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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Revue de littérature sur la qualité d’attachement des enfants avec un trouble du spectre de l’autisme avec ou sans une déficience intellectuelle associée

Article de P. Pichou, N. Marec Breton, L. Lemoine

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 1, janvier 2024, pp. 31-46.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Attachement, Parentalité, TSA, Handicap mental

Cette étude vise la réalisation d’une analyse systématique des études menées sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et l’attachement. Nous explorons la possibilité pour les enfants avec un TSA d’établir une relation d’attachement sécure avec leur principal donneur de soin, comparativement aux enfants neurotypiques. Au regard des connaissances actuelles sur le TSA et l’attachement, nous nous attendons à ce que le TSA constitue un facteur de vulnérabilité dans la construction d’un attachement sécure. Nous faisons également l’hypothèse que la présence d’une déficience intellectuelle associée potentialise les risques pour les enfants avec un TSA de développer un attachement insécure comparativement aux enfants présentant un TSA sans déficience intellectuelle associée.

Handicap et famille : la tyrannie de la norme n’est pas une fatalité

Article de Sabine Chatroussat, Régine Scelles

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 161-180.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Norme sociale, Parents, Stigmatisation, Soutien à la parentalité, Accompagnement, Autorité parentale, Handicap mental, Parentalité

À partir d’une pratique clinique et de recherche, cet article traite de la parentalité dans le cas où le père et/ou la mère présentent une déficience cognitive. Il souligne que cette parentalité est négativement impactée par le regard social stigmatisant, des réseaux sociaux souvent retreints et des modalités d’accompagnement dont les normes sont peu compréhensibles et lisibles pour les parents. Face à cela, l’article propose : 1) de développer un travail conjoint entre normes des professionnels et normes des parents ; 2) d’ouvrir davantage sur des situations de coparentalité ; 3) de favoriser les échanges entre parents ayant une déficience cognitive et avec eux le développement du partage d’expériences. Le partage d’émotions, d’affects, de rêves et de cauchemars devant commencer dès l’enfance.

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La déscolarisation : étude rétrospective d’une cohorte de 63 patients soignés en ambulatoire dans un secteur de pédopsychiatrie

Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas

Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.