Article de Tristan Renard, Mathilde Coulanges, Jean Marc Joussellin
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 13-20.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Implication personnelle, Violence, Passage à l'acte, Psychopathologie, Religion, Terrorisme, Récit de vie
Peut-on penser la problématique des radicalités sans tomber dans des jugements normatifs (« la radicalité, c’est mal ») ? Comment penser le lien potentiel entre radicalité et violence ? L’objet de cet article est de présenter la trajectoire de construction du champ d’intervention de l’équipe du CRESAM-Occitanie qui a consisté à questionner la problématique de la radicalisation autour des notions de radicalités, violences extrêmes et configurations.
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Article de Fabien Truong, Tristan Renard
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 94-101.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Violence, Islam, Récit de vie, Délinquance, Implication personnelle, Sociologie, Passage à l'acte, Terrorisme
Certaines attaques commises sous le sceau du djihadisme ont été le fait de personnes inscrites durablement dans la délinquance et dont l’engagement radical a pu apparaître comme une « réponse » à des situations d’impasse biographique. Quelle est la place de l’engagement radical et de la violence dans ces trajectoires ? Quelles sont les spécificités de ces trajectoires par rapports à ceux qui sortent de la délinquance ? Cet entretien avec le sociologue Fabien Truong aborde ces questions à travers ses recherches.
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Article de Rocco Femia
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 58-67.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Égalité, Implication personnelle, Idéologie, Approche historique, Religion
À l’heure où dominent, dans une grande partie du monde, les libéralismes économiques et politiques, à une époque marquée par la pandémie mondiale, Rocco Femia s’interroge sur le concept de radicalité en remontant à sa racine : le choix de la profondeur dans l’appréhension des choses, de l’engagement sans faille dans les idées. En parcourant l’histoire économique du monde occidental depuis le second après-guerre, en faisant appel à certains philosophes et penseurs des XXe et XXIe tels que Karl Marx, Hannah Arendt ou encore le pape François, tout en mobilisant des écrits aussi anciens que les Évangiles, Rocco Femia, dans ce texte, donne de la radicalité une définition presque programmatique.
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Article de Adrien Lenjalley, Marie Rose Moro, Rahmeth Radjack
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 32-39.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Adolescent, Implication personnelle, Institution, Accompagnement, Créativité
Les radicalités inquiètent, celles de nos adolescents en particulier. Or la radicalité, cette quête d’idéal et d’idéalité, est à lire du côté de la nécessité. L’adolescence est un moment fondamental de l’engagement, au sens de l’appropriation subjective d’une réalité jusqu’ici contemplée ou subie. L’adolescent nous dit avec force qu’il est de notre monde, et qu’il est donc légitime à agir sur lui et sur nous. Nous devons accueillir et accompagner ce mouvement avec lucidité et bienveillance, respect et curiosité.
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Article de Jean Pierre Albert
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 21-27.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Implication personnelle, Mort, Reconnaissance, Épistémologie, Identité, Croyance
La radicalité, conçue comme une forme d’engagement exclusif, agonistique et parfois violent en faveur d’une cause valorisée, est saisie dans la diversité des domaines où elle apparaît : religion, politique mais aussi idéal artistique, souci de pureté corporelle incluant le véganisme et la confiance aveugle dans les médecines parallèles. Ce large spectre conduit à la considérer comme un phénomène somme toute banal. Elle est ici examinée dans la perspective d’une épistémologie critique (quels sont les types de croyances et de rapports à la vérité qui la rendent probable ?), une sociologie de sa capacité mobilisatrice à travers les figures du héros, du saint, du martyr et leur reconnaissance au sein d’un groupe d’élus. Un dernier point est consacré à des « radicalités émergentes » et à leur place dans la construction des personnes sur le plan identitaire et axiologique.
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