Article de Faty Traoré, Maeva Moreau, Martine Chaumet, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 155-171.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Enfant handicapé, Hôpital de jour, Recherche-action, Groupe de parole, Assistant familial, Parents, Soutien à la parentalité, Vulnérabilité
À partir d’une recherche-action en hôpital de jour, l’article présente la mise en place d’un groupe de parole pour les parents et assistantes familiales s’occupant d’enfants avec autisme. Cette expérience a pour objet de travailler sur les apports possibles de l’approche groupale qui peuvent servir de levier pour mobiliser les ressources parentales et celles de l’enfant. En appui sur des références groupales psychanalytiques, les auteurs questionnent l’importance d’un travail clinique sur les difficultés à remplir le rôle de parent face à des enfants et/ou un environnement quand les processus d’intersubjectivité et de subjectivité sont mis en défaut. Ils montrent à partir d’une illustration clinique les qualités du groupe dans ses modalités de contenance. Il s’agit de questionner les positions subjectives dans l’après-coup du moment traumatique inaugural du diagnostic et dans ses principes d’élaboration.
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Article de Sabine Chatroussat, Régine Scelles
Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 161-180.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Norme sociale, Parents, Stigmatisation, Soutien à la parentalité, Accompagnement, Autorité parentale, Handicap mental, Parentalité
À partir d’une pratique clinique et de recherche, cet article traite de la parentalité dans le cas où le père et/ou la mère présentent une déficience cognitive. Il souligne que cette parentalité est négativement impactée par le regard social stigmatisant, des réseaux sociaux souvent retreints et des modalités d’accompagnement dont les normes sont peu compréhensibles et lisibles pour les parents. Face à cela, l’article propose : 1) de développer un travail conjoint entre normes des professionnels et normes des parents ; 2) d’ouvrir davantage sur des situations de coparentalité ; 3) de favoriser les échanges entre parents ayant une déficience cognitive et avec eux le développement du partage d’expériences. Le partage d’émotions, d’affects, de rêves et de cauchemars devant commencer dès l’enfance.
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