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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Approche systémique et défense des droits de l’Homme

Article de Gilbert Pregno

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 271-283.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Droits de l'homme, Éthique, Psychothérapeute, Posture professionnelle, Approche systémique

L’approche systémique nous introduit à la pensée complexe, à la prise en compte de la globalité, elle nous invite avec la deuxième cybernétique à définir notre responsabilité et notre engagement non pas seulement dans la solution des difficultés, mais aussi dans son maintien. Après plus d’un demi-siècle, l’approche systémique revêt encore son caractère innovateur, ce dont témoigne l’abondance de pratiques et d’outils. Quelle attitude prendre par rapport à la question des droits de l’homme dont le non-respect peut envahir la vie des personnes que nous prenons en charge et impacte les institutions dont nous faisons partie ? Il s’avère qu’un engagement pour les droits humains, leur défense, se marie fort bien avec la démarche du systémicien. Si le systémicien interpelle la place du symptôme, le défenseur des droits humains prolonge la pensée et l’intervention du premier pour positionner nos institutions et notre société face aux injustices qu’elles produisent et qui ne trouvent pas leur origine dans le système familial. Cette interface est riche et remet l’intervenant face à ses responsabilités qui l’obligent à se questionner sur sa place à lui dans le contexte plus large qui est celui de sa pratique et de la place qu’il occupe dans les institutions, de la société dans laquelle il vit et de la planète qu’il habite.

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Le rétablissement en psychiatrie : le définir et le soutenir

Article de Brice Martin, Nicolas Franck, Elodie Gilliot

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 201-234.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Expérience, Volonté, Autonomie, Stimulation, Liberté, Éthique, Psychothérapie, Yoga, Empowerment, CRR (Centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive)

L’évocation de différentes dimensions du rétablissement (clinique, social, fonctionnel) permet de mieux saisir ses définitions et ainsi de dégager un certain nombre d’entraves ou, à l’inverse, de déterminants du processus de rétablissement. L’étude des facteurs de rétablissement conduit à envisager plusieurs principes pouvant orienter les pratiques des professionnels de santé, dont l’autodétermination constitue le fil conducteur. Les pratiques dites de « réhabilitation psychosociale » semblent aptes à soutenir le processus de rétablissement, notamment par leur volonté et capacité à restaurer, au moins en partie, le pouvoir d’agir et de choisir de l’usager souffrant de troubles psychiques sévères. La remédiation cognitive, en tant qu’outil issue du champ de la réhabilitation psychosociale, apparaît alors comme indispensable pour la visée du rétablissement des personnes ayant à composer avec des déficits cognitifs aux impacts fonctionnels importants. Mais au-delà de la création de pratiques innovantes, c’est d’une organisation territoriale de ces pratiques de soin dont nous avons besoin si l’on vise effectivement le développement du rétablissement. C’est notamment la mission du Centre Ressource de Réhabilitation Psychosociale (CRR) que de diffuser, former, et structurer les pratiques et connaissances orientées vers le rétablissement de la personne.