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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Problèmes et enjeux de l’accueil d’étudiants étrangers sur les campus universitaires : diversité, exclusion, inclusion et cosmopolitanisme

Article de Dominique Baruel Bencherqui, Gaëlle Beau, Yoann Bazin

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 137-161.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Mixité sociale, Étranger, Racisme, Pédagogie, Inégalité, Interculturel, Accueil, Université, Inclusion

Cet article s’inscrit dans une tradition d’evidence-based management selon laquelle les actions et décisions se doivent d’être informées et enrichies par les résultats de la recherche académique. Ainsi, face à l’augmentation tendancielle du nombre d’étudiants étrangers sur les campus français (pour des raisons présentées en première partie), il nous semble essentiel de regarder comment la littérature questionne la gestion de la diversité culturelle dans les salles de classe comme sur les campus en matière d’intégration et d’inclusion face à la diversité culturelle apportée par les étudiants étrangers. Face aux nouveaux défis engendrés par ces évolutions, nous présentons dans une seconde partie des pistes de réflexions et de solutions esquissées dans les travaux de recherche pour répondre aux constats et problématiques identifiés précédemment. Ces recherches d’amélioration des conditions d’accueil et d’intégration des étudiants étrangers pourraient permettre à nos campus de s’engager sur la voie du cosmopolitanisme. Ils deviendraient ainsi des lieux de rencontres et de négociations continues par lesquelles une culture et une communauté émergeraient en permanence dans le respect des altérités, et permettraient d’éviter en partie les problématiques d’exclusion et de discrimination.

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Proposition d’une typologie des stratégies de comportements managériaux en présence de faits religieux au travail. Résultats d’une étude exploratoire dans le contexte français

Article de Olivier Guillet

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 189-220.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Religion, Management, Laïcité, Entreprise, Typologie, Comportement

Le fait religieux – bien qu’étant une problématique ancienne en France – est devenu une question intéressant de plus en plus la recherche académique en GRH. Cette recrudescence des recherches portant sur cet objet de recherche ne doit d’une part pas masquer l’absence d’une définition stabilisée du fait religieux et de sa manifestation. De nombreuses définitions et typologies du fait religieux ressortent en effet de la littérature. De même, l’analyse de la littérature permet de ressortir 6 comportements possibles du manager face au fait religieux au travail pouvant être regroupés par type de management. Le recueil de données a été réalisé par entretiens semi-directifs (16 entretiens) et l’analyse de contenu avec le logiciel NVivo. Nous complétons ainsi la littérature à travers la prise en compte de l’intention du manager qui implique en effet de distinguer plusieurs comportements s’exprimant pourtant de la même manière. Cette recherche vise ainsi à produire une grille d’intelligibilité permettant une meilleure compréhension des comportements, et ainsi permettre aux managers d’élargir leur éventail d’options comportementales face au fait religieux et de mieux en saisir les ressorts. Il va ici s’agir de se positionner sur les faits religieux non transgressifs – ces derniers permettant au manager d’avoir une certaine marge de manœuvre dans son action. Cette recherche peut contribuer à la formation des managers et au développement de leurs compétences pour faire face à ces problématiques nouvelles pour l’entreprise. Elle s’inscrit alors dans l’une des fonctions de l’enseignement supérieur : l’identification puis la diffusion des pratiques de management inclusives.

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Éveiller à l’éthique pour former des managers inclusifs

Article de Maria Giuseppina Bruna, Abderrahman Jahmane

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 57-89.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Éthique, Entreprise, Valeur sociale, Altérité, Inclusion

La notion d’éthique au travail fait appel à une axiologie qui enfante toute une vision du monde. De celle-ci découle une conception des responsabilités incombant à l’entreprise envers ses parties prenantes. Empiriquement fondé, cet article interroge les représentations et les perceptions de l’éthique au travail partagées par une cohorte d’apprenants en Cycle Master d’une Grande École française en management. Le corpus est constitué de 155 Rapports d’étonnement Éthique & RSE réalisés par ces apprentis-managers dans le cadre de leurs alternances ou stages curriculaires. Le traitement des données a articulé une analyse manuelle de contenu et l’usage des logiciels lexicographiques ALCESTE et IRAMUTEQ. Les résultats dévoilent que, en dépit d’une législation encadrant la conduite des affaires et constitutionnalisant les Droits de l’Homme et de l’Environnement et malgré une pression institutionnelle, médiatique et citoyenne croissante, la mise en œuvre des engagements sociétaux des entreprises laisse parfois à désirer. Certes, de bonnes pratiques ont été révélées en matière d’égalité femmes-hommes et d’inclusion sociale, de développement durable et de QVT (sources d’étonnement positif). Des pratiques outrageuses (au droit et à l’éthique) ont, néanmoins, été recensées (sources d’étonnement négatif) : elles donnent à voir un double décalage entre, d’une part, promesses et programmes et, de l’autre, plans d’action et pratiques effectives. Elles dévoilent, en outre, l’hystérésis des comportements organisationnels. Le paradigme interprétatif proposé fait appel à un double cadrage renvoyant à l’éthique au travail ainsi qu’à une lecture lévinassienne des enjeux de reconnaissance de l’altérité et de Justice en milieu professionnel.

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Réflexions autour d’actions de chercheurs d’une université, pour favoriser l’inclusion au sein de leur communauté

Article de Marie Noëlle Albert, Nadia Lazzari Dodeler

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 115-136.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Étranger, Immigration, Intégration scolaire, Accueil, Enseignant, Insertion professionnelle, Université, Inclusion, Québec

L’Université du Québec à Rimouski est située au sein d’une région éloignée des grands centres urbains. Lors du recensement de 2012, seul 1 % de la population de cette région n’était pas née au Canada. Les chercheures participant à la rédaction de cet article ont agi, avec d’autres, afin de favoriser l’accueil et l’inclusion des nouveaux arrivants. À l’aide d’une autopraxéographie, nous présentons trois expériences engageant ces chercheures au sein de la communauté. Elles concernent l’implication en direction des étudiants internationaux, celle au sein d’une association ayant pour mandat l’accueil et l’inclusion des personnes immigrantes et réfugiées et d’une demande d’une grosse entreprise. Ainsi, l’analyse de ces expériences a montré l’importance de la volonté de personnes de s’impliquer auprès de personnes vulnérables.

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Entre mission et marché : la diversité, enjeu stratégique des grandes écoles de management françaises ?

Article de Maryline Meyer, Cédrine Joly, Mélanie Jaeck, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 91-114.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Mixité sociale, Management, Sélection, Stratégie, Étudiant, Insertion professionnelle

Cet article propose d’analyser les politiques de diversité mises en place par les Grandes Ecoles de management (business schools) françaises dans une dimension stratégique et se focalise plus spécifiquement sur les écoles de milieu classement, fortement soumises à des enjeux de concurrence et de différentiation sur leurs marchés. Nous explorons dans quelle mesure une politique de diversité peut permettre de concilier les logiques économique et sociale de ces organisations hybrides. A partir d’une étude qualitative exploratoire réalisée auprès de sept Grandes Ecoles de management, nous mettons en évidence les orientations actuellement prises par les politiques de diversité des business schools et la manière dont ces politiques articulent des logiques institutionnelles multiples. Nos résultats concluent à une appropriation à géométrie variable par les business schools étudiées de la diversité et de ses enjeux associés qui dépendrait de l’engagement des dirigeants et de la gouvernance sur ces questions. Nous montrons que pour les écoles ayant intégré la diversité à leur mission et à leur stratégie, la réconciliation entre les logiques économique et sociale passe par le renforcement de la réputation et de l’attractivité de ces écoles, par la réponse à la recherche de sens des étudiants mais aussi à l’amélioration de l’insertion professionnelle de ces derniers. Deux tensions associées à la combinaison de ces logiques ressortent par ailleurs de nos cas : une tension entre la diversité et l’excellence académique, d’une part, et une tension entre la diversité et la rentabilité économique, d’autre part.

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Les grandes institutions publiques françaises d’enseignement face au défi de l’égalité des chances. Le cas de l’Institut pratique du journalisme de l’université Paris-Dauphine | PSL

Article de Pascale Colisson, Jean François Chanlat

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 23-55.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Inégalité, Égalité des chances, Mixité sociale, Presse, Responsabilité

La question des inégalités à l’accès dans l’enseignement supérieur n’est pas une question nouvelle en France. Car la formation des élites françaises s’inscrit au bout d’une longue chaîne d’inégalités successives. Depuis quelques années, certaines institutions supérieures ont toutefois voulu répondre à cette question en développant de nouveaux dispositifs pour améliorer l’accessibilité des jeunes venant de milieux modestes et de zones socialement défavorisées. C’est de ce phénomène social dont nous allons rendre compte dans cet article. Cette réflexion, en s’appuyant sur un certain nombre de données existantes et d’études de cas recueillies en France, au cours des dernières années, cherche à enrichir le débat qui a cours autour de la question de l’accessibilité de l’enseignement supérieur dans l’Hexagone et de sa démocratisation. A partir de plusieurs types de données, nous chercherons à montrer tout particulièrement comment cette réflexion s’est développée au sein d’une école de journalisme, IPJ Paris-Dauphine, lors d’un processus de labellisation, au prisme d’une double responsabilité, celle de l’accès à la formation au journalisme pour les étudiants, et celle de la spécificité d’une école qui forme à la fabrication de l’information et à ses représentations. Nous verrons comment ce cas illustre bien la dynamique propre à la gestion de la diversité dans une institution française d’enseignement supérieur.

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L’apport des EHPAD privés commerciaux

Article de François Mercereau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 213-220.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, EHPAD, Prix de journée, Hébergement, Dépendance, Personne âgée, Tarification, Haute autorité de santé, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

Les EHPAD privés commerciaux représentent 22 % des 600 000 lits d’EHPAD en France. Ils accueillent une population un peu plus lourde que la moyenne du secteur. Leur coût d’hébergement est plus élevé de 18 € en moyenne par jour que celui des EHPAD associatifs. Cette différence s’explique principalement par les impôts et le coût de l’immobilier. Leur apport a été d’élargir l’offre à une partie solvable de la population sans faire appel aux aides publiques à l’investissement.

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Les impulsions concurrentielles dans l’insertion par l’activité économique

Article de Patrick Gianfaldoni, Philippe Lerouvillois, Olivier Dupuis

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 241-257.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Économie sociale et solidaire, Insertion sociale, Compétition, Partenariat, Travail, Emploi, Politique

L’insertion par l’activité économique (iae) est un secteur professionnel composé d’acteurs publics et privés, ayant pour finalité l’inclusion socio-économique par le travail et pour l’emploi. Le secteur a connu ces dernières années une évolution notable des politiques publiques dédiées. D’une part, des dispositifs de contractualisation incitative se sont affirmés en matière d’efficience d’insertion. D’autre part, le développement de quasi-marchés est censé consolider le modèle économique des structures opérationnelles de l’iae, désormais considérées comme des entreprises sociales inclusives (esi). Cette nouvelle régulation publique hybride, quasi hiérarchique et quasi marchande, a participé grandement à la formation d’un environnement concurrentiel. L’objet de notre contribution est de cerner les déterminants institutionnels des dynamiques concurrentielles et de se pencher sur les formes concurrentielles complexes. Il s’agit ainsi de mettre en exergue les concurrences internes au secteur ainsi que les concurrences entre esi et entreprises hors iae, avant de se centrer sur l’intensification concurrentielle et les partenariats concurrentiels.

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La concurrence et les activités sociales et médico-sociales : d’une concurrence inavouée mais prolixe en réalisations à une concurrence organisée mais très clairsemée

Article de David Causse

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 167-189.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Compétition, Régulation sociale, Appel à projet, Coopération, Innovation, Expérimentation, Partenariat, Loi HPST

La concurrence dans le secteur social et médico-social n’a pas bonne réputation, comme les appels à projets mis en place par la loi dite HPST. Mais la concurrence informelle entre opérateurs qui l’a précédée est sans doute bien moins favorable à la qualité, à la performance et à l’innovation que les procédures formalisées d’appels à projets et d’appels à manifestation d’intérêt mises en place depuis. D’autre part, le besoin de parcours de soins et d’accompagnement gradués et fluides conduira de plus en plus à une hybridation, avec des partenariats entre opérateurs par ailleurs concurrents, conjuguant alors compétition et coopération : la coopétition.

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La marchandisation du secteur social : fausses évidences mais vraie doxa du travail social

Article de Jean Pierre Hardy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 127-141.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Libéralisme, Bureaucratie, Économie politique, Corporatisme, Relation travailleur social-usager, Inégalité

L’ordre cognitif dominant dans le secteur social a désigné un ennemi : la marchandisation.
Cette doxa fait fi des faits. Aussi, la force évocatrice des mots remplace la réflexion rationnelle et derrière un discours prétendument de vérité, c’est un discours produisant un effet de vérité.
Comme dans tous les secteurs marchands ou non, le secteur social est une arène où des intérêts sociaux, inégalement mobilisés et puissants, luttent pour accroître leurs gains matériels, mais aussi défendre et élargir leur territoire professionnel et leur place dans la hiérarchie des groupes socioprofessionnels concurrents.
Si l’isomorphisme entrepreneurial a remplacé l’isomorphisme administratif, le secteur social reste sous hégémonie corporatiste. Le contrôle bureaucratique n’a pas été remplacé par un marché libre. La réelle concurrence dans les intérêts est étouffée par la fausse homologie d’intérêts entre usagers et professionnels.

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