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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Passer à Shanghai : mobilité géographique et déplacement social d’une jeunesse française qualifiée

Article de Aurélia M. Ishitsuka

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 42-55.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeune, Classe sociale, Bourgeoisie, Mode de vie, Immigré, Mobilité sociale, Shanghai

À partir d’une enquête ethnographique, l’article rend compte de l’expérience de déplacement social vécue par une jeunesse française qualifiée à Shanghai. Il montre que la mobilité géographique procure aux étudiant·e·s, stagiaires et jeunes diplômé·e·s un sentiment partagé d’élévation sociale car elle les rapproche des adultes installé·e·s des classes supérieures mondialisées. L’analyse donne à voir comment les jeunes Français·e·s adoptent un mode de vie luxueux qui leur restait inaccessible en France et se livrent à un jeu social d’anticipation des positions aspirées en passant pour expatrié·e·s dans les espaces de loisirs sélectifs de la ville globale chinoise. À travers le concept de passing, l’article révèle que si la migration temporaire offre aux jeunes gens des opportunités d’ascension sociale, le coût à payer est l’anxiété du faussaire qui sait son statut acquis difficilement rapatriable.

Les conditions sociales de l'insertion professionnelle : destins croisés de deux populations étudiantes d'iut

Article de Géraud LAFARGE

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 175, décembre 2008, pp. 40-53.

Mots clés : Étudiant, IUT, Classe sociale, Analyse comparative, Insertion professionnelle, Jeune

Avec les réformes de l'enseignement supérieur menées au nom de la « professionnalisation », le taux d'emploi des diplômés devient un enjeu stratégique dans les formations dispensées, mais on s'interroge habituellement très peu sur les mécanismes auxquels obéit l'insertion professionnelle des étudiants. En proposant l'étude comparative de deux options d'un même département, cet article montre le poids, d'une part, des propriétés sociales et scolaires des étudiants et, d'autre part, du caractère plus ou moins établi de la profession à laquelle ceux-ci sont formés. Les inégalités d'accès à l'emploi apparaissent comme le produit des différences cumulées avant, pendant et après l'école, beaucoup plus que comme le résultat de la formation dispensée.