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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Cette semaine, je garde papa ». Dans les séparations dites sereines : quelle charge imaginaire et réelle pour l’enfant ?

Article de Léa Sand

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 35-51.

Mots clés : Enfance-Famille, Divorce, Séparation, Garde alternée, Silence, Culpabilité, Déni, Maintien du lien, Psychanalyse, Rupture, Haine

À partir de son écoute de psychanalyste avec des enfants et des adultes, l’auteure s’interroge quant aux aménagements nouveaux de la répartition du temps et des espaces entre les parents séparés et désireux de préserver le lien avec leurs enfants. D’une part, les discours banalisent la séparation en s’appuyant sur une réalité statistique qui témoigne de la fréquence des divorces, d’autre part ils tentent d’atténuer les effets mortifères sur les enfants en déniant la réalité du changement, quel que soit l’aménagement spatio-temporel de la nouvelle configuration familiale. L’enfant est souvent appelé à faire allégeance au fantasme de la continuité, en dépit de la rupture ; à charge pour lui d’assumer la mort d’un projet familial, dans le travail de deuil de la famille.

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De la séparation à la rupture ?

Article de Karine Marteau Fassel

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 113-132.

Mots clés : Enfance-Famille, Autorité parentale, Conflit, Couple, Divorce, Magistrat, Garde alternée, Séparation, Maintien du lien, Fratrie, Grands-parents, Intérêt de l'enfant

Lorsque le couple se sépare, les liens se distendent mais ne sont pas immédiatement rompus. En effet, la séparation effective se trouve retardée pour diverses raisons : d’abord parce que l’un des époux – voire les deux – peut ne pas vouloir, au regard de convictions personnelles, envisager de rompre le lien conjugal ; ensuite parce que les époux peuvent se trouver confrontés aux lenteurs d’une procédure de divorce ; enfin – et plus généralement – parce que la séparation passe aussi par le retour à l’autonomie financière et patrimoniale, imposant à chacun de décider du partage des biens acquis pendant la vie commune. S’agissant des enfants communs, le législateur de 2002 a limité les effets de la rupture du couple parental en tenant l’enfant éloigné des conflits et des bouleversements engendrés par la désunion de ses parents, consacrant ainsi la notion de coparentalité, et ce dans l’intérêt des enfants. Au-delà, il s’agit également de garantir à l’enfant le maintien des liens qu’il a pu entretenir jusqu’à présent avec chaque composante de son entourage familial (frères et sœurs, grands-parents).

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