PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 287-298.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Accompagnement, Mère, Grossesse, Relation enfant-parents, Fœtus, Parentalité, Résilience, Sevrage, Enfant placé, Attachement, Psychotrope, Famille d'accueil
Notre expérience clinique ainsi que la recherche montrent que la consommation de produits stupéfiants a un impact sur la grossesse, sur le fœtus, sur le lien que les parents construisent entre eux et avec leur enfant. Les parents souffrant d’addiction vivent souvent la grossesse et la naissance comme une nouvelle façon de répondre à leur besoin d’apaiser leurs souffrances que, jusque-là, ils géraient à l’aide des consommations. Le risque est que l’enfant devienne le porteur de cette attente d’apaisement. Nous exposerons ici l’état des recherches au sujet de l’effet des consommations sur le fœtus ainsi que l’impact de la grossesse puis de la naissance sur le comportement addict et sur le couple.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 3, pp. 401-428.
Mots clés : Protection de l'enfance, ASE, Orientation éducative, Maltraitance, Famille, Accompagnement, Intérêt de l'enfant, Carence familiale, Responsabilité, Parentalité, Équipe soignante, Intervention sociale, Mandat judiciaire, BELGIQUE
En Communauté française de Belgique, le décret de l'aide à la jeunesse du 4 mars 1991 a donné une nouvelle impulsion à l'ensemble de la politique relative à ce secteur. Une quinzaine d'années plus tard, à partir de sa pratique dans un centre d'orientation éducative travaillant sur mandat du Service de l'Aide à la Jeunesse (SAJ), l'auteur questionne son travail dans les nombreuses situations de maltraitance confiées au service. (...) L'élaboration d'une méthodologie particulière, à partir d'un travail d'équipe en co-intervention, va servir notre objectif : constituer, dans le cadre d'un mandat SAJ, un outil au service de l'intérêt de l'enfant. Car le risque est bien là, celui que les promoteurs du décret souhaitaient prioritairement éviter : la judiciarisation trop rapide de ces situations de maltraitance pourrait laisser croire qu'elles ne doivent être prises en charge que dans le seul cadre judiciaire.