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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Un dispositif en faveur des grands prématurés et de leurs parents

Article de Valérie Kessler, Noémie Pagotto

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 341, novembre 2020, pp. 18-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Prématurité, Attachement, Affectivité, PMI, Vulnérabilité, Réseau, Puéricultrice, Intervention à domicile, Hospitalisation

La grande prématurité représente un facteur de risque de trouble du lien, majoré tant par l’interruption des projections fantasmatiques sur l’enfant attendu que par le traumatisme de la naissance et l’angoisse du pronostic. La sortie de l’enfant de l’hôpital vers son domicile constitue une source d’inquiétude pour les parents. Le service de protection maternelle et infantile du Haut-Rhin a mis en place un dispositif d’accompagnement précoce, nommé “Coup d’pousse”. Il est proposé aux parents, en concertation avec les unités de soins en néonatologie, pendant la période d’hospitalisation et se poursuivra suivant l’évolution des besoins des familles.

Les « prémas » ne seraient-ils pas des vrais bébés ?

Article de Cécile Bréhat, Anne Thevenot

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 127-140.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Nourrisson, Traumatisme, Psychopathologie, Relation enfant-mère, Affectivité, Attachement, Hospitalisation, Séparation

Cet article repose sur une recherche en psychopathologie clinique étudiant la construction du maternel dans les situations de grande prématurité. Les chercheurs, psychologues cliniciennes référées à la psychanalyse, ont effectué une analyse discursive et thématique d’entretiens de recherche réalisés auprès de cinq femmes vivant en couple ayant accouché de leur premier enfant entre 27 et 29 semaines d’aménorrhées. Les résultats indiquent que certaines mères ont un vécu traumatique de la naissance qui empêche la poursuite des rêveries maternelles et entrave l’investissement libidinal du bébé, fondateur dans le nouage des liens précoces. Malgré l’événement de corps et la vision de l’enfant prématuré, d’autres parviennent à maintenir un regard « auréolé ». La recherche montre aussi comment la création par le discours médical de la catégorie des « prémas » offrirait un cadre symbolique aux parents pour penser ces bébés nés trop tôt et relancerait leur capacité de rêverie.

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