PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Romuald NORMAND, Tom POPKEWITZ, Jean Michel CHAPOULIE, Romuald NORMANDet al.
Paru dans la revue Education et sociétés (revue internationale de sociologie de l'éducation), n° 30, pp. 5-129.
Mots clés : Sociologie, Éducation, Influence sociale, Gouvernement, Représentation sociale, Individu, Recherche en sciences sociales, Évaluation, Établissement scolaire, Management, Traitement statistique, Politique sanitaire, Réforme, Assurance maladie, Épidémiologie, Santé publique, Conscience de soi, EUROPE, FRANCE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, ETATS UNIS D'AMERIQUE, URSS
Ce qui caractérise le champ médical au moment où, en 1795, il émerge de la reconstruction des institutions médicales et scientifiques, c'est qu'il s'agit d'un champ d'emblée différencié en trois espaces construits autour d'institutions distinctes, et produisant de la médecine clinique, de la médecine sociale et des sciences dites accessoires (à la médecine). Conséquence d'un ensemble de déterminants scientifiques et sociaux étroitement solidaires et qui renvoient aux fonctions assignées à l'hôpital dans la production du savoir, la formation des médecins et la sélection par concours d'une élite, le champ médical est dominé par les médecins hospitaliers de l'espace clinique. Cette domination est un élément de préservation de l'autonomie du champ car l'espace de la médecine sociale et celui des sciences accessoires, constitués par recoupement avec d'autres champs, se développent en construisant des savoirs et des pratiques hybrides pas spécifiquement médicaux et donc maîtrisables par d'autres groupes professionnels. Mais c'est au travers du développement de ces deux espaces dominés que la médecine étend le registre de ses pratiques, peut se prévaloir d'un rôle actif dans la prévention des maladies, le recul de la mortalité et l'avancée des connaissances sur la vie, et accroît son autorité au sein de la société.
Paru dans la revue Les Annales de la recherche urbaine, n° 73, décembre 1996, pp. 60-66.
Mots clés : Milieu urbain, Santé publique, Politique sanitaire, Politique de la ville, DSU, Accès aux soins, Travail social, Réseau, Recherche-action, Précarité, Collectivité territoriale