PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 125-145.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Couple, Adolescent, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Besoin, Qualité, Rôle, Parentalité, Relation familiale
L’objectif de notre étude est d’enrichir la compréhension du concept de coparentalité « satisfaisante » post-rupture conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale ? Nous avons analysé le vécu de cinq jeunes issus de deux couples parentaux hétérosexuels séparés. L’analyse phénoménologique interprétative – IPA (Smith et coll., 2009) nous a permis de dégager deux thèmes principaux qui semblent décrire la manière dont les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale : le vécu de la dynamique familiale et la satisfaction de leurs besoins spécifiques.
De plus en plus de familles exposent les thérapeutes familiaux à des situations où le couple parental s’est réuni après une période de séparation. Sur la base d’une étude de cas, cet article met en évidence l’impact que peuvent avoir les retrouvailles parentales sur une famille (et notamment sur les enfants) et la complexité des processus psychologiques et systémiques qui peuvent être impliqués. La mise en récit collective de la période de séparation et de la trajectoire familiale semble nécessaire pour préserver la cohésion de la famille et permettre la redéfinition des relations.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 203-224.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Relation familiale, Famille, Parents, Couple, Relation triangulaire, Conscience de soi, Conflit, Cognition, Émotion, Modèle
Cet article aborde, à l’aide de la notion de coparentage (McHale, 1995), la question des mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes. Après avoir contextualisé les termes de notre problématique, nous exposons les résultats d’une recherche clinique effectuée auprès de trente-quatre triades père-mère-adolescent réparties en deux groupes en fonction de la présence/absence de troubles internalisés chez l’adolescent. Nos résultats montrent dans le groupe cible qu’un conflit coparental ouvert apparaît paradoxalement baisser le vécu de triangulation de l’adolescent, laissant entrevoir ainsi le caractère clandestin des mécanismes de triangulation, et l’importance des inférences cognitives des adolescents dans ces contextes.
L'aliénation parentale a été individualisée comme syndrome. Le concept est repris ici plutôt comme le résultat d'un dysfonctionnement systémique global dans lequel sont impliqués tous les partenaires, parents, enfants et professionnels. Les réponses judiciaires jouent ici un rôle majeur. La clarification d'un contexte en général complexe impose un traitement judiciaire clair, ferme et rapide. L'expertise ne devrait pouvoir intervenir que dans un deuxième temps, et à la condition d'être familiale et relationnelle, ce qui en France n'est pas encore bien inscrit dans les pratiques.