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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Lutter contre les violences conjugales depuis les conseils départementaux : retour sur une expérience en Aveyron

Article de Claire Gabriac

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 103-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accompagnement social, Femme, Conseil départemental, Droits des femmes, Action sociale, Famille, Prévention, Formation, Innovation sociale, Vulnérabilité, ASE, Protection de l'enfance, Aveyron

Les conseils départementaux occupent une place centrale dans le parcours des femmes victimes de violences conjugales. Dans les maisons de la solidarité comme à l’Aide sociale à l’enfance, les acteurs sociaux sont confrontés à cette question. En Aveyron, une attention particulière et des actions spécifiques innovantes sont consacrées à cette question. Nous avons donné la parole à Claire Gabriac. À travers ses missions de référente violences conjugales et de coordinatrice du « Schéma majeurs en situation de vulnérabilité », elle nous permet de saisir une des formes d’engagement des conseils départementaux.

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Une histoire de transmission

Article de Lénaïc Bouyssou, Mélanie Chadaigne, Françoise Debats, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 87-99.

Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Travail social, Droits des femmes, Violence conjugale, Prévention, Accompagnement social, Formation, Protection de l'enfance

Dans les dix dernières années, on a pu constater une responsabilisation inédite des divers acteurs sociaux sur la question des violences conjugales, amenés à improviser, bricoler des liens partenariaux inédits pour soutenir des femmes dans leur parcours de sortie des violences conjugales. Le service de formation du CHRS de l’APIAF (Association pour la promotion des initiatives autonomes des femmes), spécialisé depuis quarante ans dans cet accompagnement, a été de plus en plus sollicité. L’association s’attelle à transmettre aux acteurs sociaux la complexité du phénomène des violences conjugales.

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La pandémie une crise propice au changement ? Une découverte de Martin et de sa famille

Article de Virginie Marchal, Claire Leider Soyeur

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 22-32.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Épidémie, Accompagnement social, Aide sociale, Changement, Approche systémique, Étude de cas, Aide à domicile, Enfant handicapé, Confinement, Belgique

La pandémie de la Covid-19 a été soudaine, foudroyante et une onde de choc pour beaucoup de personnes fragiles, ainsi que les services ayant des missions sociales et ou socio-médicales. Cet article, sans minimiser les conséquences négatives de la pandémie, propose de voir sous l’angle systémique, comment la crise a pu dans certains cas être un levier positif et quelles leçons nous pouvons en retirer pour notre secteur et plus globalement pour les familles accompagnées. À partir d’une vignette clinique, nous suivons l’histoire d’une famille et d’un service qui au travers de la crise vont pouvoir se retrouver, se découvrir ou redécouvrir et ensemble écrire une nouvelle histoire.

Devenir parent en sortant de l’Aide sociale à l’enfance. L’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte

Article de Claire Ganne, Pascale Dietrich Ragon, Isabelle Frechon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 147-168.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, ASE, Intégration, Insertion professionnelle, Famille, Parentalité précoce, Précarité, Accompagnement social, Classe sociale

À partir de l’enquête ELAP (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs menés avec des jeunes adultes, cet article analyse les trajectoires menant à la parentalité chez les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance. Comment cette transition s’inscrit-elle dans l’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte ? L’analyse du discours des jeunes montre que l’insertion sur le marché du travail et la construction d’une famille peuvent être considérées comme deux normes d’intégration différemment accessibles et hiérarchisées. Certain·e·s considèrent que l’intégration professionnelle doit être première alors que d’autres construisent une famille rapidement, cette dernière étant parfois perçue comme un point de départ dans la vie adulte. Ces différentes trajectoires sont à relier aux histoires personnelles mais aussi aux propriétés sociales et démographiques des enquêté·e·s. Ainsi, les filles sont plus nombreuses à connaître des transitions précoces à la parentalité. Cela a des effets déterminants sur les parcours : les jeunes suivant des formations pour s’insérer rapidement professionnellement sont davantage épaulé·e·s par les institutions, alors que celles et ceux qui deviennent parents perdent plus vite cet appui. L’entrée précoce en parentalité peut alors constituer un facteur de précarité quand l’insertion professionnelle n’est pas réalisée et qu’aucune solution de logement autonome n’a été trouvée.

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Travail social et « parentalité ». Retour sur le vécu et le ressenti de quelques femmes d’un quartier populaire

Article de Christine Plasse Bouteyre

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 97-117.

Mots clés : Enfance-Famille, Travail social : Métiers, Travail social, Parentalité, Soutien à la parentalité, Intervention sociale, Valeur, Quartier, Accompagnement social, Mère, Résistance

Dans cet article, l’auteur se propose de questionner, dans le cadre des sciences sociales, la notion de « parentalité ». La diffusion massive à la fois de discours et de pratiques visant l’accompagnement de la « fonction parentale » mérite d’être interrogée. Cette réflexion repose sur un travail de pré-enquête auprès de cinq femmes résidant dans un quartier populaire amenées à côtoyer trois professionnelles de l’accompagnement social. Pré-enquête qui a consisté à rencontrer ces femmes dans le cadre d’entretiens non enregistrés et à les entendre sur leur expérience, leur vécu et leur perception de cette rencontre. Il est montré que ce « gouvernement de soi » par la parole tend à indisposer ces personnes qui ont souvent du mal avec cette politique de l’exposition de soi. Loin d’être un défaut de compétences « techniques » à faire face à ces interactions normées, il s’agirait bien pour ces mères aux « faibles ressources politiques » d’engager des formes de résistance.

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