Article de Suzanne Laloye, Jésus Sanchez
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 14-23.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Territoire, Prise en charge, Santé publique, Approche historique, Législation, Action sociale et médicosociale, Coopération
Le propos de cet article est de démontrer en quoi l’organisation historique de la prise en charge sur un mode tayloriste a construit en France une approche catégorielle du soin, bien loin de permettre une appréhension correcte de la complexité de l’être humain, et d’étudier son inéluctable « remodélisation ». L’étude de l’évolution de cette organisation initiale sera menée sous l’angle de la séparation entre le secteur sanitaire et le secteur médicosocial.
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Article de Alain Penven
Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 133-138.
Mots clés : Justice-Délinquance, Vulnérabilité, Mineur, Sociologie, Prévention, Répression, Intervention sociale, Politique sociale, Territoire, Expérimentation
Le traitement institutionnel des vulnérabilités juvéniles oscille au gré des alternances politiques entre une logique éducative de prévention, d’accompagnement et d’insertion fondée sur la compréhension et une logique répressive guidée par l’autorité, la contention, voire la rétention. Le propos vise à trouver la voie permettant de penser le changement de la sociologie de l’intervention sociale et des politiques sociales, et d’en déduire une posture qui serait à la fois critique, compréhensive et civique. Diverses études sont présentées qui ne sont pas à opposer mais à articuler de manière à saisir la complexité des arrangements institutionnels, la singularité des parcours des jeunes, la créativité des acteurs en situation d’expérimentation sur les territoires.
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Article de Sylvie Gaulène, Isabelle Chevalier
Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 111-115.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Réforme, Rythme scolaire, Coéducation, Projet éducatif, Pluridisciplinarité, Activité périscolaire, Territoire
La réforme des rythmes scolaires repose sur une coordination multi-acteurs : Éducation nationale, collectivités territoriales et associations. Elle vise à mieux articuler les temps scolaires et périscolaires et à permettre à chaque enfant de s’épanouir dans son parcours éducatif et son intégration dans la société. Pour les communes, cette réforme a un coût qui risque de renforcer la fracture territoriale.
Des synergies sont possibles autour des projets éducatifs de territoires associant enseignants, parents et animateurs, on parle de « coéducation », mais les intérêts particuliers peuvent prévaloir sur l’intérêt de l’enfant. L’une des conditions de réussite est la présence d’un « traducteur » en capacité de comprendre les enjeux respectifs et de favoriser la coopération entre acteurs.
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