Article de Ignacio Garcia Orad
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 1, janvier 2023, pp. 3-16.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Approche systémique, Naissance, Soin, Culture, Approche historique, Interaction, Science, Santé mentale, État dépressif, Relation enfant-mère
Cet article est la version écrite de la plénière que nous avons animée lors des 14e Journées de Lyon. Il présente une approche systémique de la périnatalité. Nous décrirons l’évolution dans la manière de soigner le naître, et ses présupposés historiques, philosophiques, anthropologiques et éthiques. Nous pensons que ces présupposés agissent de manière voilée dans la conception du soin. L’obstétricien nous dit : « Le bébé se porte bien. » Cette phrase labellise une opérativité de la réalité très partielle. Nous présenterons en réponse les principes d’une obstétrique de la complexité et d’une périnatalité systémique qui prennent en compte la globalité des participants, familles et réseaux.
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Article de Konstantinos Paraskevopoulos Kentras, Elsa Terzic, Alessandra Duc Marwood, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 123-142.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Crise, Hospitalisation, Mère, Nourrisson, Mythe, Famille, Relation enfant-mère, Psychopathologie, Hôpital psychiatrique, Périnatalité, Recherche, Représentation sociale, Traumatisme
L’objectif de notre recherche est l’analyse prospective des modifications du mythe familial et de la structure de la famille durant la période de la crise du post-partum conduisant à une hospitalisation mère-enfant. Dans la perspective de faire une esquisse du mythe familial, nous optons pour l’utilisation des blasons de famille. Les résultats indiquent que la crise du post-partum nécessitant une hospitalisation conjointe est caractérisée par l’absence de représentations du bébé, du père, des grands-parents, du rôle parental et de la différenciation familiale. L’hospitalisation et le processus thérapeutique périnatal permettent à ces mères d’intégrer des éléments dyadiques dans leur réseau de signifiants familiaux, alors que l’intégration triadique est moins présente dans notre population. Nous avons constaté une amélioration significative des scores de fonctionnement familial dans tous les groupes de diagnostic à la sortie de l’hôpital et six mois plus tard. Les scores relatifs aux relations mère-bébé et aux symptômes se sont également améliorés de manière significative.
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Article de Claire Squires
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 71-86.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Mort-né, Deuil, Hallucination, Mélancolie
La prise en considération de la mort périnatale a progressé dans les équipes obstétricales du fait d’une meilleure reconnaissance sociale et juridique de son occurrence mais aussi de ses répercussions psychologiques sous l’influence des psychiatres et des psychologues ; elle ne reste pas moins une blessure narcissique. Le ressenti subjectif des parents qui y sont confrontés nécessite un travail psychique douloureux en raison du choc traumatique de l’annonce de la mort du bébé et plus à distance, en raison des conséquences de la perte narcissique et d’une certaine forme de deuil. Parfois, l’affliction perdure sous la forme de symptômes obsédants, hypocondriaques voire hallucinatoires au-delà de l’épisode actuel, y compris lors d’une grossesse suivante.
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