PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 346, avril 2021, pp. 12-13.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hospitalisation, Prise en charge, Relation soignant-soigné, Échange, Téléphone, Rencontre, Communication verbale, Autonomie, Épanouissement
La prise en charge des adolescents à l’hôpital doit être adaptée aux problématiques spécifiques de cette période de la vie. Pleins d’énergie mais encore vulnérables, ils ont besoin d’un cadre qui les rassure et d’une prise en charge globale. Le soin relationnel est un élément clé.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 346, avril 2021, pp. 27-30.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hospitalisation, Relation soignant-soigné, Analyse de la pratique, Pluridisciplinarité, Réunion d'équipe, Formation professionnelle continue, Psychologue
Les soignants disposent de différentes possibilités pour se former dans le champ des soins à l’adolescent. Elles peuvent être formelles, comme les formations internes organisées par les professionnels de l’équipe ou externes à celle-ci, mais aussi plus informelles, sur le “terrain”, à travers les échanges pluridisciplinaires au quotidien, ou dans des espaces dédiés, tels que les réunions institutionnelles ou les groupes d’analyse des pratiques professionnelles.
L’adolescence est une période de transformation des liens. Pour la prise en charge des adolescents en souffrance, la liaison et la coordination sont centrales. Les liens qui s’établissent avec et autour d’eux diminuent les risques de rupture. L’existence d’une infirmière de liaison, coordonnée avec le cadre de santé, est un atout important pour la continuité des soins et le fonctionnement d’une unité de médecine de l’adolescent.
L’infirmière est la clé de voûte du projet de soins, du fait de sa présence continue, de jour comme de nuit, dans l’unité hospitalière où est accueilli l’adolescent. Cette proximité permet l’observation, l’alliance thérapeutique, la réassurance et la contenance, de même que l’entretien du lien entre l’adolescent, les parents et les autres professionnels de santé. Les transmissions sont essentielles en raison de la multiplicité des intervenants et des possibles conduites de clivage.
L’accueil de l’adolescent et de ses parents pour une hospitalisation se fait le plus souvent à partir des urgences pédiatriques. Ce contexte anxiogène est fréquemment majoré par les motifs conduisant à l’hospitalisation : symptômes inexpliqués, crise suicidaire, dénutrition sévère, etc. Cet accueil, en exerçant un travail d’alliance et une délégation de soins, est essentiel à la réussite du projet de soins.
Il est désormais communément accepté que le soin infirmier ne peut se dissocier du soin relationnel. Cette notion de relation est d'autant plus importante en pédiatrie qu'elle intègre des acteurs supplémentaires : les parents. Nous assistons donc à une triade "enfant-parent-soignant" que la puéricultrice doit en permanence questionner pour trouver la bonne distance relationnelle avec l'enfant. La place des parents est également un élément clé dans le soin. Être à leur écoute, prendre en compte leur ressenti permet de mieux évaluer le projet de soins au sein de leur projet de vie. malgré ces points de vigilance, il se peut que la relation dans le soin soit difficile. La sophrologie-réflexologie ou encore la respiration physiologique profonde sont des exemples de techniques facilitant la relation.