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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Aux marges de la marchandisation du travail associatif. Positions critiques et limites des résistances dans les recycleries et ressourceries associatives

Article de Jennifer Deram

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 279-300.

Mots clés : Travail-Emploi, Association, Vie associative, Économie sociale et solidaire, Financement, Privatisation, Travail, Bénévolat, Sociologie du travail, Consommation, Organisation du travail, Écologie, Autonomie, Insertion par l'économique

Cet article s’appuie sur une étude de terrain menée auprès de salarié·es et de bénévoles qui travaillent au sein de recycleries et de ressourceries ainsi que sur l’observation participante de l’une d’entre elles. Ces structures, dont la grande majorité sont des associations, reflètent les logiques de marchandisation publique à l’œuvre dans le monde associatif ainsi que l’hétérogénéité des positions à leur égard. Les réticences et les résistances à ces dynamiques seront abordées au travers des différents modèles existants et de leurs financements respectifs. En effet, si certaines associations s’adaptent aux évolutions du secteur en développant leurs activités économiques et en changeant d’échelle, d’autres se tiennent à la marge de ces transformations, que ce soit pour préserver leur vision de la culture associative ou bien parce qu’elles n’ont pas les moyens ni les compétences requises pour se « moderniser ». Il sera alors question des marges de manœuvre à leur disposition ainsi que des conséquences de cette mise à l’écart.

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Les ateliers chantiers d’insertion : dedans et dehors. Le symbolique à l’épreuve du réel

Article de Sandra de Oliveira

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 104-112.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Militantisme, Atelier et chantier d'insertion, Accompagnement social, Travail, Société

Dans les SIAE, tout est réuni pour que rien ne fonctionne. Comment faire tenir ensemble la considération humaine de notre approche et la production, redonner du sens à la dimension collective, apporter de l’altérité là où il y a de l’ego. C’est une construction militante qui doit donner du sens à nos pratiques, un combat du quotidien qu’il faut pouvoir choisir pour en accepter les blessures. Les métiers du social sont bien souvent impossibles ; il faut avoir la force de les tenter et de croire qu’un jour, l’humain prendra réellement place dans l’intérêt collectif.

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Pour une revalorisation des professionnels accompagnant le « travail » des personnes vulnérables : état des lieux et perspectives

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 127-133.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, ESAT, Précarité, Vulnérabilité, Travail, Accompagnement social, Rentabilité, Partenariat

L’insertion par l’activité économique rencontre une problématique proche de celle des ESAT. Certaines structures privilégient l’accès au travail pour les personnes en grande difficulté, d’autres ne retiennent que les plus performants, suite à la pression de retour à l’emploi pour les uns et de compétitivité pour les autres. Quid des notions de performance et de rentabilité dans ces secteurs et leurs pratiques professionnelles ? Une recherche auprès de professionnels d’un ESAT permet de questionner la réalité du « travail » dans ces contextes.

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Les structures du travail

Article de David Pichonnaz, Kevin Toffel, Lilian Mathieu, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 240, décembre 2021, pp. 4-77.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie du travail, Profession, Socialisation, Enseignant, Militantisme, VAE, Expérience, Aide soignant, Qualification professionnelle, Diplôme, Organisation du travail, Université, Création d'entreprise, Taylor (Frederick Winslow)

- Pour une sociologie structurale du travail
- L’engagement enseignant des soixante-huitards
- L’expérience comme ressource alternative pour des femmes des classes populaires ? : passer le diplôme d’État d’aide-soignante par VAE
- Note de lecture : Taylor, la division du travail et les « espèces humaines »
- Les passeurs de l’entrepreneuriat à l’université

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Aux sources du capitalisme : commerce, travail et transmissions familiales (Europe méridionale, XVe-XXe siècle)

Article de Claude Didry, Florent Le Bot, Corine Maitte, et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 3, n° 211, 1er avril 2021, pp. 15-151.

Mots clés : Travail-Emploi, Approche historique, Artisanat, Atelier, Capitalisme, Commerce, Entreprise, Famille, Industrie, Libéralisme, Organisation du travail, Ouvrier, Transmission, Travail, Travail à domicile, Espagne, France, Italie, 1400-2000

La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus "agile", ou plus "liquide" adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision des derniers développements du capitalisme renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation - de la terre et des moyens de production - comme base originaire du salariat et de l'exploitation qui s'ensuivit. Pour échapper à ce mythe de la révolution industrielle, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement d'une production initiée par une activité commerciale de plus en plus prospère. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce, de la geste marchande, qui s'insinue comme activité économique dans les institutions existantes, qu'il s'agisse des familles rurales ou des corporations urbaines. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, en interrogeant tout à la fois la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes dans une dynamique de diffusion, de circulation et d'interdépendance économique et sociale. Les terrains choisis en Espagne, en France et en Italie permettent ainsi de sortir de chemins bien balisés s'agissant de l'Europe du Nord, en adoptant un regard sur la longue durée (XVe-XXe siècle).

Sommaire :
- Introduction. Un encastrement social du commerce ? Claude Didry, Florence Le Bot, Corine Maitte & Michela Barbot. Page 15 à 26
- La famille et le travail, le travail de la famille. La variété des configurations organisationnelles du travail et des entreprises en Italie centro-septentrionale au XVe siècle. Matthieu Scherman. Page 27 à 42
- Lits, paniers, balances. Biens meubles et formes de mobilité du travail. Eleonora Canepari. Page 43 à 69
- La révolution libérale et les métiers. Les faquines du port de Barcelone au XIXe siècle. Juanjo Romero Marin. Page 71 à 101
- La rubenarie à Manresa (Barcelone), 1890-1920. Petite entreprise et travail à domicile. Lluis Viros. Page 103 à 127
- A l'atelier, chez soi ou à la fabrique. Commente rester luthier au début du XXe siècle ? Hélène Claudot Hawad. Page 129 à 151

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Proposition d’une typologie des stratégies de comportements managériaux en présence de faits religieux au travail. Résultats d’une étude exploratoire dans le contexte français

Article de Olivier Guillet

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 189-220.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Religion, Management, Laïcité, Entreprise, Typologie, Comportement

Le fait religieux – bien qu’étant une problématique ancienne en France – est devenu une question intéressant de plus en plus la recherche académique en GRH. Cette recrudescence des recherches portant sur cet objet de recherche ne doit d’une part pas masquer l’absence d’une définition stabilisée du fait religieux et de sa manifestation. De nombreuses définitions et typologies du fait religieux ressortent en effet de la littérature. De même, l’analyse de la littérature permet de ressortir 6 comportements possibles du manager face au fait religieux au travail pouvant être regroupés par type de management. Le recueil de données a été réalisé par entretiens semi-directifs (16 entretiens) et l’analyse de contenu avec le logiciel NVivo. Nous complétons ainsi la littérature à travers la prise en compte de l’intention du manager qui implique en effet de distinguer plusieurs comportements s’exprimant pourtant de la même manière. Cette recherche vise ainsi à produire une grille d’intelligibilité permettant une meilleure compréhension des comportements, et ainsi permettre aux managers d’élargir leur éventail d’options comportementales face au fait religieux et de mieux en saisir les ressorts. Il va ici s’agir de se positionner sur les faits religieux non transgressifs – ces derniers permettant au manager d’avoir une certaine marge de manœuvre dans son action. Cette recherche peut contribuer à la formation des managers et au développement de leurs compétences pour faire face à ces problématiques nouvelles pour l’entreprise. Elle s’inscrit alors dans l’une des fonctions de l’enseignement supérieur : l’identification puis la diffusion des pratiques de management inclusives.

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Éveiller à l’éthique pour former des managers inclusifs

Article de Maria Giuseppina Bruna, Abderrahman Jahmane

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 57-89.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Éthique, Entreprise, Valeur sociale, Altérité, Inclusion

La notion d’éthique au travail fait appel à une axiologie qui enfante toute une vision du monde. De celle-ci découle une conception des responsabilités incombant à l’entreprise envers ses parties prenantes. Empiriquement fondé, cet article interroge les représentations et les perceptions de l’éthique au travail partagées par une cohorte d’apprenants en Cycle Master d’une Grande École française en management. Le corpus est constitué de 155 Rapports d’étonnement Éthique & RSE réalisés par ces apprentis-managers dans le cadre de leurs alternances ou stages curriculaires. Le traitement des données a articulé une analyse manuelle de contenu et l’usage des logiciels lexicographiques ALCESTE et IRAMUTEQ. Les résultats dévoilent que, en dépit d’une législation encadrant la conduite des affaires et constitutionnalisant les Droits de l’Homme et de l’Environnement et malgré une pression institutionnelle, médiatique et citoyenne croissante, la mise en œuvre des engagements sociétaux des entreprises laisse parfois à désirer. Certes, de bonnes pratiques ont été révélées en matière d’égalité femmes-hommes et d’inclusion sociale, de développement durable et de QVT (sources d’étonnement positif). Des pratiques outrageuses (au droit et à l’éthique) ont, néanmoins, été recensées (sources d’étonnement négatif) : elles donnent à voir un double décalage entre, d’une part, promesses et programmes et, de l’autre, plans d’action et pratiques effectives. Elles dévoilent, en outre, l’hystérésis des comportements organisationnels. Le paradigme interprétatif proposé fait appel à un double cadrage renvoyant à l’éthique au travail ainsi qu’à une lecture lévinassienne des enjeux de reconnaissance de l’altérité et de Justice en milieu professionnel.

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Le bien-être au travail conçu et ressenti par les salariés japonais. Convergences et divergences avec les salariés français et américains

Article de Sophie Szymkowiak, Jordan Creusier

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 68, 2021, pp. 101-125.

Mots clés : Travail-Emploi, Psychologie du travail, Travail, Salarié, Bien-être, Analyse comparative, Management, Culture, Japon, France, Etats Unis d'Amérique

La controverse au sujet de l’universalité du bien-être au travail est à l’origine de cette étude. Tant qu’elle n’est pas assurée, la validité externe des pratiques managériales recommandées pour la main d’œuvre occidentale est sujette à caution. Nous cherchons plus précisément à savoir si la conception générale, mais aussi la manière dont les salariés japonais ressentent le bien-être au travail, sont différentes de celles de leurs homologues occidentaux. Le cas des salariés japonais est pour ce faire comparé à celui des salariés américains et français. L’hypothèse générale est que la conception du bien-être au travail est similaire en orient et en occident tandis que son ressenti – exprimé par les combinaisons originales de ses dimensions constitutives – est contingent. Pour la tester, une approche statistique centrée sur les variables puis sur les personnes est réalisée. Les résultats obtenus auprès de 612 salariés japonais tendent à conforter notre hypothèse. Si les dimensions constitutives du bien-être au travail sont similaires à celles observées en occident, certains regroupements de salariés opérés en fonction de la manière dont ils combinent ces dimensions sont en revanche spécifiques. Ces profils originaux sont ceux dominés par a) la compatibilité des différents temps sociaux, b) par la qualité des relations aux collègues et au manager, et enfin, c) par des rapports favorables aux temps sociaux et à l’environnement matériel de travail. Ainsi, les pratiques managériales préconisées pour développer toutes les dimensions du bien-être du personnel occidental pourraient ne pas être efficaces dans les établissements employant un personnel japonais.

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La souffrance au travail conséquence d’un management paradoxant : cas des enseignants chercheurs et des soignants dans le cadre du New Public Management en Tunisie

Article de Amel Bouderbala, Sinda Ben Sedrine Doghri

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 23-49.

Mots clés : Travail-Emploi, Souffrance psychique, Travail, Psychologie du travail, Management, Résilience, Chercheur, Équipe soignante, Risques psychosociaux, Recherche, Tunisie

Cet article vise à comprendre, dans une perspective de sens (perte / quête / construction), comment réagissent les acteurs au système de management paradoxant qui mène à la souffrance au travail. L’étude a eu lieu dans le contexte post révolution tunisien avec pour cas deux activités professionnelles : enseignants chercheurs en université et soignants en hôpital, relevant d’organisations publiques gérées dans le cadre du New Public Management. L’objectif est de générer une modélisation mettant en évidence, dans une perspective de sens, les interactions de ce management paradoxant avec les dimensions du travail (être, avoir et savoir-faire) et les mécanismes mobilisés par les acteurs en réaction à cette souffrance. Il s’agit de cerner, à la fois, les singularités du vécu des individus et les constantes transversales de ces activités. La recherche est qualitative, exploratoire et se situe dans le paradigme interprétativiste. Vingt entretiens semi-directifs ont été menés et les résultats de l’analyse de contenu montrent une évolution quasi similaire de la souffrance pour les deux activités caractérisées par une résilience acquise, active, voire, préventive. La résilience, concept ayant émergé abuctivement dans cette recherche, fait notamment référence aux notions de capacité dynamique et de préservation des ressources à travers une démarche salutogénique.

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Quelles pratiques de reconnaissance au travail entre les mains des managers ? Comprendre les attentes et variables affectant les perceptions des collaborateurs

Article de Alexis Roche

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 51-79.

Mots clés : Travail-Emploi, Reconnaissance, Travail, Management, Recherche-action, Rémunération, Conditions de travail, Salarié, Psychologie du travail

La reconnaissance est un macro-concept transdisciplinaire à la sémantique complexe qui mérite d’être éclairé. Dans le contexte du travail, on observe une demande visible croissante de reconnaissance et les crises que nous vivons renforcent ce besoin. Le sujet est d’autant plus important qu’il est en lien avec des thématiques sociales et économiques contemporaines majeures : RSE, burnout, bore-out, stress, souffrance au travail, diversité, qualité de vie au travail, risques psycho-sociaux, sens au travail, rotation du personnel, absentéisme, accidents du travail et de nombreux items de la motivation. Face à ces enjeux et à la multiplicité des représentations de la reconnaissance, les managers se retrouvent perdus et mal formés aux pratiques de reconnaissance. Cet article s’intéresse aux pratiques de reconnaissance mobilisables par les managers. Les résultats se basent sur deux cas d’organisations (industrie et service) dans lesquelles a été effectuée une recherche-intervention. L’article fait une synthèse théorique sur le sujet de la reconnaissance et expose dans les résultats des exemples pour passer de la théorie à la pratique. Il permet ainsi aux chercheurs comme aux praticiens de mieux comprendre le concept de reconnaissance, ses représentations multiples, et les pratiques mobilisables dans les organisations. Il éclaire également sur l’impact du contexte d’exécution de pratiques sur les perceptions de reconnaissance, de mépris et de déni. La poursuite des travaux sur d’autres organisations et un approfondissement des variables affectant les perceptions sont autant de pistes à approfondir sur un concept central pour le management des Hommes.

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