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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Soins sans consentement, mesures d’isolement et de contention en pédopsychiatrie : une analyse des défis éthiques en France

Article de J. Lefèvre Utile, J. Guivarch, D. Cohen, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 8, décembre 2023, pp. 427-436.

Mots clés : Psychiatrie infantile, Consentement, Isolement, Contention, Enfant, Trouble du comportement, Éthique

En France, les soins en pédopsychiatrie peuvent comporter des défis éthiques importants. Suite aux dernières recommandations du Contôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) et aux modifications de la loi encadrant les mesures d’isolement et de contention en psychiatrie adulte, il est nécessaire de réfléchir à leur opérationnalisation dans la pratique des soins afin de trouver l’équilibre entre les impératifs de protection et le respect des jeunes hospitalisés en pédopsychiatrie.

Les 0-6 ans et les écrans digitaux nomades. Évaluation de l’exposition et de ses effets à travers la littérature internationale

Article de M.N. Clément

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 190-195.

Mots clés : Équipement informatique, Téléphone, Enfant, Trouble du comportement, Motricité, Développement cognitif, Interaction, Jeune enfant

L’exposition des enfants de 0 à 6 ans aux écrans digitaux nomades (smartphones et tablettes) augmente et inquiète. Cette revue de la littérature internationale se donne pour but de faire le point sur cette consommation, et ses effets sur le développement psycho affectif de l’enfant, en y incluant certains aspects du développement psychomoteur et du développement cognitif. Elle met à jour que cette consommation demeure faible par rapport celle de la télévision, hormis dans les milieux les plus défavorisés, mais qu’elle vient s’ajouter et non se substituer aux consommations d’écrans précédentes

Étude des facteurs de risque des comportements agressifs dans les troubles du spectre autistique

Article de N. Charfi, S. Halayem, M. Touati, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 147-154.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Agressivité, Âge, Risque, Diagnostic, Comportement, Trouble du comportement, Enfant

Notre travail avait pour objectif d’étudier les facteurs de risque des comportements auto- et hétéro-agressifs chez des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès de 50 enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (critères du DSM-5). Le diagnostic a été confirmé grâce à l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R). La sévérité de l’autisme a été déterminée par la Childhood Autism Rating Scale. Les comportements agressifs ont été évalués par le Behavior Problems Inventory (BPI-01) traduit et validé en arabe. Le profil psycho-éducatif révisé a évalué l’âge de développement et les différentes compétences en l’occurrence la perception. Pour déterminer les facteurs de risque, nous avons procédé à une analyse univariée suivie d’une analyse multivariée. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’auto-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé, l’âge de diagnostic plus tardif, les troubles digestifs, le seuil de douleur élevé, la déficience intellectuelle, le score de perception plus bas et le score de l’ADI-D plus élevé. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’hétéro-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. L’étude multivariée a permis d’isoler 3 facteurs indépendants pour l’auto-agressivité : l’âge moyen plus élevé, les troubles digestifs, la déficience intellectuelle et 2 facteurs indépendants pour l’hétéro-agressivité : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. Ces données nous invitent à considérer l’agressivité comme une conduite multifactorielle.