Article de Marlène Marty
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 16-23.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Action sociale, Compétence professionnelle, Diplôme, Référentiel, Réforme, Formation, Modèle
Cette contribution se propose de discuter le double processus de libéralisation de l’action sociale et de référentialisation des compétences dans les dernières réformes des Diplômes d’État en travail social. Nous prendrons appui sur les travaux consacrés à cette thématique dans la littérature spécialisée et sur notre expérience de formatrice dans plusieurs EFTS au cours des dix dernières années.
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Article de Florence Fondeville, Bruno Ranchin
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 54-60.
Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, Coordonnateur, Coordination, Transversalité, Innovation, Formation, Action sociale, Expérience
La fonction de coordination apparaît prise dans des injonctions fortes qui conduisent les coordonnateurs à évoluer dans des espaces multiples.
Dans ce contexte, nous défendons la nécessité de considérer la coordination comme une courroie de transmission entre les professionnels, les activités, les projets ; comme une fonction transversale. Nous proposons de penser la formation des coordonnateurs à partir du prisme du réel de l’activité (du travail en train de se faire) et du collectif comme espace d’innovation et de transformation possible.
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Article de Margalit Cohen Emerique
Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 21-34.
Mots clés : Travailleur social, Interculturel, Pratique professionnelle, Formation, Recherche, Action sociale, Culture, Communication, Représentation sociale, Interaction
C’est par de nombreux allers et retours entre des pratiques de formation et la recherche en utilisant la méthode des « chocs culturels » également dite « des incidents critiques », à la fois méthode de recherche et outil de formation qu’ont pu émerger des connaissances théoriques concernant la multiplicité et la complexité des facteurs qui interfèrent dans la rencontre interculturelle et qu’ont pu être cernées les zones sensibles dans les interactions à visée d’aide et d’accompagnement des migrants en difficulté. Cet article présente une approche d’intervention sociale et l’élaboration d’une méthode : celle du choc culturel, qui ont permis toutes deux d’accéder à des pratiques d’action sociale auprès des migrants plus adéquates. Il s’agit d’une part de « l’approche interculturelle », concept plus large et plus dynamique que la notion de « compétence interculturelle », trop détachée des contextes sociaux et des statuts des protagonistes de l’interaction. Cette « approche interculturelle » parcourt trois étapes spécifiques : tout d’abord,
la prise de conscience par le professionnel de son propre cadre de références par un processus de décentration ; la deuxième étape consiste en la découverte du cadre de références de l’Autre . Et la dernière, son investissement dans un véritable dialogue interculturel, en particulier sous forme de négociation-médiation pour résoudre les conflits de valeurs inhérents à certaines interactions interculturelles. L’approche interculturelle demande une formation. D’autre part, est présentée ici la méthode des chocs culturels, à la fois outil de recherche et méthode de formation.