Article de Elise Bourgeois Guérin, Cécile Rousseau, Ghayda Hassan, et al.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 2, avril-juin 2019, pp. 184-192.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation professionnelle, Terrorisme, Prévention, Transmission, Anxiété, Évaluation, Québec
On retrouve un impératif de formation des professionnels des milieux de la santé et de l’éducation dans la plupart des plans de lutte contre la radicalisation violente dont se sont dotés nombre de gouvernements. Peu d’études ont cependant évalué ces formations ou pensé les processus qu’elles mobilisent. À partir de l’analyse qualitative de formations portant sur la prévention de la radicalisation violente au Québec, cet article interroge les modalités de transmission de savoirs sur une telle thématique. En décrivant les mouvements que certains contenus ont suscités au sein des groupes de participants, nous proposons que la capacité à contenir l’incertitude et l’angoisse que génère l’ampleur des phénomènes de polarisation et leurs dérives violentes est un des défis principaux de ces formations. Enfin, les dispositifs favorisant l’établissement d’un climat de confiance dans le cadre des formations sont discutés de façon plus large.
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