PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 165-183.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Discrimination, Image de soi, Pair aidant, Identité, Communauté, Groupe d'appartenance, Altérité, Stimulation, Coopération
À la suite de son article, dans lequel il interroge les conceptions de la pairité et plaide pour la possibilité d’une conception ouverte de la notion de pair, multiple et contextuelle, rattachée à la reconnaissance subjective d’une expérience commune, Pierre Ancet rapporte ici son entretien avec Lydie Gibey, directrice du CREAI Île-de-France. Sont abordés et font l’objet d’une élucidation progressive les enjeux sous-jacents aux notions de pair et d’auto-représentant, de groupe de pairs, de pairémulation. Ainsi l’opposition entre l’ouverture aux autres et l’entre-soi renvoie-t-elle aux limites de l’acceptation générale d’autrui dans d’autres groupes sociaux tout autant qu’au risque particulier pour une personne concernée par le handicap d’être réduit à sa spécificité objectivable au détriment de ses autres rôles. L’échange fait apparaître que l’antidote de la situation d’assignation de l’extérieur à pairité passe par la construction d’identités multiples.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 153-155.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Vulnérabilité, Stigmatisation, Stéréotype, Écriture, Image de soi, Identité
Ces Diagonales mettent en lien une série d’auteurs, d’ouvrages, de textes relatifs aux personnes âgées. Mais que disent les mots employés du regard que la société porte sur elles et de la place qu’elle leur accorde ? Avec la Covid et ses effets multiples, les personnes âgées sont stigmatisées tout à la fois comme personnes fragiles, à protéger mais aussi à mettre à l’écart. Pourtant elles ne sont pas que cela, mais également des personnes pleines d’énergie, de projets et de désirs.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 65-80.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Analyse de la pratique, Approche clinique, Émotion, Estime de soi, Étude de cas, Exil, Groupe, Histoire familiale, Identité, Image de soi, Isolement, Lien social, Maltraitance, MECS, Médiation, Migration, Mineur non accompagné, Narcissisme, Parole, Photographie, Recherche, Réfugié, Représentation sociale, Souffrance psychique, Traumatisme, Violence
Exposés à des violences extrêmes au cours de leur parcours migratoire, les adolescents exilés ont dû affronter une position de solitude, parfois associée à un saut dans le vide, au risque de se retrouver hors du monde. Ces expériences ont engendré une effraction des contenants intrapsychique, intersubjectif et transsubjectif et une panne du travail d’historisation. Le temps psychique de l’adolescence est alors suspendu, écrasé, laissant comme un trou entre l’enfance et l’âge adulte, empêchant le sujet d’occuper des positions identificatoires dans une dialectique entre permanence et changement. Le groupe à médiation photolangage est envisagé comme un dispositif favorisant la figuration des traumatismes et la réhumanisation du lien à l’Autre humain adulte, en s’appuyant sur le groupe comme figure secourable.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 51-64.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche clinique, Développement, Étude de cas, Identité, Image de soi, Féminité, Groupe, Groupe thérapeutique, Masculinité, Médiation, Puberté, Psychisme, Sexe, Subjectivité, Thérapie de groupe
Les auteures, enseignantes-chercheures et psychologues cliniciennes, proposent d’interroger la mobilisation du féminin et du masculin à l’adolescence à partir d’observations issues de leur pratique respective dans des groupes thérapeutiques distincts. Elles montrent comment les adolescents se saisissent de ce type d’espace, cadrés par des adultes, pour tenter d’articuler d’une part les stéréotypes sociaux sur le féminin, le masculin, la virilité, la sensualité, et d’autre part les courants et désirs contradictoires qui les assaillent. La mise en résonance de ces dimensions constituerait un organisateur psychique majeur des groupes d’adolescents. Ces groupes peuvent dès lors se concevoir comme un lieu de mise en conflit des parts et positions féminines, masculines de la vie psychique, permettant d’en offrir des représentations appropriables subjectivement par l’adolescent.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 12-16.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Dignité, EHPAD, Identité, Image de soi, Intimité, Personne âgée, Prison, Prise en charge, Psychologie, Pudeur, Recherche, Représentation sociale, Sexualité, Sida, Société, Statistiques, Stigmatisation, Vieillissement
Des stéréotypes négatifs sont souvent véhiculés dans le domaine de la sexualité des personnes âgées. Contrairement à l’opinion commune, le désir sexuel persiste aux âges avancés. L’activité sexuelle a un impact positif sur le bien-être psychologique, mais la sexualité doit être adaptée au corps âgé car elle peut être entravée par des pathologies somatiques ou des médications. Il faut insister sur le droit à l’intimité et à une vie sexuelle chez la personne âgée.