre humain adulte, en s’appuyant sur le groupe comme figure secourable.

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Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités

Article de Dominique Lhuilier, Elise Pestre, Karen Akoka, Etienne Tassinet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 25, printemps 2018, pp. 9-203.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accompagnement, Conditions de vie, Conflit de loyauté, Exil, Expérience, Identité, Identité culturelle, Idéologie, Institution, Migration, Mineur isolé étranger, Mixité sociale, Politique sociale, Pratique professionnelle, Résilience, Sévice corporel, Souffrance, Stigmatisation, Traumatisme, Réfugié, Vulnérabilité

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).
Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…, aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.
Dans ce numéro, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

- La double face de l’exil - Dominique Lhuilier et Élise Pestre
- Réfugiés ou migrants ? Les enjeux politiques d’une distinction juridique - Karen Akoka
- Condition migrante et existence humaine - Étienne Tassin
- Praxis inventives et subjectivantes dans les camps d’exilés - Goda Burksaityte et Élise Pestre
- La danse comme foyer d’asile. Circulation, corps et institution - Zornitza Zlatanova et Laure Wolmark
- Voix d’exils. Réplique à l’épreuve d’invisibilité - Alexandra Felder
- Devenir mère sans papiers. À propos d‘une pratique clinique en PMI - Christine Davoudian
- Un « bouquet de fleurs » dans la clinique transculturelle - Daria Rostirolla
- L’accompagnement : entre idéalisation, épuisement et créativité - Dominique Lhuillier
- Voies de « resubjectivation » chez les demandeurs d’asile victimes de torture - Gail Womersley et Laure Kloetzer
- Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française - Abdelhak Qribi et Sébastien Chapellon
- Accueil et protection des mineurs isolés étrangers : injonctions institutionnelles et paradoxes - Claire Rollet
- Traumatismes et secrets : les enjeux de la relation clinique avec les mineurs non accompagnés - Alexandre Sinanian et Florence Robin-Poupard
- Mobilisation citoyenne et interculturation : l’engagement d’étudiants auprès de réfugiés - Mathilde Vié, Julia de Freitas Girardi et Gesine Sturm

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