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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Mères « aliénantes » ou pères violents ?

Article de Gwénola Sueur, Pierre Guillaume Prigent

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 69-76.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Aliénation, Violence conjugale, Séparation, Contrôle, Pouvoir, Relation enfant-mère, Sécurité, Autorité parentale

Des magistrats, experts et travailleurs sociaux expliquent le rejet d’un parent par un enfant en s’appuyant sur une notion infondée scientifiquement : l’aliénation parentale. À partir d’entretiens avec des mères séparées en France, nous découvrons qu’elle est mentionnée dans un contexte de violences conjugales. Son usage s’inscrit dans les tactiques des hommes violents pour maintenir le contrôle coercitif après la séparation. Interpréter les situations à partir de cette notion favorise non seulement l’occultation des violences, mais compromet également les droits et la sécurité des victimes.

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Le lien mère-enfant au risque du confinement : illustration clinique d’un huis clos familial et de la menace œdipienne

Article de Jonathan Nicolas

Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 35-50.

Mots clés : Enfance-Famille, Fantasme, Inceste, Séparation, Relation enfant-mère, Isolement, Épidémie, CMP, Complexe d'Œdipe, Traumatisme, Psychologie clinique, Covid-19

Cet article rend compte du lien mère-enfant et des effets des confinements sur les fantasmes œdipiens. Nous partirons de notre pratique de psychologue dans un centre médico-psychologique et plus particulièrement de l’analyse d’un cas clinique d’un jeune garçon et de sa mère que nous avons pu suivre avant et après la période des confinements. Nous nous appuierons sur la parole de l’enfant qui évoque, au sortir du confinement, une certaine « nostalgie » de ce moment où la place du tiers (social et familial), comme possible agent séparateur, a été mise de côté. Ceci nous permettra de faire des hypothèses quant aux effets de ce huis clos familial et de mettre en avant le vécu de menace d’une réalisation du fantasme œdipien qui a pu faire violence à l’enfant.

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Les « prémas » ne seraient-ils pas des vrais bébés ?

Article de Cécile Bréhat, Anne Thevenot

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 127-140.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Nourrisson, Traumatisme, Psychopathologie, Relation enfant-mère, Affectivité, Attachement, Hospitalisation, Séparation

Cet article repose sur une recherche en psychopathologie clinique étudiant la construction du maternel dans les situations de grande prématurité. Les chercheurs, psychologues cliniciennes référées à la psychanalyse, ont effectué une analyse discursive et thématique d’entretiens de recherche réalisés auprès de cinq femmes vivant en couple ayant accouché de leur premier enfant entre 27 et 29 semaines d’aménorrhées. Les résultats indiquent que certaines mères ont un vécu traumatique de la naissance qui empêche la poursuite des rêveries maternelles et entrave l’investissement libidinal du bébé, fondateur dans le nouage des liens précoces. Malgré l’événement de corps et la vision de l’enfant prématuré, d’autres parviennent à maintenir un regard « auréolé ». La recherche montre aussi comment la création par le discours médical de la catégorie des « prémas » offrirait un cadre symbolique aux parents pour penser ces bébés nés trop tôt et relancerait leur capacité de rêverie.

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