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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

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Quelques pensées dérisoires et considérables à propos des soignants et du soin psychique

Article de Blandine Ponet, Françoise Gouzvinski

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 62-69.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Soin, Psychiatrie, Équipe soignante, Écoute, Relation soignant-soigné, Tosquelles (François)

Le vécu de la fin du monde est une expérience de vie très souvent au fondement de la décompensation psychotique. Comment s’en débrouillent les personnes qui ont vécu cette expérience ? Être là et prendre soin sont à la base du travail soignant pour les personnes accueillies en psychiatrie.

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Handicap psychique, un outil à aiguiser

Article de Carole Brami

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 25-30.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap psychique, Psychose, Intégration, Hôpital psychiatrique, Stigmatisation, Accompagnement, Folie, GEM, Autonomie

Le concept de handicap psychique a permis de faire vivre un grand nombre de psychotiques en dehors de l’hôpital et de sortir d’une logique asilaire mortifère pour les malades mentaux. L’inclusion promue par les pouvoirs publics reste un effet de discours car l’aliénation est un puissant frein doublé de la stigmatisation sociale. On assiste à une forme de relégation consentie. Le projet et l’éthique de Santé mentale France visent à faire avec les particularités de la psychose afin d’accompagner au mieux les personnes dans leur vie, avec leurs symptômes, leurs impossibles et leur génie.

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Affranchissement, une histoire d’amour

Article de Agnès Benedetti

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 103-107.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Amour, Affectivité, Jouissance, Supervision, Transfert, Médiation, Parole, Espace, Corps, Psychanalyse, Éthique, Politique, Perte, Désir, Autisme, Psychose, Travail social

Récit d’une première rencontre initiant un travail de supervision en centre hospitalier psychiatrique, en unité pour patients psychotiques et autistes adultes. Le récit explore l’affection, au sens d’amour et de maladie, dans laquelle une équipe et un groupe de patients sont saisis, au cœur d’une pratique clinique quotidienne où la médiation fait défaut. L’amour dans le travail social est-il seulement aliénant et quelles sont les conditions d’un affranchissement ? Le texte cherche à faire vivre, par le travail du style littéraire, les remaniements pacificateurs induits par la mise en place du transfert.

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Appréhender le rapport à la mort de la personne psychotique dans le cadre d’un accompagnement

Article de Michèle Gaillard Bosson

Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 131-137.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Mort, Anxiété, Accompagnement, Équipe

Le rapport à la mort de la personne psychotique est en lien avec la psychose elle-même, maladie grave mettant la personne dans un état de mort psychique. L’angoisse de la personne est relative à la notion d’intégrité personnelle. Elle n’est pas sans conséquences possibles sur le vécu de l’accompagnateur : relation de type fusionnel, solitude professionnelle, paralysie de la pensée, disparition des limites, vécu d’impuissance, difficulté de séparation, violence psychique. Ces éléments nous amènent à conclure à l’importance de faire circuler la parole en équipe et d’élaborer les situations.

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Institution et psychothérapie : « La défense, c’est mon deck ! »

Article de Gaëlle Légo

Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 92-99.

Mots clés : SESSAD, Souffrance psychique, Psychose, Institution, Transfert, Traumatisme

Je propose de développer le cas d’un adolescent de 13 ans suivi dans un sessad. Vivien pose question au sein de son établissement scolaire de par ses manifestations symptomatiques « bruyantes ». Nous verrons que derrière la dimension du « trouble à l’école » se cachent une souffrance intense et un état de sidération. L’accompagnement « à plusieurs » dispensé par le service produit des effets thérapeutiques manifestes. En effet, en trois temps l’adolescent parvient à sortir de sa position d’objet de l’Autre et à s’affirmer comme sujet à partir de l’invention d’un nouveau type de lien social.
L’aménagement d’un dispositif « symbolique » institutionnel permet d’accueillir le sujet au-delà des prescriptions normatives actuelles en s’appuyant plutôt sur la fonction créative des pratiques et de l’institution. Ce « travail à plusieurs » est pensé à partir d’une pluralisation des objets transférentiels, ainsi qu’en prenant appui sur une position de « non-savoir », dans le transfert.

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Travail social : le moment de transmettre

Article de Philippe Gaberan, Lin Grimaud, Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 11-167.

Mots clés : Travail social, DDASS, Mémoire, Réforme, Décentralisation, Solidarité, Transmission, Valeur sociale, Laïcité, Mythe, Génération, Don, Soin, Psychiatrie infantile, HISTOIRE, Témoignage, Pédagogie, Filiation, Parentalité, Psychanalyse, Culture, Traumatisme, Mort, Intergénérationnel, Parole, Formation professionnelle, Travailleur social, Altérité, Livre, Savoir, Héritage, Théâtre, Insertion sociale, Écriture, Migration, Scolarisation, Enseignement, Psychose

L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…

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L'expérience de la parentalité de mères psychotiques

Article de Marion Cognard, Jacqueline Wendland

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 99-110.

Mots clés : Parentalité, Mère, Psychose, Accompagnement social, Violence, Relation enfant-parents

Les études menées sur la parentalité des mères présentant un trouble psychotique portent majoritairement sur leurs dysfonctionnements ou sur les conséquences pour l'enfant. Plusieurs recherches ont montré l'importance de l'environnement comme soutien à la parentalité. La littérature s'est toutefois peu intéressée au vécu de ces mères. Cette étude exploratoire interroge, à travers l'entretien de recherche et l'échelle d'insight Q8 de Bourgeois, le vécu de la parentalité de neuf mères, suivies en service de psychiatrie pour adultes. Les résultats suggèrent une parentalité partielle et la nécessité de favoriser des dispositifs d'aide adaptés aux périodes du développement de l'enfant. Des violences intrafamiliales sont également mises en exergue.

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De la médiation groupale conte à l’émergence du sujet

Article de Gaëlle Légo

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 73-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Thérapie de groupe, Transfert, Conte, Espace transitionnel, Psychose, Dynamique de groupe, Subjectivité, Rêve, Automutilation, Lien social

Dans le traitement de pathologies graves, les groupes thérapeutiques nous autorisent le maniement d’un transfert tant horizontal que vertical. Ce chassé-croisé d’interactions nous permet d’obtenir une fragmentation, non négligeable, des effets transférentiels. Les contes œuvrent comme « enveloppe sécurisante » pour accueillir les affects régressifs, les motions pulsionnelles archaïques. Structurés à partir de la loi de la parole et de la transmission des interdits fondamentaux, ils sont le véhicule d’une codification et d’une organisation de l’expérience sociale et psychique.
Nous verrons, avec Constantin, comment nos interventions consistent d’abord à faire barrage avec la jouissance envahissante d’un réel hallucinatoire. Ensuite, « savoir ne pas savoir » à la place du sujet va lui autoriser une invention singulière. C’est par la dynamique groupale que ce sujet « persécuté » a pu obtenir une relative stabilisation : de la déviation de la pulsion de mort à l’émergence d’une subjectivité.

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