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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La conjugaison des temps et ses aléas confusionnels en périnatalité

Article de Elisabeth Darchis

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 19-35.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Thérapie familiale, Temps, Répétition, Psychanalyse, Génération, Histoire familiale, Psychisme, Émotion, Périnatalité, Symptôme

La période périnatale suscite un bouleversement psychique de la famille où le passé, le présent et le futur s’entremêlent. Quand des traumatismes ont affecté des générations en amont, il est possible qu’un passé non élaboré resurgisse à la naissance d’un enfant. Des organisations défensives délétères se transmettent sans transformation. Une confusion des temps peut s’installer, entre passé et présent, obturant le futur, plongeant la nouvelle famille dans de la désorganisation, faisant apparaître des symptômes. Les autrices proposent un éclairage théorique, puis des vignettes cliniques dont un accompagnement de thérapie familiale psychanalytique périnatale pour permettre à la nouvelle famille de se différencier et de construire un avenir détoxifié et « déconfusionné ». Le développement favorable de l’enfant et une parentalité plus harmonieuse peuvent en découler au bénéfice de tous.

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Du retour de traces traumatiques prénatales en thérapie familiale psychanalytique

Article de Cristelle Lebon

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 53-67.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Traumatisme, Périnatalité, Thérapie familiale, Psychanalyse, Parole, Enfant, Mémoire

Cet article s’intéresse au destin des traces d’expériences traumatiques prénatales.
En appui sur une situation clinique, il interroge leur potentiel retour en séance de thérapie familiale psychanalytique, sous une forme complexe de symbolisation primaire nommée par l’auteure « souvenir hybride ».
Cette émergence est portée par la parole d’un enfant, dont la vie in utero a été marquée par un traumatisme familial ; toutefois, la composante intra, inter et transpsychique de ce souvenir hybride est discutée, à la lumière du dispositif groupal de la thérapie familiale.
L’analyse montre, par ailleurs, la complexité du statut métapsychologique du souvenir hybride, entre registres archaïque, primaire et secondaire, et conclut sur sa fonction de première tentative groupale de symbolisation, et mise en récit, d’une expérience traumatique fœtale.

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Désirs d'apprendre, théories et expériences

Article de Bernard Golse, Anna Vincze, Caroline Le Roy, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 246, septembre 2021, pp. 13-129.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Petite enfance-Périnatalité, Éducation, École, Pédagogie, Relation enfant-parents, Médiation éducative, Liberté d'expression, Psychanalyse, Surmoi, Inconscient, Apprentissage, Nourrisson, Enfant, Mémoire, Expérience, Théorie, Pikler (Emmi), Torok (Maria), Ferenczi (Sandor)

Plus qu’avec aucun autre, la psychanalyse entretient des liens inépuisables et permanents avec le domaine de l’éducation. L’être humain semble « éducable » à l’infini, mais non sans difficultés ! Les modes changent, et le mystère demeure. Le Coq-Héron tente d’apporter quelques idées à ce vaste problème qui a déjà inspiré la réflexion de Freud et de Ferenczi, et que le passage des générations et les changements de hiérarchies remettent périodiquement au premier plan.
Le thème de ce numéro s’inscrit donc dans les évolutions et turbulences de la société ; entre le soin et l’éducation, il est question de dépendance et d’autonomie, depuis les premiers âges de la vie jusqu’aux suivants, tant qu’il est question d’apprendre, « apprendre à » et « apprendre de », selon la réversibilité si particulière de ce verbe. Des auteurs et cliniciens de la psychanalyse, Bion, Ferenczi, Torok, Pikler, Korczak, nous apportent aussi éclairages, expériences et passion sur ce chantier permanent et parfois si brûlant.

Sommaire :

- Modernité des théories d’Emmi Pikler. Bernard Golse. Page 13 à 28
- La mère confrontée à l’indépendance du nourrisson. Anna Vincze. Page 29 à 36
- Maria Torok, pédo-psychothérapeute à l’école maternelle. Introjecter/incorporer le « fond primitif ». Caroline Le Roy. Page 37 à 47
- Apprendre à, apprendre de : du lien nécessaire à la médiation culturelle. Stéphanie Frigout. Page 48 à 58
- M. le maudit. Bénédicte Henry. Page 59 à 69
- Réussir à l’école ? Perspective clinique. Jean-Pierre Kamieniak. Page 70 à 77
- Liberté d’expression, humour de résistance et surmois féroces. Eva Landa. Page 78 à 88
- L’héritage fécond d’une pensée à contre-courant. Entre éducation et psychanalyse, relire Sándor Ferenczi aujourd’hui. Stefania Ulivieri Stiozzi. Page 89 à 98
- Quand la formation convoque l’inconscient. Bernard Pechberty. Page 99 à 108
- La mémoire « normative » : synthèse et réécriture du sens de l’expérience. Valentine Prouvez. Page 109 à 114
- Parents modèles, enfant modèle. Christian Gérard. Page 115 à 123
- Notre identification à Freud. León Grinberg. Page 124 à 129

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L’oralité chez le nouveau-né et son rôle dans le développement psychique de l’enfant

Article de Lisa Ouss

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 345, mars 2021, pp. 24-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Oralité, Nourrisson, Prématurité, Sexualité infantile, Trouble du comportement alimentaire, Alimentation, Psychanalyse, Attachement, Développement cognitif, Psychopathologie

La notion d’oralité est complexe. Si la construction des compétences et de fonctions orales de la bouche, organe ouvert sur l’extérieur et l’intérieur, est plus aisée à décrire, leur implication dans la construction psychique est encore spéculative et dépend de la façon dont nous construisons nos modèles du développement. L’oralité des psychanalystes est ainsi indissociable des théories de la sexualité infantile et de l’attachement. Les incidences de ces notions sont développées en soulignant la part respective de la réalité de l’oralité instrumentale et des dimensions psychiques ou émotionnelles. Les avatars de l’oralité sur le plan psychopathologique sont abordés, en questionnant les catégories diagnostiques actuelles. D’une meilleure caractérisation des troubles de l’oralité alimentaire vers des propositions d’accompagnement, le chemin reste long mais passera nécessairement par une démarche de compatibilité entre approches et disciplines.

Du bébé entre ethnologie et psychanalyse : un "passionnant" objet anthropologique

Article de Benoît Quirot

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 459-473.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Anthropologie, Ethnologie, Psychologie, Psychanalyse, Sciences humaines et sociales, Pluridisciplinarité

Après un retour aux sources du concept d’« efficacité symbolique », le présent article décline les raisons principales faisant du nouveau-né humain – des théories entourant sa conception aux émotions, représentations et pratiques l’accueillant lors de sa venue au monde – un passionnant objet anthropologique. De l’ethnologie à la psychanalyse en passant par la psychologie interculturelle, il retrace le dialogue et parfois les points aveugles de ces disciplines dans l’approche du bébé et de sa rencontre avec ceux qui l’entourent : esquissant en quoi, à la lumière de travaux cliniques plus récents mais à la condition d’une réelle pluridisciplinarité, cette « situation anthropologique fondamentale » entourant les premiers liens ne devrait plus, désormais, être considérée comme un « petit sujet » pour la recherche anthropologique.

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