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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Anthropocène et parentage intuitif

Article de Jonathan Chesnel, Marion Hendrickx

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 7-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Parentalité, Changement, Hôpital de jour, Psychiatrie infantile, Image mentale, Projet, Enfant, Séparation, Winnicott (Donald Woods), Montessori (Maria)

L’anthropocène serait finalement l’annonce de changements multiples : environnementaux, sociétaux et concernant la rationalité. L’anthropocène serait ainsi l’annonce que l’environnement naturel et sociétal sera probablement moins prévisible et fiable.
Si cette notion concerne le futur, ce qu’elle annonce entraîne probablement des conséquences sur la parentalité dès aujourd’hui. Le curseur du « suffisamment bon » winnicottien se déplace. Certes, d’autres mécanismes contribuent au déplacement de ce curseur. Ces modifications du parentage intuitif ne sont pas sans poser question sur le développement émotionnel. Cependant, nous chercherons à montrer que ces changements ne sont pas d’abord marqués d’une part d’obscurité. Le parentage prépare les enfants au monde d’aujourd’hui et à celui qui vient. Ces changements au niveau de la parentalité favoriseraient peut-être une plus grande créativité pour approcher les événements et la réalité, ainsi qu’une autre rationalité.
Ces aspects accélèrent probablement les changements d’économie psychique d’ores et déjà constatés. Ils doivent être pris en compte, en clinique périnatale, pour permettre aux soignants d’avoir une approche à la fois accueillante et exigeante.

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Adaptation : le temps des premiers accueils d’un bébé et de ses parents

Article de Miriam Rasse

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 12-15.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Accueil, Adaptation, Jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Relation triangulaire, Séparation, Intégration, Crèche, Coopération, Relation équipe éducative-famille, Rencontre

La période d’adaptation ou de familiarisation est un temps reconnu comme nécessaire par les professionnels de la petite enfance et par les parents. Pourtant, cette étape fait régulièrement l’objet d’interrogations sur son déroulement, parfois sur son sens et sur ses objectifs. L’accueil se déroule à un moment où se vivent les processus d’attachement et de sécurité affective. C’est pourquoi la séparation du bébé d’avec sa famille, dans cet environnement nouveau, demande des ajustements réguliers de chacun des acteurs. Cette période requiert du temps et n’est qu’une étape de l’intégration en crèche.

Témoignages de mères sur l’adaptation de leur enfant

Article de Catherine Hollick

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 28-32.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Témoignage, Adaptation, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Séparation, Mère, Relation équipe éducative-famille, Émotion, Confiance

Confier son enfant à un établissement d’accueil est un moment chargé d’émotions et d’appréhension. Anticipation, explications, disponibilité, accompagnement individualisé sont les maîtres mots pour que le tout-petit se familiarise avec ce nouvel environnement et les personnes qui vont prendre soin de lui. La relation tissée entre parents et professionnelles est, à ce titre, essentielle.

L’apport des neurosciences pour l’adaptation en crèche familiale

Article de Catherine Juan

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 21-24.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Adaptation, Intégration, Crèche familiale, Attachement, Affectivité, Assistant maternel, Soutien à la parentalité, Accueil, Séparation, Cerveau

Le grand public méconnaît le mode d’accueil en crèche familiale, car il n’est pas assimilé à de la collectivité. Pourtant l’encadrement par des professionnels y est effectif et permet un accompagnement de qualité des assistantes maternelles. Celles-ci vont particulièrement travailler à partir des habitudes de vie des enfants. Les objectifs de la crèche familiale sont aussi d’accompagner la parentalité par une écoute active et bienveillante. Les neurosciences montrent que l’anticipation et la redondance sont déterminantes dans la période d’adaptation, notamment pour la sécurité affective du tout-petit. Ces notions sont plus aisées à mettre en place en crèche familiale, ou dans des structures à petits effectifs, où l’accueil de l’enfant est plus individualisé. Exemple à la crèche familiale de Bois-d’Arcy (Yvelines).

Se familiariser, une étape primordiale de l’accueil

Article de Anne Claude Rovera

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 340, octobre 2020, pp. 16-20.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Adaptation, Séparation, Pratique professionnelle, Professionnel de l'enfance, Posture professionnelle, Accueil

Aider un tout-petit à se séparer de ses parents, grâce à un lien sécurisant construit avec la ou les personnes qui vont s’occuper de lui, et retrouver une cohérence entre sa maison et son lieu d’accueil sont les objectifs majeurs de la période dite d’adaptation, ou, plus récemment, dite de familiarisation. Cette étape est fondamentale pour les parents et les enfants, quel que soit leur âge ou leur place dans la fratrie. Elle implique pour les professionnelles de l’établissement d’accueil de repenser leurs pratiques et leurs postures.

Naissance abîmée : entre mise au monde et mise à mort

Article de Delphine Bonnichon

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 137-152.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fantasme, Maladie, Enfant malade, Soin, Équipe soignante, Séparation, Relation enfant-parents, Enfant handicapé, Perte, Relation enfant-mère

L’article interroge les résonances interfantasmatiques dans le lien mère-enfant induites par une maladie incurable chez le bébé et leur infiltration dans le lien famille-soignants. Dans le cadre d’une recherche clinique, l’auteur retrace les étapes traversées avec une mère dont l’enfant est malade. Les soins butent sur une pré-ambivalence favorisant une prégnance des fantasmes sadiques et meurtriers dans le lien primaire. Ces affects et fantasmes se retrouvent du côté des soignants, colorant le lien aux familles accompagnées. Identifier ces enjeux intersubjectifs, comprendre ce que sollicitent la maladie de l’enfant et les soins engagés semble indispensable pour s’ajuster aux besoins de l’enfant, du groupe-famille et du groupe soignant dans leurs intrications.

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Julie et Alice : l’accompagnement de jumelles en pouponnière

Article de Christine Lamoine, Michèle Taflin, Sara Depoortere, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 325, mars 2019, pp. 18-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pouponnière, Protection de l'enfance, Gémellité, Soutien à la parentalité, Équipe pluridisciplinaire, Prématurité, Sécurité, Affectivité, Séparation, Relation enfant-mère, Santé mentale, Professionnel de l'enfance, ASE, Famille d'accueil, Assistant familial

L’équipe d’une pouponnière raconte le séjour de deux sœurs qu’elle a accueillies dès leur sortie du service de néonatalogie. Le récit de leur parcours révèle les différents enjeux paradoxaux auxquels sont confrontées les professionnelles. D’un côté, soutenir une mère isolée en grande fragilité, l’aider à prendre sa place, sans jamais perdre de vue la sécurité des bébés fragilisés par leur grande prématurité et le non-respect de leurs besoins par elle. De l’autre, accompagner et assurer le développement de ces nourrissons, malgré la discontinuité de leur prise en charge dans des lieux de vie collectifs, l’impact de la séparation et de la fragilité de leur mère.

Déployer la pédagogie Pikler en EAJE

Article de Carine Marques, Anaïs Valencas

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 324, février 2019, pp. 20-24.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Pédagogie, Bien-être, Développement cognitif, Motricité, Réfèrent, Autonomie, Séparation, Environnement, Relation adulte-enfant, Confiance, Socialisation, Organisation du travail, Loczy, Pikler (Emmi)

Initiée à la pouponnière de Lóczy en Hongrie, la pédiatre Emmi Pikler a construit une approche philosophique et éthique dont l’objectif principal est le bien-être et le développement harmonieux de l’enfant. Ses principes fondateurs – la liberté motrice, l’activité autonome, la personne de référence assurant la stabilité – peuvent s’adapter en accueil collectif. Cela nécessite un environnement, une organisation et un travail institutionnel attentifs à chaque enfant pour qu’il puisse évoluer par lui-même et à son rythme dans un contexte de séparation.

Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

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Influence des pratiques de soins sur le temps de présence des parents en néonatologie

Article de Aurore Durand, Anne Tessier, Magali Fort, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 311, novembre 2017, pp. 31-36.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Soin, Prématurité, Relation enfant-parents, Séparation, Attachement, Hospitalisation, Développement, Partenariat, Peau, Allaitement

La séparation de l’enfant prématuré et de ses parents est néfaste pour son développement et la qualité de l’attachement. Pourtant, les parents disent avoir des difficultés à trouver leur rôle au sein des services de néonatologie. Ainsi, les soignants doivent mener une réflexion sur le partenariat engagé avec les familles. Cette étude, menée au Centre hospitalier de Niort, tente d’évaluer l’influence des changements de pratiques sur le temps de présence des parents auprès de leur enfant.