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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Commentaire libre relatif au plan d'action en faveur du travail social et du développement social - octobre 2015, suite aux états généraux du travail social

Article de Hervé Drouard

Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 60-66.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Valorisation de la recherche, Formation, Budget

Le commentaire qui suit d'Hervé Drouard est une mise en perspective historique de l'avancé socio-politique de la recherche en travail social marquée ce jour par les engagements du ministère des Affaires Sociales. Au plus proche de la signification et résonance des mots contenus dans l'écrit du "Plan d'Action …", Hervé Drouard attire notre attention sur les acquis et les enjeux qui demeurent pour ceux qui comme lui œuvrent pour la reconnaissance et la valorisation de la recherche en travail social. Partant du volet "recherche" du "Plan d'Action …", ce commentaire invite à présent chacun à l'écriture de ses réflexions, analyses, critiques dont certaines ne manqueront pas d'être publiées dans un futur numéro de la revue FORUM.

Etude des pratiques des travailleurs sociaux en situations interculturelles

Article de Margalit Cohen Emerique

Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 21-34.

Mots clés : Travailleur social, Interculturel, Pratique professionnelle, Formation, Recherche, Action sociale, Culture, Communication, Représentation sociale, Interaction

C’est par de nombreux allers et retours entre des pratiques de formation et la recherche en utilisant la méthode des « chocs culturels » également dite « des incidents critiques », à la fois méthode de recherche et outil de formation qu’ont pu émerger des connaissances théoriques concernant la multiplicité et la complexité des facteurs qui interfèrent dans la rencontre interculturelle et qu’ont pu être cernées les zones sensibles dans les interactions à visée d’aide et d’accompagnement des migrants en difficulté. Cet article présente une approche d’intervention sociale et l’élaboration d’une méthode : celle du choc culturel, qui ont permis toutes deux d’accéder à des pratiques d’action sociale auprès des migrants plus adéquates. Il s’agit d’une part de « l’approche interculturelle », concept plus large et plus dynamique que la notion de « compétence interculturelle », trop détachée des contextes sociaux et des statuts des protagonistes de l’interaction. Cette « approche interculturelle » parcourt trois étapes spécifiques : tout d’abord,
la prise de conscience par le professionnel de son propre cadre de références par un processus de décentration ; la deuxième étape consiste en la découverte du cadre de références de l’Autre . Et la dernière, son investissement dans un véritable dialogue interculturel, en particulier sous forme de négociation-médiation pour résoudre les conflits de valeurs inhérents à certaines interactions interculturelles. L’approche interculturelle demande une formation. D’autre part, est présentée ici la méthode des chocs culturels, à la fois outil de recherche et méthode de formation.

Vers une démarche de pédagogie interculturelle

Article de Christine Sornais, Carine Moser

Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 15-20.

Mots clés : Groupe, Interculturel, Pédagogie, Identité culturelle, Interaction, Formation

L’objet de notre contribution à ce numéro de FORUM est de témoigner de notre expérience dans la mise en oeuvre d’une démarche de pédagogie interculturelle au sein d’un groupe multiculturel en formation d’Aide médico-psychologique. Alors que le terme « multiculturel » relève davantage d'un constat ou d'une description, l'interculturel exprime plutôt une démarche. Nous pouvons
ainsi définir un groupe multiculturel comme une simple juxtaposition d’individus de cultures différentes. Nous qualifierons d’ « interculturelle », la démarche se caractérisant par la recherche d’une voie originale pour vivre la diversité culturelle de manière constructive.
Ainsi, l’interculturel s’oppose à l’ethnocentrisme, défini comme la « position de ceux qui estiment que leur propre manière d’être, d’agir ou de penser doit être préférée à toutes les autres » (Ferréol & Jucquois, 2003 : p 128-129).
C’est à partir de nos observations concernant l’évolution des groupes en formation que notre réflexion nous a amenées à proposer une pédagogie basée sur les interactions au sein des groupes mais aussi sur l’accueil des conflits de façon créative. Nous avons choisi de construire et de mettre en place une pédagogie de l’interculturel conçue comme un outil de réflexion promouvant le respect et la recherche des différences. Cette posture interculturelle travaillée en formation est transposable aux situations professionnelles rencontrées sur le terrain tant dans l’accompagnement au quotidien d’usagers de cultures différentes qu’entre collègues.

Quelles ressources mobiliser pour une éducation à la citoyenneté dans une société interculturelle

Article de Zohra Guerraoui

Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 7-14.

Mots clés : Éducation, Citoyenneté, Immigration, Intégration, Enfant de migrant, Culture, Identité sociale, École, Interculturel, Association, Lien social

Les attentats de Janvier 2015 (contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher) ont bouleversé la France. Ils ont mis en lumière la faillite du modèle d’intégration à la française. Cet article se propose d’éclairer la spécificité de la structuration identitaire des enfants de migrants et de montrer comment l’école et les structures associatives, quand elles sont soutenues, peuvent être des vecteurs d’intégration
par le biais de l’éducation à la citoyenneté.

« Là, dans le groupe, j’ai appuyé sur la touche de l’intelligence ». Les effets du travail en groupe : l’exemple de groupes de parole d’hommes auteurs de violences conjugales

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 98-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe de parole, Violence conjugale, Estime de soi, Identité, Thérapie de groupe

A partir de l’exemple de groupes de parole d’auteurs de violences conjugales que nous co-animons à l’avac, nous tentons de mieux comprendre ce qu’apporte un groupe à ses participants. Un consensus s’opère sur le fait de donner du sens à ses actes, de se découvrir à travers les autres, de (re)prendre confiance, de se (re)construire une identité, pour avancer vers une impulsivité calmée. Plus généralement, nous articulons notre réflexion autour d’éléments théoriques qui illustrent la force et les limites du groupe, en tentant de le définir.

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« Bandes de jeunes » : de quoi parle-t-on ?

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 17-19.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Bande, Socialisation, Marginalité, Histoire sociale

Ce texte présente rapidement une histoire des bandes de jeunes depuis le début du XXe siècle. Il en trace les constantes et les grandes lignes du rapport de la société avec ces modes de socialisation.

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Bandes juvéniles, cité ghetto et régulation des turbulences

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 20-26.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Quartier, Ghetto, Stigmatisation, Contrôle social, Bande, Police, Violence, Prévention de la délinquance

Dans un contexte craintif à l’égard de la jeunesse populaire et des « bandes juvéniles », cet article interroge la production de la régulation sociale des désordres dans les cités ségréguées d’un point de vue social et ethnique. En mobilisant les résultats d’une enquête sur les jeunes des quartiers populaires considérés comme « dangereux », ce texte souligne que c’est avant tout l’existence de logiques sécuritaires agressives produites par les forces de l’ordre et le redéploiement du contrôle social local opéré par une pluralité de promoteurs de morale qui sont en cause dans l’éclatement de phénomènes de violences.

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La lutte contre les désolations : des révélations et des rêves des personnes sans abri

Article de Claudia Girola

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 16-25.

Mots clés : SDF, Représentation sociale, Affirmation de soi, Rêve, Mémoire

La représentation dominante des personnes sans abri portée par le discours ordinaire, politique et souvent savant est celle d’une individualité négative, complètement désaffiliée. Cette représentation repose sur l’idée qu’à une situation de précarité socio-économique correspond fatalement un processus de précarisation de l’être. Les sans-abri sont ainsi conçus comme des identités dépourvues d’une conscience de soi et de leur propre individualité positive. Une ethnographie réflexive réalisée dans la région parisienne montre, certes, que la situation des personnes sans abri constitue une expérience qui les confronte à des situations d’injustice et de désolation infamantes. Mais, à rebours de la figure dominante de l’individu désubjectivé, en fuite pour échapper à ses malheurs, elle fait apparaître des personnes en lutte pour l’affirmation de soi, à travers la lecture réflexive de leur mémoire individuelle et sociale et une narration quotidienne de soi qui prend parfois la forme de rêves et de révélations de soi, lecture qui les conduit à une volonté farouche pour comprendre leur propre condition.

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La maison Goudouli

Article de Pierre Cabanes

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 26-28.

Mots clés : Lieu de vie, Accueil, Précarité, Rue, Habitat

La maison Goudouli accueille dans l’inconditionnalité de durée les personnes qui ne peuvent accéder aux dispositifs classiques pour quelque raison que ce soit : du fait de leurs addictions, de leurs troubles psychiques, de leur perte d’autonomie, tous très fragiles, déjà détruits par des années de vie à la rue, les plus fragiles des précaires de la rue toulousaine. Cette maison est une véritable maison, un endroit pour habiter et pour vivre comme on est, un endroit pour se sentir bien chez soi, bien loin des lieux d’hébergement, de réinsertion, de réhabilitation. Il s’agit pour cette structure de recréer jusqu’à l’idée perdue d’habiter un lieu, et au-delà, d’habiter un espace, un corps, un collectif, une intimité.

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Ceux qui restent - ceux qui partent. A propos du travail de rencontre d’équipes de soin au sein de Goutte de Vies

Article de Thierry Marmet, Serge Lacan, Nicolas Velut

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 29-35.

Mots clés : Association, Mort, Rue, Exclusion sociale, Institution, Rencontre

Goutte de Vies est une association qui tente d’appréhender les questions relatives aux « morts à la rue » et à leurs conséquences. Au sein du collectif, nous sommes un groupe particulièrement actif auprès des équipes des structures d’accueil et d’hébergement qui nous sollicitent et où nous intervenons ponctuellement, ce qui peut avoir des effets de libération d’une parole souvent retenue voire interdite, car elle touche à quelque chose d’impensé et d’impossible, de l’ordre de la disparition et de l’effacement subjectif, dans l’exclusion et dans la mort ... C’est de ces rencontres que nous voulons témoigner.

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