PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 82-87.
Mots clés : Santé-Santé publique, Aide alimentaire, Santé, Précarité, Épidémie, Pratique professionnelle, Association caritative, Témoignage, Bien-être, Qualité, Alimentation, Accès aux soins, Secours populaire, Covid-19
Dans cet entretien, la secrétaire générale d’une fédération du Secours populaire expose le défi que constitue l’amélioration de la qualité des produits de l’aide alimentaire et insiste sur la nécessité d’entendre la santé au sens large, en l’intégrant au sein de chacune des activités développées par l’association. À ce titre, la période de confinement a permis aux bénévoles et salariés d’avoir un retour réflexif sur leurs pratiques.
Cet article fait le point sur un problème majeur de santé publique : l’augmentation constante depuis trente ans du surpoids et de l’obésité. Si ce phénomène s’avère bien plus inquiétant encore dans le monde anglo-saxon, les stratégies de prévention et de traitement sont à certains égards plus développées. À travers deux exemples, la restauration scolaire et les ateliers cuisine proposés aux personnes en situation de grande pauvreté, l’auteur fait ressortir quelques traits saillants de ces différentes approches.
Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 87-106.
Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Adolescent, Stigmatisation, Sociologie, Différence, Image du corps, Alimentation, Intimité, Adaptation
À partir d’une recherche en sociologie compréhensive, menée en partenariat avec le service de gastro-entérologie de l’Hôpital Necker–Enfants malades, nous avons rencontré vingt-quatre adolescent·e·s atteint·e·s de maladie chronique digestive, recueilli leur expérience de la maladie, leur quotidien. Le statut de malade donne une étiquette à l’adolescent·e, qui n’en veut pas forcément, qui ne veut pas être stigmatisé·e, d’autant plus qu’il ou elle se trouve dans ce cycle de vie, synonyme de construction individuelle. Nous avons cherché à comprendre les variations de comportements de ces adolescent·e·s. Or ces variations peuvent être de trois types : selon que l’expérience de la maladie remonte à la naissance ou qu’elle se soit déclarée au moment de l’entrée au collège, selon que la maladie est visible que ce soit par les symptômes ou par le traitement, enfin selon qu’on soit fille ou garçon, le rapport au corps, à la maladie et au traitement est différencié. Quels arrangements mettent-ils ou elles en place pour accepter les stigmates associés à ces pathologies ?
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 75-96.
Mots clés : Santé-Santé publique, Nourrisson, Prématurité, Périnatalité, Oralité, Alimentation, Trouble du comportement alimentaire, Allaitement, Relation enfant-mère, Hôpital
Troubles de l’alimentation et destins de l’oralité en néonatologie. La question de l’oralité en néonatologie ne peut se résumer à « bien boire » ou « ne pas boire ». Au-delà des aspects neurophysiologiques du développement, l’observation clinique nous invite à porter une attention renouvelée aux enjeux psychiques de la succion et de la tétée pour les nouveau-nés prématurés et à interroger ce qui fait apparaître parfois des pathologies précoces et singulières de l’alimentation. Au travers de deux vignettes cliniques, seront abordés l’articulation entre la succion fœtale et néonatale et les procédés auto-calmants, les effets de la qualité du lien à la mère sur l’oralité du bébé prématuré et le déni de la sexualité infantile en néonatologie.