PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Didier DEMAZIERE, Claude LESSARD, Joëlle MORISSETTE, Claude LESSARDet al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 32, pp. 5-122.
Mots clés : Secteur public, Service public, Administration, Management, Pratique professionnelle, Directeur d'établissement, Établissement scolaire, Évaluation, Élève, Prise en charge, Personne âgée, Politique, Santé, Santé mentale, Éducation, Travail social, Évolution, Professionnalisation, RGPP, REVISION GENERALE DES POLITIQUES PUBLIQUES, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, FRANCE, BELGIQUE, ETATS UNIS D'AMERIQUE, QUEBEC, CANADA
Suite à une recherche visant à mesurer les limites et les enjeux du dispositif de médiation sociale, les auteurs proposent d'interroger dans cet article, les attentes réciproques du médiateur social et de son employeur, la communauté urbaine. Cette recherche sociologique est de type compréhensif : elle utilise la méthode de l'entretien individuel et du focus group. L'analyse des résultats est soutenue par les apports de Boltanski et Thévenot afin de comparer les « mondes » référentiels des deux types d'acteurs. Elle est complétée par l'analyse des notions de « dispositif » (Foucault) et de « professionnalisation » (Hainaux et al., Bartoli). Les auteurs tentent de comprendre dans quelles mesures les acteurs entendent l'implication dans la médiation.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 2, pp. 287-314.
Mots clés : Médiation, Travail social, Profession, Statut professionnel, Évolution, Sociologie, Professionnalisation, Régulation sociale, Adaptation, Économie, Marché du travail, Organisation, Institution, Concept, Théorie, Coordination, Coopération internationale
Cet article s'inscrit dans le prolongement des travaux actuels sur les dynamiques de recomposition de l'intervention de l'Etat en matière de régulation des marchés de travail. Centré sur les activités dites de « médiation sociale », il montre qu'après avoir organisé le champ du travail social en professions institutionnalisées les pouvoirs publics, par la délivrance de contrats de travail temporaires, misent implicitement sur la capacité des travailleurs à créer et consolider leurs activités par eux-mêmes. Ce mouvement de stabilisation, retracé dans cet article, se distingue de la « professionnalisation » des métiers classiques du travail social. Loin de rechercher une forme d'autonomie professionnelle, les médiateurs s'ancrent au contraire dans des relations de dépendance où ils prennent différentes formes, se rendent malléables et se recomposent suivant les exigences de leurs interlocuteurs. Cet article se propose de bâtir un cadre conceptuel destiné à rendre compte de dynamiques de plasticité et de malléabilité, et non de fermeture et de clôture. C'est dans cette perspective qu'il importe des concepts issus de la sociologie des formes d'actions réciproques de Simmel, de la sociologie économique et de la sociologie des organisations. Ce faisant, il apporte une contribution aux réflexions actuelles sur les théorisations sociologiques permettant de rendre compte des activités de travail encadrées par l'Etat et paradoxalement malléables.
Ensemble de textes rédigés par quatre jeunes historiens qui viennent de terminer leur thèse ou qui sont en voie de le faire. D'universités différentes, ils se sont souvent regroupés dans un séminaire (Force publique, régulation sociale, sécurité intérieure et défense, XVIIIe -XXe siècles), animé par le professeur Jean-Noël Luc et fruit d'une collaboration entre l'Université Paris IV et le Service historique de la Gendarmerie nationale, dans l'objectif de promouvoir l'histoire politique, sociale et culturelle de la gendarmerie, considérée sous trois angles : force publique, force militaire et communauté professionnelle spécifique...
Le développement des accidents automobiles après la seconde guerre va désajuster les finalités sociales, économiques et politiques de l'indemnisation qui prévalaient, en « déréglant » certains principes implicites de hiérarchisation des corps (physique et social). L'évaluation du dommage corporel va alors être réformée sous l'impulsion d'assureurs, de médecins et de magistrats qui vont contribuer à sa « professionnalisation ».