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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Emprise dans le couple et dans la famille

Article de Alessandra Duc Marwood, Véronique Regamey

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 3, septembre 2021, pp. 247-263.

Mots clés : Enfance-Famille, Emprise, Famille, Couple, Approche systémique, Victime, Contrôle, Violence conjugale, Enfant, Relation enfant-mère, Estime de soi

Dans notre expérience, ce qui permet, en tant que professionnel.le, d'aider les victimes à se libérer de l'emprise conjugale et familiale est la bonne connaissance des étapes et des mécanismes de l'emprise. Nous les exposons dans cet article en présentant d'une part comment ce type de relation s'installe dans un couple et d'autre part comment il a un impact sur l'estime de soi et l'autonomisation de jeunes ayant grandi auprès d'un parent auteur.e d'emprise. Nos propos sont illustrés par une vignette clinique.

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Grandir en contexte de migration : un groupe thérapeutique mères-enfants

Article de Ouafâa Rtimi Mazouri, Marie Rochat, Louise Dacqui, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 1, janvier-mars 2020, pp. 83-93.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe thérapeutique, Relation enfant-mère, Maternage, Parentalité, Vulnérabilité

L’équipe E.M.I.E. (Nancy) reçoit des mères et leurs bébés au sein d’un groupe mensuel dont l’objectif est de soutenir ces mamans fragilisées par la migration et parfois dans des situations de vulnérabilité psychique et/ou sociale. Le groupe apporte une enveloppe accueillante et bienveillante aux mères-bébés-commères qui permet à chacune d’exprimer ses difficultés, son vécu, mais aussi de trouver ou retrouver ses propres potentialités, ses savoirs parfois oubliés ou délaissés car dévalorisés, et de renouer ainsi avec des pratiques culturelles de maternage. Le groupe permet d’échanger et de métisser ses représentations des besoins des enfants et des soins à leur apporter. Le sentiment d’appartenance au groupe permet de renarcissiser les mamans et permet aux bébés de déployer leur énergie pour découvrir le monde en toute sécurité.

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Troubles des interactions précoces mère-enfant : le père au cœur de l’intervention

Article de Fabienne Lhermet, Michel Delage

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 345-362.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-mère, Carence maternelle, Père, Relation enfant-père, Éthologie, Thérapie familiale

Lorsqu’il ne se déclenche pas chez la mère les comportements de maternage et d’ajustement ouvrant la voie à un développement physique, psychoaffectif et cognitif du nourrisson propice à la pleine expression de ses potentiels, une tierce personne peut malgré tout lui apporter la constance, la cohérence et le sentiment de sécurité qui le rendront possible. Cette même présence fiable et bienveillante pourrait également constituer le tuteur sur lequel la mère pourrait s’appuyer en confiance pour se relever de son effondrement. A partir d’une étude d’éthologie clinique, il est suggéré ici que le père assure cette double fonction de figure d’attachement privilégiée pour son enfant et de tuteur de résilience pour sa compagne, grâce à un soutien adéquat qui lui serait dédié personnellement.

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Abus sexuel précoce, accès à la maternité et résilience

Article de Elena Shabanova Vandelet, Mélanie Laurent, Claude de Tychey, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 325-368.

Mots clés : Enfance-Famille, Abus sexuel, Enfant, Maternité, Relation enfant-mère, Différenciation sexuelle, Résilience, Traumatisme, Grossesse, Accouchement

Cette étude exploratoire clinique qualitative porte sur l’impact chez trois mères d’un abus sexuel au sortir de l’enfance, sur l’accès à la maternité et sur l’investissement de l’enfant en fonction de son sexe et de la place qu’il occupe dans le psychisme inconscient de ces mères. Les auteurs posent des hypothèses sur les indicateurs d’une non-élaboration du traumatisme initial lors de l’accès à la maternité et ceux de son élaboration synonyme de construction d’un processus résilient. Ils avancent que, lors d’une non-élaboration, les séquelles traumatiques s’exprimeront par une réactivation du traumatisme, soit durant la grossesse, soit lors de l’accouchement, soit lors des interactions avec l’enfant, avec des effets différenciés en fonction du sexe de l’enfant né. À l’inverse, ils font l’hypothèse que la possibilité d’un rebond résilient, synonyme d’élaboration partielle ou complète du traumatisme initial, nécessite que la jeune mère ait pu s’appuyer sur une image masculine paternelle positivement investie, suf­fisamment attractive pour permettre la séparation d’avec la mère et pour faire contrepoids à celle de l’agresseur. Sur le plan méthodologique, cette étude combine approche prospective longitudinale et approche rétrospective. Les données d’entretien ont été enregistrées puis analysées en double aveugle. L’analyse comparative des données cliniques obtenues confirme ces hypothèses.

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