PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 155-160.
Mots clés : Travail social : Établissements, Internat, Intégration, Changement, Approche historique, Institution, Soin, Désinstitutionnalisation, Enfant
Dans un double contexte de politique inclusive et de désinstitutionnalisation se pose de manière accrue la question de l’évolution de certains types d’accompagnement. Habiter l’internat aujourd’hui en milieu spécialisé interroge cette problématique tant au niveau financier que clinique.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 126-130.
Mots clés : Travail social : Établissements, MECS, Institution, Mémoire, Récit de vie, Travail social, Partenariat, Enfant placé, Relation soignant-soigné, Attachement
L’histoire de Fanchon, ancienne, illustre les accompagnements « soigneur » et « soignant » dans des configurations de partenariat et de réseau formant une figure/forme de constellation. Dans cette figure de constellation émerge l’importance d’une fonction pivot qui, dans la situation, est occupée par la mecs (maison d’enfants à caractère social), assurant continuité et portage psychique de l’histoire de Fanchon.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 110-113.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Intégration, Enfermement, Autonomie, Institution, Mémoire, Handicap, Foyer de vie
Pour des personnes très vulnérables, construire sa vie, prendre conscience de son moi, de sa nature propre doit forcément passer par l’autre bienveillant, sauf à succomber au péril de l’enfermement sur soi. Avis aux femmes et hommes décideurs et pressés, amateurs de bousculade qui ne parlent que d’inclusion. Trop de femmes et d’hommes sont enfermés dehors.
Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 130-135.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Non-violence, Insulte, Langage, Sociologie, Linguistique, Institution, Bourdieu (Pierre)
Comme toute violence, la violence verbale est un processus de déshumanisation et de négation qui, au-delà de la seule atteinte affective, inclut les menaces diverses pesant sur l'intégrité psychique ou morale. Pour les professionnels de l'intervention sociale, penser les conditions sociales de l'efficacité performative de l'insulte constitue une possibilité de déplacer son caractère destituant du côté des actes d'institution et dès lors, de la considérer comme le point de départ d'une relation.
Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 125-129.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Déontologie, Secret, Éthique, Récit de vie, Pratique professionnelle, Prévention, Formation initiale, Institution, Vie privée, Intimité, Relation soignant-soigné, Partage d'informations, Responsabilité
Cet article propose une réflexion sur le thème de la curiosité mal placée, qui mériterait, selon l'auteur, une plus grande vigilance déontologique dans nos pratiques quotidiennes et une meilleure prévention au sein des formations initiales. Il en décrit les principaux effets délétères, les conséquences possibles au niveau institutionnel et quelques pistes pour la contenir.
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 127-135.
Mots clés : Travail social : Métiers, Lieu de vie, Prévention, Soin, Jeune majeur, Institution, Accueil, Échange, Rencontre, Langage
En panne dans nos institutions… Face aux fugues et désertions diverses. Nous rêvions d’un autre lieu, en dehors de nos institutions, une non-institution, un non-lieu ? Nous voulions peut-être échapper nous aussi… Fuguer de nos institutions… En miroir ? Mais quel espace proposer à ces jeunes adultes ? Quel lieu ? Quel temps d’accueil ? Quel langage ? Ne pas refaire ce que nous faisions déjà, ne pas être dans le même accueil, ne pas se présenter comme nous nous présentions dans nos institutions. Être ne pas, être en creux, en négatif.
Lara attend un bébé alors qu’elle est hospitalisée en psychiatrie et radicalisée. Il existe un risque de fugue à la maternité. Comment préparer cette naissance tout en gardant une approche clinique et mesurée, malgré la pression et les angoisses ? S’il était certain dans cette histoire que nous devions réfléchir à un dispositif permettant de protéger la mère et l’enfant, nous nous questionnons sur la place qu’ont pris les différents enjeux sociétaux et sécuritaires, nous éloignant de notre rôle de soin. Nous partageons ici nos questionnements et nos doutes.
Les radicalités inquiètent, celles de nos adolescents en particulier. Or la radicalité, cette quête d’idéal et d’idéalité, est à lire du côté de la nécessité. L’adolescence est un moment fondamental de l’engagement, au sens de l’appropriation subjective d’une réalité jusqu’ici contemplée ou subie. L’adolescent nous dit avec force qu’il est de notre monde, et qu’il est donc légitime à agir sur lui et sur nous. Nous devons accueillir et accompagner ce mouvement avec lucidité et bienveillance, respect et curiosité.
Ce texte rend compte, d’un point de vue personnel, des bouleversements introduits dans la vie d’une famille à l’occasion de l’irruption de la maladie d’Alzheimer de la mère. Témoignage intime et néanmoins distancié, il évoque la maladie du don qui atteint les aidants.
Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 154-159.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Perte, Anxiété, Peur, Deuil, EHPAD, Fonction contenante, Créativité, Institution, Culpabilité, Abandon, Prise en charge
Si l’EHPAD est un lieu de vie pour personnes âgées dépendantes, c’est aussi un lieu de deuil, le deuil étant une façon de traiter la perte. La perte est pour les accueillis, les soignants et les accompagnants familiaux. Cela génère angoisse, peur et terreur, parfois. Les institutions sont des caisses de résonance de la peur et de l’angoisse de chacun. Cheminer au soleil couchant n’est pas chose facile mais grâce à la créativité de chacun, la traversée de la vie est possible.