PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Le vécu de la fin du monde est une expérience de vie très souvent au fondement de la décompensation psychotique. Comment s’en débrouillent les personnes qui ont vécu cette expérience ? Être là et prendre soin sont à la base du travail soignant pour les personnes accueillies en psychiatrie.
Article de Marie Frédérique Bacqué, Florence Quinche, Marguerite Charazac Brunel, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 235, février 2019, pp. 21-84.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Deuil, Rite, Durée, Réseau social, Relation soignant-soigné, Contre-transfert, Mort, Rêve, Psychose, Délire, Passage à l'acte, Homicide, Périnatalité, Jeune enfant, Mère, Père, Mélancolie, Névrose, Approche clinique, Freud (Sigmund)
Après la mort d'un être cher, le processus de deuil entraîne un détachement progressif du lien affectif, à l'opposé de l'oubli. Si la plupart des personnes surmontent cette épreuve, des deuils compliqués peuvent survenir. Comment le soignant, lui-même confronté à ses propres deuils, peut-il apporter son soutien ? Comment les patients souffrant de psychose vivent-ils la perte d'un proche ? Qu'en est-il du deuil singulier des parents après la perte d'un bébé, ou celui du jeune enfant après le décès d'un parent ? Dans une société où les rites mortuaires disparaissent, parler de la mort reste la meilleure façon de soutenir les personnes endeuillées.
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
Article de José Polard, Michel Billé, Thierry Darnaud, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 217, avril 2017, pp. 29-87.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Consentement, Admission, Traumatisme, Représentation sociale, Langage, Accueil, Placement, Dépendance, Famille, Approche systémique, Accompagnement, Projet individualisé, Projet de vie, Motivation, Psychose, Aidant familial, Aide à domicile, Mort, Euthanasie, Relation soignant-soigné
Temps de crise personnelle et familiale, l'entrée en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) survient le plus souvent dans un contexte de contrainte et de non-dits. La perte du domicile, le renoncement et le deuil d'une vie individuelle pour une autre, collective, réactivent des problématiques liées à la séparation sur fond de remaniements familiaux puissants et de proximité de la mort. Dans ce contexte, que signifie accueillir et accompagner pour les soignants ?
Article de Agnès Brion, Thierry Faivre, Roger Godbout, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 205, février 2016, pp. 22-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du sommeil, Psychopathologie, Psychiatrie, Sommeil, Schizophrénie, Rêve, Psychose, État dépressif, Médicament, Prise en charge, Psychologie clinique, Suicide, Risque, Relation soignant-soigné, THERAPIE COMPORTEMENTALE
En psychiatrie, les troubles du sommeil s'accompagnent souvent d'une aggravation des symptômes de la maladie mentale. Compte tenu des enjeux pronostiques, ces troubles sont à rechercher systématiquement. Aujourd'hui, des prises en charge adaptées, en particulier non médicamenteuses, peuvent avoir des effets positifs sur le cours de la maladie. État des lieux des connaissances.