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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La formation comme champ de lutte

Article de Clément Petitjean, Karel Yon, Pierre Rouxel, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 248, juin 2023, pp. 4-85.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Formation, Militantisme, Syndicalisme, Action collective, Stage, Médecin, Interruption médicale de grossesse, Sociologie du travail, Etats Unis d'Amérique, Argentine

- Luttes dans la formation militante / Clément Petitjean, Karel Yon
- Apprendre à faire et à penser en organizer : Ethnographie d’un stage de formation à la Midwest Academy / Clément Petitjean
- Mettre en débat la représentation syndicale : La transmission d’un sens syndical alternatif dans un Bachillerato Popular en Argentine / Pierre Rouxel
- Déformation militante du travail médical : À propos des conflits entre médecins et profanes autour de la pratique de l’avortement (1972-1984) / Lucile Ruault
- Des syndicalistes aux « professionnels des relations professionnelles » ? Les premiers temps de l’école de relations industrielles de Cornell / Karel Yon

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Réformer le militantisme, relancer le mouvement climat : sur la genèse d’Alternatiba

Article de Nicolas Brusadelli, Yannick Martell

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 242, juin 2022, pp. 4-21.

Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Militantisme, Vie associative, Action collective

Le succès militant d’Alternatiba chez les jeunes générations, antérieur à la résurgence du mouvement climat, constitue une énigme sociologique en soi, au regard notamment de la faiblesse des ressources dont disposaient ses promoteurs. En revenant sur la genèse de l’organisation, cet article montre que ces derniers ont dû opérer, pour dépasser le cercle des militants écologistes habituels, une double rupture avec l’altermondialisme des années 2000. D’une part, ils ont en effet dépolitisé temporairement la question écologique, en mettant l’accent sur les « alternatives » concrètes et en assumant une posture volontairement consensuelle. De l’autre, ils ont compensé la faiblesse de leurs ressources organisationnelles par une forte rationalisation instrumentale des pratiques bénévoles. Ce faisant, l’enquête montre – au moyen d’observations, d’une passation de questionnaires et d’une campagne d’entretiens – qu’ils ont réussi à attirer de nouveaux publics, relativement jeunes et porteurs de savoirs d’entreprises. Mais aussi que l’entrée en mobilisation de ces fractions des classes moyennes supérieures s’est accompagnée, dans ce qui était l’espace social et politique de l’altermondialisme, de conflits relatifs aux formes légitimes du militantisme.

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