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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La compétence invisible : une évolution du métier de travailleur social dans le primaire

Article de Corinne Rougerie, Pascal Fugier

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 136-143.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Recherche-action, CCAS, Profession, École primaire, Service social, Collectivité territoriale, Prévention, Compétence professionnelle, Acteur scolaire

À partir d’une recherche-action réalisée auprès de travailleurs sociaux scolaires (TSS), nous interrogeons la mise en œuvre effective d’un service social atypique piloté par un centre communal d’action sociale (CCAS). Ces professionnels assurent une mission globale de prévention en direction des familles au sein d’écoles primaires. La compétence développée par cette équipe, à l’interface de l’Éducation nationale et de la collectivité territoriale, dévoile une évolution singulière du métier, là où les missions prescrites historiquement se dérobent au regard des institutions. 

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Intervention sociale : l’identité professionnelle au cœur de la pratique du care

Article de Thomas Jung

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 128-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Care, Socialisation, Implication personnelle, Usure professionnelle, Valeur, Éthique, Identité professionnelle, Management, Gestion financière

Entre impératifs gestionnaires et éthique du care, le travail social génère des identifications contradictoires. Les professionnels composent avec celles-ci afin de maintenir le sens de leur engagement au prix d’une usure professionnelle, de ruptures dans leur parcours et de conflits avec leur hiérarchie. Au cœur d’une course aux résultats, les professionnels de terrain et les cadres peinent parfois à percevoir la complémentarité de leurs fonctions et l’identification aux valeurs qu’ils ont en commun.

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L’ISIC, pour redonner du sens au travail social

Article de Sylvie Kowalczuk

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 148-153.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Travail social, Accompagnement social, Empowerment, ISIC, Éthique, Estime de soi, Citoyenneté

L’accompagnement social est bousculé par la dureté des situations, les problématiques extrêmes, les précarités multiples, avec en toile de fond des injonctions, procédures et dispositifs allant parfois à l’encontre du travail social dans son acceptation originelle : « Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement. » L’ISIC est le lieu qui réunit tous ces principes qui donnent corps au travail social. Et pourtant, c’est une pratique encore trop peu utilisée.

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De l’éducatif à l’injonction au travail. Place et fonction de la relation dans l’accompagnement socioprofessionnel

Article de Caroline Courty

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 131-138.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Accompagnement social, Insertion professionnelle, Relation d'aide, RSA, Politique sociale, Relation travailleur social-usager, Confiance, Réfèrent

L’implication des politiques publiques dans le travail social en a modifié la sémantique, les attendus et les pratiques. La mise en œuvre du revenu de solidarité active a renforcé la place de la commande politique, ramenant la notion de contrepartie à une somme d’injonctions faites aux allocataires et aux professionnels.
Face à la perte de sens que peuvent générer l’écart entre le prescrit et le réel et le dévoiement des valeurs qu’il porte, les professionnels s’attachent à établir une relation de confiance et de qualité avec les allocataires.

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Calmer l’errance

Article de Matthieu Le Bihan

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 100-107.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, SDF, Éducateur de rue, Errance, Rencontre, Échec, Habitat, Témoignage, Travailleur social, Accompagnement social

À partir de plus de vingt années passées dans la rue à accompagner les SDF, l’auteur rend compte d’un vécu de travailleur social en prise avec eux. Il tente de rendre compte de l’expérience impossible de la rencontre avec ce public et de comprendre comment l’errance marque chacun de façon spécifique et indélébile. L’évolution de la société modifie considérablement le public à la rue. Mais cette fonction lui semble bien mal reconnue et peu comprise.

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Le travail éducatif au croisement des idéalités professionnelles : relations générationnelles et activités déontiques des éducateurs spécialisés

Article de Pierre Dugué

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 87-94.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Culture professionnelle, Anthropologie, Don, Norme, Intergénérationnel, Éducation spécialisée

L’auteur utilise les concepts de l’anthropologie, en lien avec les dons et dettes intergénérationnels pour montrer comment l’accompagnement des éducateurs spécialisés dans la production de nouveaux signifiants professionnels ne peut se soustraire aux renouvellements générationnels et professionnels actuels. Les processus de transformation des espaces de professionnalisation et de socialisation professionnels mettent au jour de nombreuses dualités générationnelles qu’il faut considérer pour analyser le rapport au travail des éducateurs spécialisés.

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Intervenants sociaux pour intervenants sociaux : la nécessité d’un espace de soutien transnational à l’intersection de crises multiples

Article de Berna Elias, Myriam Richard, Roxane Caron, et al.et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 66-78.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Guerre, Accident, Travail social, Partenariat, Solidarité, Expérimentation, Crise, Urgence, Canada, Liban, Arménie

La pandémie mondiale de COVID-19 a eu des impacts profonds et a aggravé les fragilités et inégalités existantes dans plusieurs endroits dans le monde (Dubost et al., 2020 ; Côté et al., 2020 ; Bozon, 2020). Ce contexte d’urgence sanitaire n’a pas pour autant fait cesser l’avènement de multiples catastrophes humaines et naturelles dont les effets se sont multipliés pour les populations touchées de même que pour les intervenants sociaux qui les soutiennent. L’ensemble de ces personnes ont déployé leur agentivité et puisé dans leurs ressources personnelles et communautaires. Elles se sont néanmoins retrouvées à faire face à des situations de vulnérabilité et de trauma qui ont eu pour effet de renforcer les inégalités existantes. C’est dans ce cadre que des initiatives transnationales prennent un sens certain quand elles visent à soutenir l’intervention, les intervenants de même que la réflexion sur et dans l’action.
Cet article propose d’effectuer un retour critique et réflexif sur une initiative mise sur pied à la suite de deux événements spécifiques dont les effets se sont combinés à la pandémie de COVID-19 : l’explosion dans le port de Beyrouth le 4 août 2020 et la guerre du Haut-Karabakh qui a débuté le 27 septembre 2020. L’objectif de notre initiative était de co-créer un espace de dialogue et de collaboration transnationale réunissant intervenants, professeurs et étudiants en travail social au Liban, en Arménie et au Canada, et cela, afin de promouvoir l’entraide et le soutien psychosocial. L’article se divisera en deux parties où nous décrirons d’abord la genèse et l’évolution de cette initiative qui est passée, avec l’évolution du temps, d’un espace de soutien à un espace de solidarité puis à un espace de réflexion et d’apprentissage. Puis, nous élaborerons sur les défis de réunir des acteurs vivant certes les effets de crises similaires, mais de manières très différentes. En conclusion, nous discutons du processus de recherche d’équilibre entre nos émotions, nos actions et nos positionnements sociaux. Ce processus, qui a fait partie de la genèse et de notre retour réflexif, a été guidé par nos valeurs et certains fondements de l’approche féministe transnationale.

Le travail social en France au défi de la crise sanitaire : ruptures, permanences et (dis)continuités

Article de Christelle Achard, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 54-65.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Épidémie, Exclusion sociale, Invisibilité sociale, Reconnaissance, Accompagnement social, Confinement

Cet article entend proposer une réflexion critique des impacts de la pandémie de la COVID-19 sur le travail social en France, sur une période de deux ans (mars 2020 / mars 2022). Alors que le terme même de « crise » invite à penser en termes de rupture et de bouleversement, nous postulerons que les changements constatés n’ont pas infléchi les tendances de fond qui traversent le secteur social. Les logiques de court terme, de contrepartie et d’activation qui guident la conception et la mise en œuvre des politiques publiques semblent sorties renforcées de cette période.

Les conditions sociales de l’efficacité performative de l’insulte

Article de Eric Lucy

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 130-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Non-violence, Insulte, Langage, Sociologie, Linguistique, Institution, Bourdieu (Pierre)

Comme toute violence, la violence verbale est un processus de déshumanisation et de négation qui, au-delà de la seule atteinte affective, inclut les menaces diverses pesant sur l'intégrité psychique ou morale. Pour les professionnels de l'intervention sociale, penser les conditions sociales de l'efficacité performative de l'insulte constitue une possibilité de déplacer son caractère destituant du côté des actes d'institution et dès lors, de la considérer comme le point de départ d'une relation.

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"Suivre la règle", ou le (non)-usage du pouvoir discrétionnaire

Article de Carla Mascia, Adriana Costa Santos

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 93-104.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Travail social, Pratique professionnelle, Travailleur social, Organisation du travail, Conditions de travail, Contrôle, Règle, Déontologie, Bruxelles

Le pouvoir discrétionnaire des agents de terrain, inhérent au travail social, émane de la nécessité d’adapter les règles générales aux situations singulières, et participe à la redéfinition de la politique publique (Lipsky, 2010). À partir d’une analyse de terrain auprès des différents intervenants (représentants politiques, responsables administratifs et travailleurs sociaux) dans sept CPAS bruxellois, nous nous sommes proposé de vérifier l’impact des normes censées encadrer les pratiques du travail social sur la marge de manœuvre des assistants sociaux. Au départ de la question des freins au pouvoir discrétionnaire, nous considérons l’impact du contexte organisationnel et des conditions de travail sur la non-mobilisation par les agents de leur marge de manœuvre – davantage que l’impact de leur attachement aux normes. Dans un contexte marqué par une complexité légale et normative, une surcharge de travail et des techniques managériales d’objectivation et de contrôle des pratiques, nos observations nous amènent à penser le suivi de la norme aussi en tant que pratique discrétionnaire.

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