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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Éducation spécialisée, travail social et relation éducative : il y eut Capul, entre virgules et majuscules…

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 70-79.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Travail social, Relation éducative, Accompagnement, Approche historique, Relation travailleur social-usager

Il s’agit d’une rencontre avec un homme peu commun, Maurice Capul. Par son intermédiaire, il s’agit d’une mise en lumière de l’histoire (récente) de l’éducation spécialisée. Une histoire qu’il a participé à construire. Il s’agit d’un débat qu’il a porté entre éducation spécialisée et travail social. Traversé par nos expériences en (ré)insertion, il s’agit de la relation éducative avec les personnes accompagnées. Il s’agit enfin de faire trace avec un homme empreint d’humanisme et d’humilité.

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Perceptions et réactions d’intervenants québécois face à la dispensation de services sociaux aux jeunes et aux familles en temps de COVID-19

Article de Marie Claude Simard, Ève Pouliot, Danielle Maltais, et al.et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 7-21.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Épidémie, Relation éducative, Émotion, Pratique professionnelle, Anxiété, Télétravail, Usure professionnelle, Bien-être, Adaptation, Québec (Province du)

Cette étude qualitative vise à documenter les perceptions et les réactions des intervenants du réseau des services sociaux à l’enfance, jeunesse, famille face aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Entre la 3e et la 4e vague de la pandémie au Québec, 11 intervenants, incluant deux gestionnaires, ont pris part à des groupes de discussion. Les résultats révèlent qu’ils ont ressenti de la peur, de la colère, de l’anxiété, des sentiments d’impuissance et d’incompétence, des tensions et ont dû faire face à une polarisation des opinions, ainsi que de la surcharge et de l’épuisement. Pour s’adapter à cette situation, ils ont employé diverses stratégies, dont la méditation et le télétravail. Ces résultats permettent de dégager cinq constats qui pourront servir à l’amélioration des pratiques et du bien-être des intervenants dans le contexte de la pandémie et en période post-pandémie.

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La colère chez les éducateurs de la PJJ : une émotion inutile mais légitime face à la transgression d’un jeune

Article de Elsa de Grenier de Latour, Mael Virat, Nathalie Przygodzki Lionet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Travail social : Métiers, PJJ, Relation éducative, Émotion, Relation travailleur social-usager, Colère, Éducateur de justice, Stagiaire

Le travail éducatif auprès d’adolescents en conflit avec la loi peut être source de frustration et de colère. L’interprétation par les éducateurs du sens des comportements d’opposition est possiblement liée à leur réaction émotionnelle. Cette étude vise à explorer l’attitude des éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) envers la colère. En présentant à des éducateurs stagiaires (N = 85) un scénario fictif qui relate une situation de transgression où un éducateur ressent de la colère, cette étude s’intéresse à l’évaluation de l’utilité et de la légitimité de la colère du professionnel ainsi qu’à la manière d’interpréter le comportement de l’adolescent (attributions causales contrôlables versus incontrôlables et internes versus externes).
Les résultats indiquent qu’une large majorité des éducateurs jugent que la colère est inutile et qu’une légère majorité d’entre eux jugent qu’elle est pourtant légitime. Par ailleurs, les éducateurs tendent plutôt à percevoir les causes du comportement de l’adolescent comme étant internes mais incontrôlables, ce qui fournit une explication indulgente à la transgression, qui semble pouvoir être liée à l’attitude envers la colère. À la lumière de ces résultats et dans le contexte du travail émotionnel à accomplir par les éducateurs, ces attributions causales indulgentes peuvent être interprétées comme des stratégies cognitives de régulation de la colère. Enfin, la légitimité accordée à la colère pourrait traduire une revendication d’autonomie émotionnelle par les éducateurs ou une attitude favorable à la colère malgré des connaissances sur son inutilité.

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La laïcité dans le quotidien des militants et des professionnels

Article de Maryvonne Lyazid

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 125-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement social, Croyance, Pratique religieuse, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Laïcité, Relation éducative, Outil, CNLRQ (Comité national de liaison des régies de quartier), FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers d'assistance privés à but non lucratif), CGET (Commissariat général à l'égalité des territoires), Strasbourg

Depuis le début des années 2000, on a pu assister à la montée en puissance de l’interrogation du secteur social, sanitaire et médico-social concernant les manifestations du fait religieux dans le cadre de l’accompagnement de personnes et dans l’organisation du travail, et les confusions qui pouvaient en résulter concernant les principes de la laïcité. L’auteur a accompagné un certain nombre des grands acteurs de ces secteurs qui ont mené un travail d’approfondissement. Cet article détaille les cinq convergences sur lesquelles débouchent ces cheminements : la nécessaire volonté politique des dirigeants, l’obligation de passer par le relevé des problématiques rencontrées, la nécessaire réappropriation par tous les acteurs des fondamentaux historiques et juridiques de la laïcité, l’élaboration en commun des outils et l’appui à trouver auprès des sites officiels, en particulier au travers des guides produits, les travaux des fédérations, une bibliographie indicative.

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Travail social et religion, le fait laïque en institution

Article de Nacime Chellig

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 111-124.

Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale et médicosociale, Évolution, Usager, Accompagnement social, Relation éducative, Croyance, Pratique religieuse, Pratique professionnelle, Laïcité, Altérité

L’article brosse d’abord un tableau de l’action sociale à travers la diversité que peut présenter l’usager dans le cadre des dispositifs d’accompagnement social. Percevoir les transformations qui se présentent et qui questionnent dans la relation éducative développe des interactions dans un contexte de tension où les composantes identitaires sont parfois opposées aux principes républicains. Avec l’évolution du travail social se jouent les enjeux de l’accompagnement éducatif en France, notamment en partant de l’idée amplement répandue dans notre société française que la laïcité telle qu’elle est perçue au xxie siècle se veut avant tout une valeur plus qu’un principe. Cet article tend à mettre en évidence les contradictions et paradoxes des personnes occupant parfois une fonction de guidance pour les usagers en situation de fragilité. Cette mise en avant par l’appropriation de schémas identitaires contemporains chez le travailleur social, afin de faire face à la diversité culturo-religieuse de l’usager, démontre parfois à quel point notre société hypersécularisée peut fragiliser la relation éducative.

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